André Frénaud

1907-1993

Né à Montceau-les-Mines, mort à Paris. Études de philosophie et de droit. En 1930, il devient lecteur de français à l'université de Lwow en Pologne et parcourt l'Europe. Les Allemands le font prisonnier en 1940. Il travaille dans un commando au Brandebourg. Il s'échappe et revient en France en 1942 pour prendre part à la Résistance. Il devient fonctionnaire pendant quelques années. C'est avant tout un poète nourri de la pensée de Hegel et de l'existentialisme. Œuvres : Les Rois Mages (1943, réédité en 1977), Soleil irréductible (1946), Poèmes de dessous le plancher (1949), Passage de la Visitation (1956), Il n’y a pas de paradis (1962), La Sorcière de Rome (1973), Haeres (1982) et Nul ne s’égare (1986). En 1963, un choix de ses poèmes a paru sous le titre : Il n'y a pas de paradis. André Frénaud s'est aussi beaucoup intéressé à la peinture contemporaine et on lui doit d'intéressantes études sur Jean Bazaine, Fautrier, Villon, Ubac, Beaudin, Léger, Miró.