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Les tashi takgay, les huit signes de bon augure Omniprésents dans la vie spirituelle tibétaine, ces huit emblèmes, ou tashi takgay, trouvent leur origine dans un moment capital de la vie du Bouddha historique.

Publié le 05/04/2015

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Les tashi takgay, les huit signes de bon augure Omniprésents dans la vie spirituelle tibétaine, ces huit emblèmes, ou tashi takgay, trouvent leur origine dans un moment capital de la vie du Bouddha historique. Il est dit qu'à l'aurore qui suivit la fameuse nuit sous l'arbre de Bodh Gayâ, quand le prince ascète atteignit enfin son but, la joie et l'allégresse se répandirent dans tous les royaumes de l'Univers. Et pour manifester ce grand bonheur, les êtres célestes accoururent, chargés d'une myriade de présents pour l'Éveillé. La mémoire des siècles et des hommes en a retenu quelques-uns, jugés essentiels et devenus emblématiques de la vénération témoignée au Maître. Ces symboles se plient à toutes les fantaisies de l'expression. Ils peuvent être façonnés en bijoux, sculptés dans le bois, imprimés sur le papier ou le parchemin, ou même reproduits en simples décorations sur les obje...
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« bouddhiste ou la victoire de la Bonne Loi.

La Roue d’or enfin, chakra ou khorlo, est naturellement celle de l’enseignement (dharma), à pratiquer assidûment pour accéder à l’Éveil.

Elle représente l’unité de toutes les choses et demeure le symbole par excellence de la doctrine. Dans la tradition tibétaine, il n’est pas rare d’associer aux huit signes de bon augure les sept joyaux, saptaratna ou rinchen nadun, qui sont les attributs du chakravartîn, ou roi du monde.

Ce personnage mythique est impartial et juste, magnanime et lettré, protecteur de la veuve et de l’orphelin comme le sont tous les princes de légende ; ces qualités exceptionnelles s’appliquent en bonne logique au Bouddha. Cette série indispensable à la gloire du monarque universel comprend naturellement la Roue, chakra ou khorlo ; le Précieux Joyau, ratna ou norbû, qui exauce tous les désirs, et qui est aussi l’un des noms que ses fidèles donnent au dalaï-lama ; la reine magnifique, rani ou tsunmo ; le meilleur ministre civil, mantrim ou lönpo, administrateur hors pair sans lequel il n’est point de grand roi ; le meilleur éléphant blanc, hâti ou langpo, dont la force est précieuse à l’heure des combats ; le coursier le plus rapide, ashva ou tamchog, qui fait merveille aux joutes festives ou à la tête des troupes en bataille ; enfin, le meilleur commandant militaire, senapati ou magpon rinchen, pour garder l’empire.

Parfois, un huitième personnage emblématique s’ajoute à ces sept insignes royaux : le meilleur grand argentier, khyimdag, qui tient les cordons de la bourse en toute justice et veille en toute équité au bien-être des sujets du souverain. Très populaires et largement répandus, les huit signes de bon augure et les sept joyaux peuvent apparaître seuls ou en groupe, voire en ordre dispersé, selon le bon vouloir ou la nécessité du moment.

À l’occasion d’événements particuliers, un mariage par exemple, les huit emblèmes de bon augure se combinent en une seule composition, riche de toutes les significations qu’ils véhiculent, et que l’on appelle takged punzo.. »

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