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à cause du refus des communistes de dénoncer le pacte germano-soviétique

Publié le 29/10/2014

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Edouard Daladier (1884-1970) fut l'un des présidents de la République les plus controversés dans la mesure où son attentisme fut sans doute à la base de la cui­sante défaite de mai 1940.

Alors que la Tchécoslovaquie est la proie désignée de l'appétit d'Hitler, la France lâche son alliée par les ac­cords de Munich' signés dans la nuit du 29 au 30 sep­tembre 1938. Daladier obtient ainsi un délai bien peu utile. Malgré son manque de clairvoyance, il est ac­cueilli en héros par une France lasse de guerroyer et en proie à de nombreux problèmes internes. Les acquis de 1936 sont remis en cause et le climat social est tendu. Malgré tout, par l'adoption d'une politique néo-libé‑

rale, Daladier parvient à relancer l'économie fran­çaise et à provoquer le rapatriement des capitaux qui avaient fui le pays sous le gouvernement Blum.

 

Daladier ne consent à déclarer la guerre à l'Alle­magne que le 3 septembre 1939, deux jours après l'invasion de la Pologne. L'Angleterre fait de même et se range aux côtés de la France. Cependant, Daladier ne profite pas de l'avantage énorme qu'offre la situa­tion: la majorité des troupes allemandes se trouvent sur le front Est et la frontière franco-allemande est dégar­nie. Les forces françaises peuvent donc porter un coup terrible à l'Allemagne en attaquant dès septembre. Hélas, Daladier temporise. Espérant toujours une accalmie, il laisse la France s'enfoncer dans le doute et la "drôle de guerre" qui affaibliront psychologiquement les soldats français au moment de l'invasion. Il démissionne le 20 mars 1940 peu après la capitulation de la Finlande.

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