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Les jeunes Français et le catholicisme : le paradoxe des JMJ

Publié le 04/12/2018

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750 000 jeunes, dont 400 000 Français, se sont rassemblés à Longchamp, le samedi 23 août 1997 : le succès des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) a pris tout le monde de court. Succès paradoxal, dans un contexte de recul du catholicisme chez les jeunes, sans parler de la distance entre les mœurs juvéniles et les valeurs prônées par Jean-Paul II.

 

Comment l'expliquer ? Avant de proposer une interprétation, un bilan des attitudes religieuses des jeunes Français s’impose.

La participation des jeunes français aux JMJ s’inscrit dans ce contexte, mais elle a pris une ampleur inattendue, alors qu’elle s’annonçait limitée deux semaines auparavant. L’enthousiasme des premiers participants, la couverture de l’événement par les médias, la clémence du ciel, ainsi que le choix du pape d’éviter d’aborder les sujets litigieux, ont pu contribuer à ce succès mais ne suffisent pas à l’expliquer. Selon les premiers résultats de l’enquête effectuée par Danièle Hervieu-Léger, les participants déclarent être venus d’abord pour rencontrer des jeunes du monde entier, en second lieu pour vivre un événement exceptionnel, puis pour des raisons spirituelles, ensuite seulement pour rencontrer le pape. L’intérêt des jeunes pour ce que la sociologue appelle la « sociabilité 

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