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L'hindouisme

Publié le 30/04/2013

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  L’HINDOUISME     «Mais quand fut le commencement? À nul instant dans le Temps, Car le commencement Est à tous les instants Le commencement toujours fut, Toujours est et toujours sera.«[1]   Pour bien comprendre les pages qui suivront, il faut savoir quelles sont les cinq composantes d’une religion. Ce sont : les récits, les rites, le sacré, les règles et l’institution. L’analyse approfondie de ces cinq composantes nous permettra de mieux comprendre l’univers de la religion hindoue.   INTRODUCTION: Aujourd’hui, nous constatons que les frontières occupent une grande place dans la société. En effet, nous aimons délimiter, classer ou hiérarchiser. Nous faisons le tri sans cesse. Le tri entre le vrai et le faux, entre le juste et l’injuste entre l’homme et la nature, etc. Quant à l’hindouisme, il est complètement l’inverse de notre mode de vie. Dans l’hindouisme, il est important d’effacer les barrières, les distinctions afin de réaliser le but ultime : la fusion avec le Tout.   Avant de plonger dans l’étude des cinq composantes, il faut savoir certaines choses sur la religion hindoue. L’hindouisme n’a pas un fondateur humain comme le christianisme (Jésus), l’islam (le prophète Muhammad) ou le bouddhisme (Gautama Buddha). « Cette religion n’a jamais eu de commencement. Elle a émergé de la variété des croyances et pratiques religieuses de chacun des groupements humains qui peuplaient la terre des Indes. «[2] Le plus grand nombre de gens pratiquant l’hindouisme se trouve en Inde, le berceau de cette religion. En effet, la tradition religieuse est pratiquée par plus de « 80% de la population, soit environ 800 millions «[3] de personnes. Plus on se renseigne sur cette religion, plus on constate que ce n’est pas seulement une religion. C’est une « philosophie, une attitude intérieure et un système social. « [4] 1)   RÉCITS : MYTHES, TEXTES SACRÉS ET ÉPOPÉES La religion hindoue est une religion très riche en littérature. Nous y retrouvons des textes sacrés transmis de siècles en siècles, de génération en génération. De même, nous y retrouvons de très longs poèmes épiques. Pour terminer, la littérature religieuse hindoue contient un grand nombre de mythes qui nous informent sur la création du monde et sur la création des Dieux et Déesses.   MYTHES  D’où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous? Afin de répondre à ces questions, les hindous d’autrefois se sont servis des mythes. Les mythes se divise en 5 types : cosmogonie, théologie, anthropologie, étiologie et eschatologie. a)    Cosmogonie (explique la création du monde et son organisation) + Eschatologie ( explique la fin et ce que s’y produit après) Le mythe qui explique le mieux la création du monde, son organisation et sa fin est, d’après moi, le mythe de la trinité hindoue – la Trimurti. Ce mythe nous parle de 3 Dieux qui forment l’Être suprême. Ce sont : Brahma, Vishnou et Shiva. « Au sein de la trinité, Brahma occupe le rôle du créateur de l’Univers. «[5] Au début de chaque cycle cosmique, il crée un nouveau monde. Par contre, Brahma n’est pas adoré autant que les autres divinités, car il a accompli sa tâche : créer le monde. Suite à Brahma, il y a Vishnou. Ce Dieux est responsable du maintient d’un bon ordre du monde, la création de Brahma. Donc, nous pouvons dire qu’une fois que Brahma crée le monde, Vishnou doit assurer l’évolution de la création. Finalement, le dernier des Dieux de cette trinité est Shiva. Shiva est responsable de détruire l’Univers à la fin de chaque cycle cosmique. « Dans les textes sacrés, Shiva possède 1008 nom, dont celui de Nataraja (Seigneur de la danse), car à la fin du cycle cosmique, il détruit le monde au moyen de la danse. «[6] Un autre mythe qui explique la création du monde est « caractérisé par le recours constant au chiffre 7. « [7] Le mythe nous apprend que lorsque le monde fut créé, il était en forme d’œuf. L’œuf était divisé en deux parties. La partie supérieure était divisée en sept zones : les 3 premières représentaient le ciel, la terre et l’aire tandis que les quatre autres représentaient la demeure des Dieux. La partie inférieure de l’œuf est divisée aussi en sept zones. Par contre, ces zones ne sont pas des endroits où règne le bonheur. Ce sont les régions infernales habitaient par les serpents et les autres créatures. « Au dessous de l’œuf,  nous retrouvons l’Océan primitif, formé par sept autres zones infernales. La Terre est divisée en sept continents entourés de sept mers. «[8] b)    Théogonie (explique l’origine des Dieux ainsi que leur rôles) + Anthropogonie (explique l’origine des hommes) Étant suprême et créateur, Brahma est le maître de la Terre. Il est le premier Dieu de tous les Dieux et il donna naissance à tout ce qu’il existe. Afin de créer tout cela, il a premièrement laissé l’obscurité envahir son corps jusqu’au moments où les démons sorti de sa cuisse. Il a abandonné ce corps qui est devenu la nuit. Ensuite, il s’est introduit dans un autre corps. Dans ce corps, il trouva du plaisir. Alors, les Dieux, gourmands et jouisseurs, sont nés de sa bouche. Le corps du plaisir devint le jour. De nouveau, ne s’arrêtant pas, Brahma prit un autre corps duquel apparurent les ancêtres. Ce corps devint le crépuscule. Du quatrième corps qui devint l’aube, ce sont les hommes qui sont sortis. Le jour, le hommes ont le pouvoir alors que la nuit, les ancêtres prennent le dessus. Content de son œuvre, Brahma fait en sorte que toutes les créations possèdent un karma afin qu’elle puissent renaître éternellement en respectant le dharma. Depuis, il en va ainsi de la vie[9] c)     Étiologie ( explique pourquoi les choses (langues, animaux, etc.) se trouvent sur Terre) Le mythe parfait pour expliquer la présence de tout ce qui nous entoure sur Terre  est : LE DÉMEMBREMENT DU PURUSHA.  « Ce mythe décrit un sacrifice offert Dieux par les Dieux eux-mêmes. «[10] L’être qui est sacrifié durant cet hymne, n’est l’autre que l’Homme, autrement appelé Purusha. Purusha signifie « tout ce qui est, ce qui fut et ce qui sera «. En sacrifiant cet être, une substance a été obtenue. Cette substance servira à créer la vie sous toutes les formes : animaux de toutes espèces, hommes, lune et soleil, Dieux, vent, air, terre, ciel, etc.       ß Ce mythe[11] est une traduction de Jean Varenne.     TEXTES SACRÉS « Les textes les plus importants et les plus anciens sont les quatre Samhitâ (recueils) qui s’appellent : les quatre Veda. «[12] Ce sont les Aryens, un peuple indo-européen, qui ont apporté ces ouvrages écrits entre 1500 et 500 avant Jésus-Christ. Les Veda représentent « un ensemble scripturaire, comparable à la Bible par son ancienneté, sa taille et sa qualité littéraire. «[13] L’hindouisme a comme principale source les donnés mythiques, liturgiques et spéculatives de ces ouvrages.             Les Veda sont divisés en quatre catégorie : Le Rig-Veda ou « Véda des strophes « - c’est « le plus ancien document des littératures indiennes. «[14] Ce document comporte environ mille hymne aux divinités. Le Yajur-Veda ou « Véda des formules « - ce document représente le livre des formules rituelles. Le Sâma-Veda ou « Véda des mélodies « - ce document est un « recueil de strophes empruntées, en presque totalité, au Rig-Veda. «[15] Ces strophes sont utilisées lors de l’exécution des chants sacrés. L’Atharva-Veda – ceci est aussi une sorte d’analogue au Rig-Veda, mais de « caractère partie magique, partie spéculatif. «[16]   Les Veda ne sont pas les seuls textes sacrés. Il y en a d’autres qui ont suivi après. Ce sont les Brahmana, les Aranyakas et les Upanishads. Les Brahmana sont des traités, écrits en prose, qui expliquent le lien entre les rituels et la mythologie. Les Aranyakas sont aussi des textes explicatifs dont le « contenu est davantage centré sur l’intériorisation des rituels au moyen de la méditation. «[17] Les Aranyakas sont aussi appelés « écrits de la forêt «, car il « ne peuvent pas être étudiés dans le village, mais seulement à l’extérieur, dans le recueillement. «[18] Finalement, il y a les Upanishad, la conclusion des Veda. L’enseignement des Upanisad est, encore aujourd’hui, au cœur de la foie des Hindous. Les connaissances apprises suite à la lecture des ces textes permettent d’atteindre la libération. Ce qui est intéressant, c’est que les Upanishad sont différent des autres textes sacrés. « Leur beauté poétique est l’un des sommets de la littérature orientale. «[19]   LES ÉPOPÉES Les épopées les plus connus de la culture indienne sont : le Mahabharata et le Ramayana. Ces poèmes épiques ont été rédigé entre le 5e siècle avant Jésus-Christ et le 5e siècle de notre ère. Mahabharata – cet écrit très volumineux, environ 100 000 strophes, traitent essentiellement des batailles que se sont menées deux clans d’une même grande famille : les Pandava du Nord, et leurs cousins les Kaurava du Nord-Ouest. Le texte est envahi par la religion. Un des sujets importants est le dharma. Cette épopée a une grande influence sur les Hindous, car « elle est accessible à tout le monde, contrairement aux Veda qui sont accessibles seulement aux castes supérieures. «[20] Ramayana – ce récit nous raconte l’histoire de l’incarnation de Vishnou, le prince Rama. Ce prince doit traverser un grand nombre d’épreuves. Par exemple, « pour sauver sa bien aimée Sita, il doit renoncer à son trône, s’exiler dans la forêt et se battre en duel avec Ravana «[21] qui a volé son amoureuse.   2)   RITUELS, RITES, PRATIQUES ET FÊTES RELIGIEUSES La vie religieuse hindoue est remplie de fêtes, de rites et de rituels. Les fêtes célèbrent telle ou telle divinité et les rites permettent à la personne de s’approcher du sacré. Mais peu importe le chemin choisi pour parvenir à libérer son esprit, « la pûjâ, rituel d’adoration du Dieu dans une image ou un symbole le représentant, est au cœur de ses pratiques. «[22]   RITUELS, RITES ET PRATIQUES Les rituels de l’hindouisme peuvent être personnels ou publiques. Ils peuvent se faire autant à la maison qu’au temple. Par exemple, au temple,  il n’y a pas de cultes collectifs. Habituellement, la personne ne s’assoit pas, mais reste debout et contemple l’image d’une divinité. De petits rassemblements sont permis lorsque les gens viennent écouter un maître spirituel ou lorsqu’ils viennent chanter les chants religieux traditionnels. Le port des chaussures est interdit dans le temps, car d’après la coutume, en se débarrassant des souliers, « on se débarrasse temporairement de la saleté et de la poussière qui constituent les pensées, les préoccupations et les passions. «[23] Au temple, le geste religieux le plus souvent pratiqué consiste à faire une offrande à une divinité. L’offrande est souvent composé de fleurs et de fruits. Avant de faire l’offrande, la personne doit contempler la divinité. Après que l’offrande est bénie, elle est redonnée au fidèle. Par contre, à la maison, le divinité est considérée comme un invité royal. Les membres de la famille allument chaque jour une lampe à huile ou des bâtons d’encens devant l’image divine. Ils lui font des offrande de fruit ou d’autres nourritures. Souvent, un meuble de rangement est réservé à ce culte domestique. Les rituels hindous rythment la vie religieuse. Traditionnellement, il y a seize sacrements principaux au cours de la vie : Garbhâdhâna – ceci est un rituel de purification qui précède la conception. Ce rituel est accompli après les premi&e...

