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Les évangelistes: Jean, Luc, Marc, Matthieu

Publié le 22/02/2012

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Tous quatre comptent parmi les douze apôtres qui entourent Jésus-Christ. Tout quatre sont les auteurs des seuls Évangiles admis par l'Église et qualifiés de canoniques par elle. Ils sont donc l'un des éléments fondamentaux de la Loi ecclésiastique. Les autres évangiles, non canoniques, comme celui de Thomas, de Nicodème ou encore selon les Égyptiens, etc. sont qualifiés d'évangiles apocryphes. Le terme " apocryphe " dérive du latin ecclésiastique qui est celui de saint Augustin. Les quatre Évangiles constituent la première partie du Nouveau Testament. Ils sont dans l'ordre ceux de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean. Ils furent écrit dès les années 50 après Jésus-Christ. Ils constituent avec les Actes des Apôtres, les Épîtres ­ au nombre de vingt et une ­ et l'Apocalypse, le Nouveau Testament. Jean, frère cadet de saint Jacques le Majeur, est le seul des apôtres qui, auprès de la Vierge Marie, mère du Christ, est présent au calvaire. C'est lui qui a écrit : " Dieu est amour ". Il est l'auteur d'Épîtres qui affirment la primauté de l'amour chrétien et écrit à Patmos l'Apocalypse qui promet aux martyrs la consolation divine. Il semblerait qu'il soit mort à Éphèse vers l'an 101. Il est représenté par un ange.

« LES ÉVANGÉLISTES L'ÉVANGILE, c'est la Bonne Nouvelle.

Q_uel fut, aux premiers jours de la prédication chrétienne, le contenu de cette Bonne Nouvelle? Ecoutons saint Pierre complétant, entre l'Ascension et la Pente­ côte, le collège des Douze que la déjection de Judas avait réduit à onze.

« Q_u 'un autre prenne sa charge, dit-il en citant le psaume r og.

Q_ue, parmi les hommes qui jurent des nôtres tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu avec nous avant de nous quitter, c'est-à-dire depuis le baptême de Jean jusqu'aux jours de l'Ascension, il y en ait un qui devienne avec nous témoin de sa résurrection (Actes r, 20-22).

» Ainsi, qui reçoit le ministère du témoignage apostolique doit être à même de proclamer devant ses frères les hommes que le Seigneur Jésus est bien ressuscité et de manifester, en cette résurrection, le sommet lumineux d'une série d'autres faits significatifs se succédant, dans la vie de Jésus, depuis son baptême par Jean jusqu'à son Ascension.

Consacrés par la puissance divine qui éclate en la résurrection, tous ces faits doivent donner à quiconque en reçoit le témoignage la conviction que Jésus fut le Christ, le fils du Dieu vivant.

La proclamation de cette « Bonne Nouvelle »fut d'abord, et sera toujours d'abord, une procla­ mation orale.

L'apôtre la fait dans l'assemblée des croyants, qu'il s'agisse encore, comme ce jùt le cas aux toutes premières origines, de l'assemblée desjuifs, ou qu'il s'agisse ensuite de l'assemblée chrétienne.

De la sorte, tout évangile a nécessairement deux dimensions.

Par l'une il se rattache à ce dont il témoigne dans la vie ou dans l'enseignement de Jésus.

Pour l'autre il adapte ce témoignage à la situation spirituelle présente de telle communauté.

Saint Pierre vient de nous dire quel était, dès le commencement, le contenu essentiel de tout évangile considéré selon la première de ces deux dimensions.

Il est clair d'ailleurs que, même à ce premier point de vue, chaque témoin, précisément parce qu'il avait été témoin, mettait spontanément en relief tels ou tels traits qui l'avaient frappe davantage.

A plus forte raison les divers témoins pouvaient-ils différer entre eux par ce qui leur semblait plus éclairant pour les besoins présents de telles ou telles communautés.

Tant qu'ils vécurent proches les uns des autres, les douze premiers témoins eurent cent occasions de confronter leurs souvenirs, de les compléter les uns par les autres, d'en dégager des dominantes communes.

Il s'opéra ainsi spontanément, sous l'inspiration de l'Esprit qui était dans l'Eglise, une première stylisation de cet évangile oral primitif et un premier classement de ses éléments majeurs.

Q_ue cependant cela ne se soit point fait d'une façon systématique qui rendrait suspecte la convergence essentielle de leurs dires, nous en avons pour preuves les nombreuses divergences de détail qui subsis­ tèrent entre les traditions issues de ce commun point de départ et aussi le fait que, un demi-siècle plus tard, saint Jean, le dernier témoin survivant, rapportera encore des traits dont ces premières traditions n'avaient pas fait état.. »

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