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L'émergence de la piété populaire sous les Ramsès

Publié le 17/12/2014

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Dans le domaine des croyances, il convient de rester prudent, les spécialistes étant partagés en ce qui concerne les questions de piété populaire. Pour certains, elle n'apparaît véritablement qu'à l'époque ramesside. Pour d'autres, tous les Égyptiens entretenaient une relation intime avec les dieux, et ce sont les hasards de l'archéologie qui nous privent de preuves formelles quant à la piété des périodes anciennes. Comment savoir avec certitude comment un Égyptien vivait sa croyance il y a cinq mille ans ? Si l'on peut connaître plus ou moins précisément les formes que prennent les religions officielles ou étatiques, que dire de la religion de chaque sujet de Pharaon ? N'oublions pas en outre que les règles de représentation étaient extrêmement codifiées. Ne pas posséder la représenta‑ tion d'un individu devant une divinité avant le Nouvel Empire ne signifie pas forcément qu'il n'entretenait pas de relations avec elle. Simplement, cette restriction fait sans doute partie des usages hiérarchiques à respecter puisque seul Pharaon peut apparaître devant un dieu.

« ment de rites précis, les parti­ culiers doivent œuvrer dans le même sens, en participant à la vie de la communauté d'une part , mais aussi en lut­ tant, à leur niveau et quoti­ diennement, contre les for­ ces du chaos : dans le cercle familial notamment , en re­ poussant maladies et dis­ cordes.

Ils invoquent donc di­ vinités et génies protecteurs par des actes magiques et cultuels pour la protection de la maison et la famille.

Le rôle des ancêtres est de ce fait primordial, et c'est pour­ quo i ils sont souvent sollicités et régulièrement honorés.

l'é volution des c royance s E n fin de compte, avant l'époque ramesside, l'aide divine était due à toute per- sonne qui respectait la maât et de qui connaissait les for­ mules magiques adéquates; à la fin du Nouvel Empire, cette protection est un pri ­ vilège accordé, une faveur divine.

En outre, si jusque­ à on avait plus particu ­ lièrement recou rs dans la vie de tous les jours à des entités plus pro­ t ches des hommes, tels Bès : et Thouéris, les divinités ~ comme Hathor , ou aux ancêtres, le rôle du dieu céleste su- prême se limi­ tait à la pro ­ tect ion du monde et de l'État et il n'in-. »

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