apanage
Publié le 09/02/2013
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apanage, portion du domaine royal que le roi de France peut accorder à ses puînés.
Système compensatoire déjà utilisé dans les seigneuries, l’apanage est repris par les premiers Capétiens, afin de satisfaire les ambitions des cadets, bridées par le principe de la primogéniture. Lorsque, au XIVe siècle, le domaine royal est affirmé inaliénable, les territoires en apanage obtiennent les mêmes garanties et doivent revenir de plein droit à la couronne à la mort du dernier descendant mâle.
Cette pratique met néanmoins en péril l’affirmation de la souveraineté du roi. L’apanage de Bourgogne devient un territoire ennemi lorsque les ducs s’allient avec l’Angleterre durant la guerre de Cent Ans. Afin d’amoindrir ces risques, les rois de France se réservent de nombreux droits sur ces terres inféodées, comme les droits de justice, de finance et la garde des églises.
En 1790, la Constituante remplace cette donation par un système de rentes apanagères. Même si Napoléon Ier rétablit les apanages en 1810, cette pratique tombe en désuétude au cours du XIXe siècle.
Liens utiles
- L'esprit religieux n'est-il que l'apanage des religions ?
- Sigismond de Luxembourg 1368-1437 Le second fils de l'empereur Charles IV reçut en apanage le Brandebourg en 1378.
- apanage, n .
- CHARLES VI LE FOL (3 décembre 1368-21 octobre 1422) Roi de France (1380-1422) Lorsque meurt son père Charles V, le Dauphin (titre qu'il est le premier des fils de roi à porter, car il a reçu en apanage le Dauphiné acquis par son père) n'a que douze ans.
- APANAGE, substantif masculin.