« Avant de plonger dans l'étude des cinq composantes, il faut savoir certaines choses sur la religion hindoue. L'hindouisme n'a pas un fondateur humain comme le christianisme (Jésus), l'islam (le prophète Muhammad) ou le bouddhisme (Gautama Buddha).

« Cette religion n'a jamais eu de commencement.

Elle a émergé de la variété des croyances et pratiques religieuses de chacun des groupements humains qui peuplaient la terre des Indes. »[2] Le plus grand nombre de gens pratiquant l'hindouisme se trouve en Inde, le berceau de cette religion.

En effet, la tradition religieuse est pratiquée par plus de « 80% de la population, soit environ 800 millions »[3] de personnes.

Plus on se renseigne sur cette religion, plus on constate que ce n'est pas seulement une religion. C'est une « philosophie, une attitude intérieure et un système social.

» [4] 1)   RÉCITS : MYTHES, TEXTES SACRÉS ET ÉPOPÉES La religion hindoue est une religion très riche en littérature.

Nous y retrouvons des textes sacrés transmis de siècles en siècles, de génération en génération.

De même, nous y retrouvons de très longs poèmes épiques. Pour terminer, la littérature religieuse hindoue contient un grand nombre de mythes qui nous informent sur la création du monde et sur la création des Dieux et Déesses.   MYTHES  D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous? Afin de répondre à ces questions, les hindous d'autrefois se sont servis des mythes.

Les mythes se divise en 5 types : cosmogonie, théologie, anthropologie, étiologie et eschatologie. a)    Cosmogonie (explique la création du monde et son organisation) + Eschatologie ( explique la fin et ce que s'y produit après) Le mythe qui explique le mieux la création du monde, son organisation et sa fin est, d'après moi, le mythe de la trinité hindoue - la Trimurti.

Ce mythe nous parle de 3 Dieux qui forment l'Être suprême.

Ce sont : Brahma, Vishnou et Shiva. « Au sein de la trinité, Brahma occupe le rôle du créateur de l'Univers.

»[5] Au début de chaque cycle cosmique, il crée un nouveau monde.

Par contre, Brahma n'est pas adoré autant que les autres divinités, car il a accompli sa tâche : créer le monde.. »

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