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Les sectes offrent des alternatives à la société de consommation

Publié le 26/03/2019

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Les sectes offrent des alternatives à la société de consommation

Dans les années 70, de plus en plus de jeunes des nations industrialisées adhèrent à de nouvelles religions et à des sectes. Le désir d'autoréalisation et la recherche d'alternatives à la vie dans leur société d'abondance en sont les principaux motifs.

Bhagwan Shree prêche devant ses adeptes en Crète, 1986.

Au début des années 70, pour se démarquer des yuppies absorbés par leur carrière et par l'argent, un certain nombre d'intellectuels, universitaires, étudiants et artistes, s'adonnent à la délivrance méditative, pratique originaire de l'Inde. Rajneesh Chandra Mohan, professeur de philosophie, affirme avoir bénéficié d'une expérience d'illumination au début des années 50, et commence à rassembler des disciples autour de lui. En 1974, il fonde à Poona, en Inde, une ashram, sorte de monastère où se retrouvent ses fidèles. Les enseignements du gourou, appelé « Bhagwan », se répandent alors dans le monde entier.

 

Ce sont principalement des Allemands et des Américains du Nord qui viennent en pèlerinage en Inde pour suivre le précepte suivant : « Vivre complètement relaxé ici et maintenant » et penser à son développement personnel. Outre la spiritualité orientale, la psychanalyse occidentale, les formes de thérapie accompagnées de danse et de musique, la sexualité libre jouent un grand rôle. Vivre intensément ses propres besoins doit permettre aux Sanyasins, les disciples du Bhagwan, de se rapprocher de leur libération. Extérieurement, ils montrent leur appartenance en portant des vêtements rouge orangé et une mala, chaîne en bois à laquelle est attaché le portrait de leur idole. Ils prennent également un nouveau nom indien. Comme pour les autres sectes, le gourou vit luxueusement, financé par ses disciples.

 

À la suite de difficultés avec la fiscalité indienne, Bhagwan émigre aux États-Unis. À Antelope, dans l'Oregon, les Sanyasins construisent une nouvelle ville : Rajneeshpuram. Le maître se retire dans un silence de quatre ans et rentre à Poona après un différend avec les autorités américaines au milieu des années 80.

Il y meurt en 1990. Depuis, la vie de l'ashram se poursuit en mélangeant spiritualité et loisirs, appelés << zen-nis » dans leur jargon, mot venant de « zen » et de « tennis ».

« Bhagwan Shree prêche devant ses adeptes en Crète, 19 86.

Les sectes off rent des alternative s à la soci été de consom mation Dans les années 70, de plus en plus de jeunes des nations industri alisées adhèrent à de nouv elles religions et à des sectes.

Le désir d'autoréa lisation et la recherche d'alternatives à la vie dans leur société d'abondance en sont les principaux motifs.

A u début des années 70, pour se démarquer des yuppie s absorbés par leur carrière et par l'argent, un certain nombre d'intellectuels, universi­ tai res, étudia nts et artis tes, s'adon­ nen t à la dél ivrance méditativ e, prat ique originaire de l'Inde.

Rajneesh Chandra Mohan , profes­ seur de philosophie, affirme avoir bénéficié d'une expérience d'illumi­ nation au début des années 50, et commence à ras sembler des disciples autour de lui.

En 1974, il fonde à Poona, en Inde, une ashram, sorte de mona stère où se retrouvent ses fidèles.

Les enseignem ents du gou­ rou, appelé « Bhagwan », se répan­ dent alors dans le monde entier.

Ce sont princip alemen t des Allemands et des Américains du Nord qui viennent en pèlerinage en Inde pour suivre le précepte suivant : « Vivre complètement relaxé ici et main tenant » et penser à son développement personnel.

Outre la spiritual ité orientale, la psyc hana lyse occidentale, les formes de thérapie accompagnées de danse et de musique, la sexualité libre jouent un grand rôle.

Vivre intensément ses propres besoins doit perm ettre aux Sanyasins, les disciples du Bhagwan, de se rapprocher de leur libération.

Exté rieur emen t, ils montrent leur ap par tenanc e en portant des vête ments rouge orangé et une mala, chaîne en bois à laquelle est attaché le portrait de leur idole.

Ils prenn ent égalem ent un nouv eau nom indien.

Comme pour les autres sectes, le gourou vit luxueusement, financé par ses disciples.

À la suite de difficultés avec la fiscalité indienne, Bhagwan émigre aux État s-Un is.

À Antelo pe, dans l'Oregon, les Sanyasins construisent une nouv elle ville : Rajnee shpuram.

Le maître se retire dans un silence de quatre ans et rentre à Poona après un di fférend avec les autorités américaines au milieu des années 80.

Il y meurt en 1990.

Depuis, la vie de l'ashram se poursuit en mélangeant spiritualité et loisir s, appelés >.

En 1993, la secte armée se retranche dans son ranch de Waco au Texas.

Au bout d'un siège de 51 jours mené par le FBI, l'assaut est donné.

Le ranch est alors incendié.

Il y a plus de 80 victimes.

1954 La secte Moon Le Coréen Sun Myung Moon fonde la secte qui porte son nom.

Elle se rend célèbre pour ses mariages collectifs.

Moon, presbyté rien, se sent investi d'une grande mission depuis une vision survenue en 1936.

L'objectif de l'églis e Moon est un monde parfait, sans péché et uni sous la domination de la famille de son fondateur.

De nombreuses entreprises, 197 1 des organisations politiques, Sun Myung Moon sociales et culturelles y adhè- rent.

Le nombre de ses adeptes est évalué à 200 000 dans le monde entier, 2 mil lions si l'on en croit l'église Moon.

1955 La Scientologie L'église de Scientologie est fondée aux Ëtats -Unis.

Elle se réfère à l'auteur de science­ fiction Lafayette Ronald Hubbard qui met au point en 19 50 ce qu'il appelle la di anétique ou science de l'esprit humain.

En guise de structure, il invente la sciento­ logie, apprentissage du savoir.

L'église de Scientologie est avant tout une entreprise commerciale.

Les cours pour accéder à la libération de soi coûtent de fortes sommes.

Le nombr e des adhér ents est évalué à 6 millions.

1958 Le Temple du peuple Jim Jones, qui s'autoproclame messie des pauvres, des gens brisés et des exclus, fonde sa secte qu'il baptise People's Temple.

En 1973, il crée la commune de Jonestown dans la jungle du Guyana.

Le 19 novembre 1978, il recom­ mande à ses adeptes de se sui· eider en absorbant du cyanure de potas sium.

Ceux qui tentent de fuir sont abattus.

912 femmes, hommes et enfants périssent ainsi.

Lafayette Ronald Hubbard 55. »

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