1984 Et Totalitarisme
Publié le 05/11/2012
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Pour la comparaison entre 1984 et les régimes totalitaires la relation est plus flagrante et même évidente, en effet Orwell s’inspire directement des ces régimes pour écrire son livre. Il faut préciser qu’ici on va surtout parler des régimes très totalitaires c’est à dire : le régime nazi, Stalinien ou même Nord-Coréen. Et comme si ces régimes n’étaient pas assez extrêmes Orwell les intensifie pour qu’ils deviennent abominable, de plus la force de ce livre, la vision effrayante, vient aussi du fait qu’Orwell s’inspire dans NOTRE passé proche (qui l’était encore plus lors de la publication) et que l’histoire ce passe dans Londres en effet le lieu est bien déterminé, contrairement à l’île d’Utopie où l’on sait vaguement qu’elle est près de l’Amérique. Dans le même ordre d’idée en Utopie la capitale s’appelle Amaurote qui en grec veut dire « ville sans population «, le fleuve Anhydre « sans eau « etc. More garde le mystère entre la fiction et la réalité tandis qu’Orwell dit clairement « attention ce que je dis n’est pas de la fiction c’est tout à fais réalisable ! «. Bon revenons aux régimes totalitaires. Premièrement, le livre commence par une description de la ville de Londres, qui petit à petit tombe en ruine, les maisons victoriennes
sont délabrées et à moitié détruites. Il y a aussi les « blocs «, immeubles en béton qu’on trouve partout dans ce Londres, ce genre de blocs on les trouve aussi en France, dans les banlieues vous me direz, mais il faut reconnaître qu’il sont devenus partie intégrante du paysage des villes de Russie ou des anciennes démocraties populaires. Le livre décrit aussi les ministères du parti de Big Brother, ce sont de grandes pyramides de béton de plus de 300 mètres de haut, eh bien il s’agit sûrement d’une coïncidence mais on peut la noter, il existe en Corée du Nord, une pyramide, de béton, et de 300 mètres de haut, construite par le parti nord-coréen pour célébrer la puissance du système. Enfin dernier point architectural, on apprends que Londres est tapissée de statues représentant Big Brother, évidemment on pense au statue de Lénine par exemple mais aussi celle que l’on pouvait trouver en Irak pour Saddam Hussein. Deuxièmement la politique économique de l’ANGSOC (le parti dans 1984) se base sur des plans triennaux comme en URSS avec les plans quinquennaux de Staline. De plus en Océania les productions d’objet de la vie courante comme les casseroles ou les bottes par exemple sont affichés partout et ce sont toujours des nombres impressionnants
il n’empêche que tout ces produits manquent affreusement, par exemple le héros, Winston Smith, utilise la même lame de rasoir depuis 6 mois. En URSS ou dans ses pays satellites on trouvait un fonctionnement similaire ; ces pays avaient beau avoir les meilleurs industries du mondes, les plus productives, dans les grandes villes on attendaient des heures devant les magasins pour avoir du sucre et il fallait commander sa nouvelle voiture au moins 5 ans à l’avance ! Troisièmement, le fonctionnement de l’ANGSOC est identique celui que pratiquait l’Allemagne nazis ou la Russie Stalinienne. Il y a d’abord la propagande qui occupe une grande place dans le livre d’Orwell, en effet on retrouve l’affiche de « Big Brother is watching you « partout, dans toutes les rues. D’ailleurs cette affiche fut plusieurs fois et de manières différentes illustrée ; ici on voit une affiche où Big Brother à le type Russe et à coté il ressemble plutôt à un certain Adolphe Hitler. Sur ces même affiches on voit que le dirigeant a un surnom « affectif « ici Big brother, en Russie Staline était appelé « le petit père du peuple «, en Allemagne on surnommait Hitler le « führer « le guide en français et enfin il y a aussi Mao qu’on appelait « Le Grand Timonier «.
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