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temple (architecture) - religion.

Publié le 24/05/2013

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temple (architecture) - religion. 1 PRÉSENTATION temple (architecture), édifice cultuel communautaire, demeure de la divinité ou de son image, dans lequel s'organise un rituel servi par une architecture cérémoniale spécifique d'une civilisation. À travers ses modes de construction et son plan programmatique, le temple reflète les cadres matériels et les conceptions religieuses et politiques d'une société, ainsi que les formes du pouvoir étatique. 2 PROCHE-ORIENT Selon les enseignements tirés des fouilles archéologiques, c'est en Mésopotamie que, dans le courant du IVe millénaire avant notre ère, sont élevés les premiers temples. Les temples archaïques de la civilisation sumérienne, durant laquelle s'organisent entre autres les cités-États d'Uruk, d'Ur, d'Eridu et de Lagash, dirigées par des prêtresrois, comprennent une chambre (cella) oblongue, équipée d'une table de sacrifice, et une abside rectangulaire où est situé l'autel. L'adjonction progressive, autour du sanctuaire, de nombreux entrepôts et ateliers ainsi que des logements du clergé aboutit à la constitution de véritables villes-temples. Après la période d'Uruk (3200-2800 av. J.-C.), les temples deviennent plus modestes. Leur plan reproduit celui de la maison à cour intérieure. Au fond de la cella à entrée latérale, l'image de la divinité est désormais placée sur un podium. Seul le prêtre y accède. Le temple d'Abou à Tell Asmar en Irak, édifié vers 2300 av. J.-C., constitue l'exemple type du sanctuaire dont les diverses chambres de culte, les salles secondaires et les appartements du clergé sont articulés autour de plusieurs cours intérieures. L'étape suivante montre des temples à cella transversale, précédée d'une antichambre. L'entrée axiale conduit directement à l'effigie du dieu, déposée dans une niche ouverte dans le mur du fond de la cella flanquée de pièces annexes. Le temple d'Ishtar à Babylone, édifié vers 500 av. J.-C., perpétue un modèle déjà mis en oeuvre dans le temple d'Enki à Ur quinze siècles plus tôt. Les ziggourats se sont développées parallèlement à ces types successifs de temples depuis le IIIe millénaire. Ce sont des tours-temples à étages accessibles par des escaliers et des rampes. Construite vers 600 av. J.-C. par Nabuchodonosor II, la ziggourat Etemenanki du sanctuaire de Mardouk, à Babylone, est probablement l'édifice qui a inspiré l'épisode biblique de la Tour de Babel. Sur une base carrée de 90 m de côté, elle compte sept étages dont les murs sont faits de briques émaillées. Au sommet, le sanctuaire aux murs bleus et au toit doré culmine à 90 m de hauteur. 3 ÉGYPTE Temple de Deir el-Bahari (Égypte) Reine égyptienne de la XVIIIe dynastie, Hatchepsout confie la réalisation de son temple funéraire à l'architecte Senenmout. L'édifice, bâti à Deir el-Bahari aux environs de 1500 av. J.-C., est doté de trois terrasses en gradins bordées de portiques ornés de reliefs évoquant les grands épisodes du règne d'Hatchepsout. Il est en partie taillé dans la montagne et muni d'une rampe centrale. Gian Berto Vanni/Art Resource, NY Le temple égyptien, demeure des dieux, n'est accessible qu'au pharaon, car il est lui-même divin, et aux prêtres de la divinité. Il ne subsiste pas de vestiges des sanctuaires les plus anciens, réalisés en bois ou en argile. Sous l'Ancien Empire (2649-2152 av. J.-C.), les temples des pyramides et des nécropoles sont voués au culte funéraire, dont le rituel essentiel est la dépose d'offrandes devant la grande stèle fausse-porte. Les temples du Moyen Empire (2065-1781 av. J.-C.) sont aussi mal connus. L'exemple le plus complet, ...
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« Temple d'Athéna Niké (Athènes, Grèce)Construit au V e siècle av.

J.-C., le temple d'Athéna Niké est un très bel exemple d'architecture ionique.

De dimensions modestes,l'édifice est remarquable par sa finesse et par sa position, au sommet du bastion sud-ouest de l'Acropole.

