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L'inquisition

Publié le 04/04/2012

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          I.            Une organisation judiciaire puissante

 

L’établissement d’une inquisition permanente est considérée comme le seul moyen de pallier la « menace « des conversos, ces Juifs devenus chrétiens catholiques accusés d’hypocrisie et de continuer les pratiques juives en cachette, ce qui déstabiliserait l’homogénéité de la chrétienté dans la péninsule ibérique.

 

A)     Une organisation très rigoureuse et hiérarchisée : tribunaux, conseil de la générale et suprême inquisition

 

- l’inquisition supplanta entièrement le tribunal ancien qui avait fonctionné dans le royaume d’Aragon depuis 1238

- 17 oct. 1783 : Torquemada est élu grand inquisiteur de castille

à Le mandat s’étendit à toute l’Espagne

- l’inquisition était essentiellement un tribunal ecclésiastique dont l’ Eglise de Rome assumait l’entière responsabilité

- archevêque de Séville : Pedro Gonzales de Mendoza, véritable fondateur de l’inquisition

- 1483 = l’organisme central du nouveau tribunal avait reçu le nom de Conseil de la Suprême et Générale Inquisition, s’ajoutant aux quatre conseils administratifs

« B) Ses actions nombreuses et omniprésentes : arrestation, répression, procès et peines, autodafés - politique officielle  élan initial à un espionnage dévastateur - lorsque les inquisiteurs s’installaient dans une région pour y instrumenter, ils proclamaient généralement un « temps de grâce » initital durant lequel ceux qui confessaient spontanément leurs erreurs étaient assurés de l’immunité = 40 jours, l’autodénonciation finit par se pratiquer sur une grande échelle - edit de foi : suppression du « temps de grâce » + menace de la peine d’excommunication pour ceux qui ne dénonceraient pas les hérétiques : obligation de dénoncer - avant qu’une arrestation soit opérée, les preuves testimoniales concernant l’affaire était soumise à une commission de théologiens, qui en qualité de censeurs ( calificadores) décidaient si les accusations impliquaient l’hérésie. - si les calificadores jugeaient que celle-ci était suffisamment prouvée, le procureur formulait une demande d’arrestation de l’accusé qui était alors incarcéré.

Souvent, l’arrestation précédait l’examen, ainsi des prisonniers étaient retenus dans les geôles sans aucune accusation - toute arrestation s’accompagnait de la saisie immédiate des biens de l’accusé: toute sa possession était confiée aux officiers de l’ inquisition en attendant qu’on ait statué son cas. Tant que l’accusé restait en prison, les frais de son entretien étaient pris sur ses bien sequestrés qui généralement étaient vendus. - les prisonniers étaient complètement coupés de tout contact avec l’extérieur et de l’enceinte même de la prison, isolés les uns des autres - règlement : interdiction d’assister à la messe et de recevoir les sacrements = pas de réconfort spirituel. - taux de mortalité constant dû à la maladie et au manque d’hygiène - aucun mode de torture particulier utilisé : 3 principaux : garrucha, toca et potro ( j’expliquerais) - pas de limite d’âge ni de bornes aux tortures - autodafé : sort de la victime condamnée  caractère privé pour faute légère « auto particular » ou caractère public pour faute grave « auto publica » -aux yeux de l’inquisition, la peine prescrite représentait une pénitence, le tribunal voulait absolument extorquer des aveux accompagnés du désir de faire pénitence  autodafé : expression publique du repentir des péchés commis et de la haine qu’inspiraient l’hérésie et tous ceux qui assistaient à la cérémonie bénéficiaient de 40 jours d’indulgence. - autodafés : parfois, conversion in extremis d’hérétiques endurcis - « réconciliation » = retour du pécheur dans le sein de l’ Eglise après l’accomplissement de sa pénitence mais le pénitent était condamné à la confiscation ou à la détention -quiconque retombait dans ses fautes devait être envoyé au bûcher - san-benito : robe de pénitence, vêtement jaune marqué d’une ou deux crois en diagonales  condamné à être porté en signe d’infamie (qqns mois à la vie entière).

Ceux devant être relâchés à un autodafés = san-benito noir avec des flammes et des démons.

Obligation de le porter chaque fois qu’ils sortaient de chez eux - emprisonnement = quelques mois voire vie entière.

1488 = les inquisiteurs pouvaient condamner la victime à demeurer enfermée dans sa propre demeure, hôpital, couvant => manque de place dans les prisons - galère = imaginé par Ferdinand le Catholique = source de main d’ œuvre bon marché en lui évitant de recourir ouvertement à l’esclavage.

Ne dure jamais plus de six ans et disparaît en 1750 - flagellation = « condamnation à être fouetté à travers les rues » = monté sur un âne, la victime était flagellé à travers les rues de la main du bourreau.

Les passants et les enfants. »

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