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1648 : Arrestation de Broussel

Publié le 17/01/2022

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Alors qu'un Te Deum est chanté à Notre-Dame de Paris pour marquer la victoire de Lens, on arrête à son domicile, sur l'ordre d'Anne d'Autriche, l'un des plus anciens conseillers de la grande chambre du Parlement, Pierre Broussel. La régente n'admet pas les vingt-sept articles élaborés en commun par les trois cours souveraines que sont la Cour des comptes, la Cour des aides et le Grand Conseil, qui ont proclamé, entre autres, un droit de regard sur les finances de l'Etat et la liberté des personnes et des biens. Ils portent atteinte à l'absolutisme royal. Cette arrogance relève presque de la lèse-majesté. Le Te Deum ne suffit pas à ce que l'arrestation de Broussel passe inaperçue. A Paul de Gondi de Retz, coadjuteur de l'archevêque de Paris qui vient conseiller à la régente d'élargir Broussel, celle-ci rétorque : " Je l'étranglerais plutôt de mes propres mains. " Dans la nuit, des barricades se dressent à Paris. La libération de Broussel et celle d'autres conseillers, le 29, ne changent plus rien : la Fronde, qui est d'abord parlementaire, a commencé.

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