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Analyse de l'Essai belge :Le Jour Du Chien de Caroline Lamarche

Publié le 01/11/2012

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Quelques mots sur l’auteur : Caroline Lamarche est une écrivaine belge née à Liège le 3 mars 1955. Elle vécut dans le nord de l’Espagne durant sa petite enfance puis retournera en France et passera son baccalauréat en région parisienne. Elle fera des études de philologie romane. Elle se mariera et son mari l’emmènera en Afrique, au Nigéria, où elle y enseigna le français et l’anglais. Quand elle reviendra en Belgique, elle travaillera comme secrétaire bilingue anglais-espagnol. Aura deux filles en 1981 et 1983. Elle commença à écrire au début des années 90 et remportera le prix Rossel   en 1996 avec son premier roman Le jour du chien que je vais vous présenter. Elle est l'auteur de six romans, de poèmes, de nouvelles, de pièces radiophoniques, et de textes pour la scène. Analyse de la nouvelle : Cet ouvrage est sous-titré "roman", mais est structuré comme une série de six nouvelles relativement indépendantes les unes des autres qui se racontent à la première personne du singulier. Ces six personnages portent tous un masque. A travers leur histoire, on se rend compte qu’ils ont tous des blessures psychologiques profondes et que le fait d’avoir vu ce chien sur   l’autoroute à réveillé cette douleur.  Chacun des personnages (un camionneur, un cycliste et quatre automobilistes) voyagent le long d'une autoroute très fréquentée, lorsqu'un chien errant brave la circulation
intense et oblige ces voyageurs à s'arrêter pour éviter un accident. Les six personnes se trouvent donc réunies provisoirement sur les bas-côtés d'une autoroute, lieu quelconque qui, soudain, partagent un espace commun. Pour chacun d'entre eux, l'incident déclenche un besoin de s'épancher, ou plutôt de se libérer de préoccupations, voire d'obsessions personnelles, de "se raconter" à soi-même dans un monologue intérieur. Dans l'ensemble, on a l'image d'un champ circulaire, avec pour centre "l'incident du chien". Six rayons partent de six points de la circonférence pour se rejoindre en ce centre. Dans ce schéma, chacun des rayons représente une conscience marquée par le parcours vital du personnage, et braquée ici sur un objet commun à tous qui va réunir en ce point un faisceau d'intérêts périphériques.  Le thème de la mort domine dans ce livre, et ainsi vient élargir le sens du lieu de rencontre où, précisément, la mort est présente dans le "personnage" du chien. Ici, mort supposée imminente et non pas observée, tout comme notre propre mort ne peut être que prévue, imaginée, toute inévitable soit-elle. La totalité des récits présents dans Le jour du chien ont donc pour point commun l’abandon et la mort. Ce fameux chien a permis aux personnages de faire tomber leur masque et de pouvoir en quelque sorte extérioriser leur mal être intérieur, leur traumatisme.

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