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ANJOU, François, duc d'

Publié le 22/02/2012

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Quatrième fils d’Henri II et de Catherine de Médicis il personnifie, sous les règnes de ses frères Charles IX et Henri III, le parti des Malcontents, ou des Politiques. Mêlé à des intrigues contre le roi et la reine mère, il est arrêté avec le roi de Navarre, en 1574 ; il s’enfuit du Louvre l’année suivante pour rejoindre les troupes protestantes de l’électeur palatin Jean Casimir. A la paix de Beaulieu ou paix de Monsieur, en 1576, il obtient les duchés d’Anjou et de Berry. Réconcilié avec son frère, il combat les calvinistes, en qualité de lieutenant-général des armées du roi et dirige les sièges de La Charité et d’Issoire, en 1577. Défenseur des libertés des Pays-Bas, il négocie avec les insurgés et participe a la guerre de Flandre contre l’Espagne. Le duc d’Anjou se rend à plusieurs reprises en Angleterre, dans l’espoir d’obtenir la main de la reine Elisabeth, mais échoue dans ce projet de mariage. Il retourne en Flandre, en 1582, dans le dessein de conquérir une principauté, se fait couronner duc de Brabant à Anvers et comte de Flandre à Gand. Aventurier sans foi, à la tête de troupes odieuses aux populations, il ne parvient pas l’année suivante à s’emparer d’Anvers où les bourgeois se sont révoltés contre les Français. Refoulé vers Cambrai, il repart malade pour Château-Thierry où il meurt à trente-quatre ans, sans postérité. Henri de Navarre devenait ainsi l’héritier présomptif du trône de France, le roi Henri III n’ayant pas d’enfants.

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