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Târâ-Dolma, la Grande Divinité Gardienne, protectrice et salvatrice étroitement associée à Chenrésig, Târâ-Dolma est quasiment inséparable du bodhisattva de la compassion.

Publié le 05/04/2015

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Târâ-Dolma, la Grande Divinité Gardienne, protectrice et salvatrice étroitement associée à Chenrésig, Târâ-Dolma est quasiment inséparable du bodhisattva de la compassion. Elle personnifie l'aspect féminin de sa sollicitude et elle l'assiste activement. Considérée comme la force, la puissance ou l'énergie de la divinité, elle est par essence dynamique. Dès lors, on ne s'étonnera pas qu'elle soit représentée sous vingt et une formes différentes, variant par la couleur, la posture et les attributions, quand bien même elle demeure toujours et avant tout " Celle qui sauve ". Diverses légendes se rattachent à sa naissance, toujours étroitement liée à Chenrésig. Certaines disent que Târâ-Dolma est née d'une larme d'Avalokiteshvara, effaré un instant devant l'ampleur de sa mission ; d'autres racontent qu'un rayon bleu émanant de l'oeil de la divinité l'a engendrée, et d'aucunes prétendent que d'une larme de Chenrésig serait sorti un lotus où Târâ aurait aussitôt fait son apparition. C'est au Tibet qu'elle compte le plus grand nombre de fidèles, ayant été largemen...

« Expression de la force d’amour de la Târâ primordiale, Kurukullâ la rouge est un aspect apaisé, mais l’arc dont elle est souvent munie et sa couronne de crânes renvoient à la vigueur de ses actions. La Târâ blanche, que l’on appelle parfois Sitatârâ, se distingue, dans le bronze ou toute autre matière à sculpture non colorée, par ses sept yeux : une paire normale, un œ il dans chaque main, un sur la plante de chaque pied, et un au front.

En peinture ou en broderie sur le tissu (thangka) ou fresque sur les murs, ses multiples yeux sont toujours soigneusement indiqués.

Elle est considérée comme la protectrice par excellence du pays, à la fois gardienne de ses traditions bouddhistes et salvatrice pour les fidèles qui n’hésitent jamais à lui lancer un appel au secours même pour les menues peines du quotidien. Douée des pouvoirs les plus divers, Târâ garde de toutes les peurs.

Il suffit que le fidèle l’appelle à la rescousse pour qu’elle arrive, prête à le tirer des pires situations.

Elle protège pêle-mêle de la peur des lions, des éléphants, des serpents venimeux ou des brigands.

Mais elle ouvre aussi la porte d’un donjon impénétrable et fait disparaître les fers qui entravent le prisonnier, ou elle guérit de la lèpre.

Il lui appartient également de préserver de la peur de la mort, d’affranchir de la douleur, de mener les aspirants jusqu’à la perfection de l’accomplissement suprême.

Elle est réputée d’une efficacité sans égal contre l’éclair, la furie océane ou le feu. D’après le Tantra de Târâ, dans la nuit des temps, à l’époque du Victorieux surnommé “ Lumière des divers mondes ”, par ses actions méritoires et sa ferveur, la princesse Lune de Sagesse fut encouragée à prier pour renaître homme afin de pleinement s’éveiller.

Elle répondit : “ Dans cette vie point de distinction entre ‘masculin et ‘féminin, pas plus qu’entre ‘soi et ‘personne, si bien que s’attacher à l’idée même est sans objet.

Les êtres à l’esprit faible se laissent piéger par cette illusion.

Et comme nombreux sont ceux qui souhaitent atteindre à l’éveil sous forme masculine, puis-je pour ma part œ uvrer dans un corps féminin au bien-être de tous les êtres jusqu’à épuisement du samsâra.

” C’est à la suite de ce v œ u que la princesse devint Târâ-la-Déesse. Il va de soi que, à l’instar de toutes les autres expressions emblématiques, les interprétations symboliques de Târâ et de ses vingt et un aspects s’approfondissent à mesure que le chercheur avance sur le chemin de la connaissance.

Enfin, l’étroitesse des liens entre Chenrésig-Avalokiteshvara et Târâ-Dolma fait naturellement de cette. »

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