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A quoi sert la politique de l’emploi en France ?

Publié le 05/11/2012

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« Les deux vices marquants du monde économique dans lequel nous vivons sont le premier que le plein-emploi n’y est pas assuré, le second que la répartition de la fortune y est arbitraire et manque d’équité « déclarait John Maynard Keynes en 1936. Hausse chômage dans divers pays. Comment réduire, voire éliminer ces « vices « ? Plusieurs solutions sont possibles pour ces pays : politique budgétaire, monétaire… Cependant, on peut penser qu’il existe une politique plus à même de corriger ces déséquilibres : la politique de l’emploi. Cependant, à "l’Amérique sans salaires, l’Europe sans emploi" (comme dirait Paul Krugman) la solution ne peut être la même. Nous pouvons ainsi isoler deux politiques de l’emploi de style différent, mêlant chacune politique active et passive. Premièrement, une politique de nature plus interventionniste, qui se traduit par la combinaison de mesures appartenant à une idéologie que l’on pourrait qualifier de « sociale-démocrate «, se matérialisant par : Réduction collective du Temps de Travail (RTT), emplois publics, accès égal à la formation, indemnisation, revenus de remplacement, préretraite…, finalement, des mesures relevant plus d’une logique de la demande. Deuxièmement, une politique de l’emploi de nature plus libérale, relevant plus d’une logique de l’offre, se traduisant par : temps partiel, incitation à l’embauche, flexibilisation du marché du travail, formation,
orientation, préretraite, indemnisation… Certes, certaines mesures sont présentes dans les deux types de politiques, néanmoins, leur légitimité ne vient pas du même enchaînement des mécanismes, de la même motivation.  Par conséquent, dans ce devoir, nous allons nous demander si de par les caractéristiques même du chômage français, la lutte contre le chômage en france relève plus d’une politique de l’emploi empreinte d’une logique d’offre, ou de demande. I) La lutte contre le chômage est un objet majeur de la politique économique globale. Conception keynésienne le marché ne peut pas résoudre le problème de la crise d’où la nécessité d’intervenir sur le marché du travail (création des emplois jeunes réduction du temps de travail, formation, retraite) 1) La défense de l’emploi : On freine les licenciements et les suppressions d’emploi. On créé des emplois publics (81) Réduction du temps de travail perçu comme solution pour partager capital. 2) Baisse de la population active Ex : préretraites, aides à la réinsertion pour le travailleur acceptant de regagner le pays.. Femmes => rester au foyer par congés parental ; continuer études des jeunes. 3) Traitements spéciaux Notamment pour certaines catégories concernées : jeunes et vieux.  On cherche à favoriser emplois en baissant les coûts du travail.  Eviter le mécanisme d’exclusion en favorisant insertion ou réinsertion dans la vie professionnelle.       II) Cette
politique peut parfois nuire davantage qu’elle n’est efficace. Conception libérale la rigidité du marché du travail est responsable du chômage. Il faut aller vers plus de flexibilité. Des mesures ont été prises pour plus de flexibilité (annualisation du temps de travail, réduction des charges, suppression de l’autorisation administrative de licenciement...) 1) ex Michelin La législation rend plus difficile les licenciements (plan de sauvegarde de l’N ). On réduit les destructions, mais aussi les créations car les entreprises craignent de parvenir à l’avenir à détruire des emplois non rentables protégés par cette législation. 2) La trappe à inactivité 3) vieillissement de la population Vieillissement de la population => départ à la retraite massive.  Préretraites => alourdissement des prélèvements sociaux nécessaire au paiement des retraites => risque d’augmenter le coût du travail qui s’avèrerai défavorable à l’emploi surtout peu qualifié qui lui est plus sensible au coût de l’emploi. 4) travaux publiques : formation, … Bénéfiques qu’à très peu de monde (femmes de plus de 25ans issues de milieu defavorisés.). Moins pour d’autres comme les hommes adultes et les jeunes (surtout les hommes).  Mesure coûteuse qui n’arrange rien voir aggrave car ces programmes améliorent pas leur situation sur le marché du travail, voir renforce leur handicap en les stigmatisant 

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