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à la suite de la guerre du Kippour

Publié le 29/10/2014

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La guerre du Kippour fut fatale à Golda Meir (1898­1978). Après avoir été successivement ambassadeur d'Israël en URSS (1948), ministre des Affaires sociales (1949-1956), ministre des Affaires étrangères (1956-1966), et secrétaire générale du Mapaï (1966­1969), elle fut appelée à diriger le gouvernement israélien en 1969. Elle le fit jusqu'en 1974.

Au cours de son mandat et en dépit de nombreuses pressions, Israël refusa de restituer les territoires con­quis durant la guerre des Six Jours en 1967. Le désir de revanche des nations arabes était immense.

Le 6 octobre 1973, alors qu'Israël fête le Yom Kip­pour (le Jour du grand pardon !), les forces égyp­tiennes, syriennes, jordaniennes et irakiennes at­taquent par surprise les frontières de l'Etat hébreu. Dans un premier temps, les Israéliens cèdent. Les Egyptiens contrôlent la rive est du canal de Suez et le plateau du Golan est le théâtre d'âpres combats. A par­tir du 10 octobre, les Israéliens lancent une contre-at­taque massive qui stoppe l'offensive sur le front syrien

puis renvoie sur la rive ouest du canal de Suez les forces égyptiennes; 2.000 chars égyptiens sont bloqués dans le réduit de la rive est du canal et détruits par les Israéliens. Du côté syrien, les forces israéliennes pro­gressent rapidement et s'approchent à 35 km de Damas. La tension internationale est à son comble en raison des prises de position des deux superpuissances. Lorsque les Etats arabes décident de suspendre toute fourniture de pétrole aux Occidentaux, c'est la panique. Etats-Unis et URSS se mettent d'accord pour un cessez-le-feu immédiat qui prend cours le 23 octobre. Tous les belligérants acceptent. Le Conseil de l'ONU décide d'envoyer sur place une force d'interpo­sition composée de 7.000 Casques bleus sous les ordres du secrétaire général.

 

Golda Meir est victime de la crise qui suit "ce qui au­rait pu être une catastrophe pour l'Etat hébreu". Elle démissionne et est remplacée par le général Rabin.

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