Ses frises et celles duparapet élevé au bord de la terrasse évoquent la guerre et la victoire.David Price Les premiers temples grecs construits en pierre apparaissent à la fin du VIIIe siècle av.

J.-C., date des plus anciens vestiges du temple d'Artémis à Éphèse.

Ils appartiennent à l'ordre dorique, dont les colonnes sont caractérisées par un chapiteau formé de l'échine et de l'abaque carré.

Les plus anciens temples conservés de ce type sont enGrande Grèce et en Sicile, à Sélinonte, à Paestum et à Agrigente. Plans de temples grecsLa principale innovation apportée par les Grecs à l'architecture religieuse est certainement le portique entourant la cella du temple quiabrite en son centre (le naos) la statue d'une divinité.

La colonnade périptère, parfaitement rythmée de fûts de bois puis de pierre,forme ainsi un écran entre le monde extérieur et l'espace sacré réservé au clergé.

Demeure d'un dieu ( Athéna, Zeus, Apollon… (, letemple contient son « idole » figurée sous des traits anthropomorphiques, dans une position hiératique, assise ou debout.© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. Le temple d'ordre ionique, marqué par une colonne plus élancée et un chapiteau à volutes, est plus récent.

Apparu au VIe siècle av.

J.-C.

en Asie Mineure, où les plus anciens vestiges se trouvent à Éphèse et à Samos, il est rare en Grèce continentale.

Là, les exemples les plus célèbres sont l’Érechthéion et le temple d'Athéna Niké, érigésau Ve siècle sur l'Acropole d'Athènes.

L'ordre corinthien, avec son chapiteau à feuilles d'acanthe et pousses en volutes, n'apparaît qu'à la fin du Ve siècle, dans l'ornementation intérieure de temples doriques ou ioniques ( voir colonne). Temple dorique de Ségeste (Sicile)Capitale des Élymes, un peuple allié des Athéniens, Ségeste possède un temple périptère qui est l'un des monuments les plussignificatifs de la Grande Grèce.Datant du v e siècle av.

J.-C., le temple de Ségeste présente la particularité de n'être doté que d'unebase, de 36 colonnes doriques et d'un fronton.

L'absence de toiture, de tracé de cella et d'information sur la divinité à laquelle il étaitdédié conduisent les archéologues vers différentes hypothèses quant à la nature de l'édifice : est-ce un temple grec inachevé ou unlieu de culte indigène à ciel ouvert, inspiré de l'art des colonisateurs ?Avec l'aimable autorisation de Stefanie Täumer La façade d'un temple grec, définie par l'un des trois ordres, est invariablement formée de trois éléments.

Le parvis à degrés, ou crépis, constitue le soubassement des colonnes, dont le nombre est un qualificatif de description : tétrastyle (4 colonnes), hexastyle (6), octostyle (8), décastyle (10).

La colonnade supporte l'entablement qui comprend l'architrave, les triglyphes et les métopes doriques ou la frise ionique.

La corniche, enfin, englobe le fronton triangulaire orné de reliefs sculptés ( voir art de la Grèce antique). Vestiges de Sélinonte (Sicile)Situés sur la côte sud-ouest de la Sicile, les vestiges du site antique de Sélinonte sont un témoignage de l'installation des Grecs en« Grande Grèce ».

Fondée vers 628 av.

J.-C., la cité a été détruite par les Carthaginois deux siècles plus tard.

Subsistent aujourd'huisept temples doriques, dont celui-ci, identifié sous le nom de temple E (67,7 m × 25,3 m).Gianni Dagli Orti/Corbis Le plan des temples grecs, majoritairement rectangulaire, n'est pas déterminé par les ordres, mais par l'agencement externe des colonnes.

Le temple in antis ne compte que deux colonnes en façade, placées entre les deux murs latéraux.

Si les colonnes, généralement au nombre de quatre, sont mises devant ces murs, il s'agit d'un templeprostyle. Quand l'édifice est entouré de colonnes sur les quatre côtés, c'est le temple périptère (le plus fréquent).

L'intérieur est subdivisé en deux salles d'inégale importance : le vestibule ou pronaos, et la cella ou naos, qui abrite la statue de la divinité et à laquelle les fidèles n'accèdent qu'exceptionnellement.

Les rites sacrificiels se pratiquent sur l'autel placé à l'extérieur, devant la façade du temple. 5 MONDE ROMAIN. »

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