Brésil. Ouro Preto, Notre-Dame-du-Rosaire.
Publié le 22/02/2012
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"Fleuron de l'art colonial", "merveille architecturale", Ouro Preto n'a jamais manqué de chantres pour célébrer ses charmes. Et pourtant, sans cet "or noir" trouvé dans l'Itacolomi, petit ruisseau sans prétention, la ville n'aurait sans doute jamais existé. De petit village en torchis, au début du XVIIIe siècle, elle devint bien vite, grâce aux bénéfices tirés de l'exploitation de l'or, une ville aux superbes bâtiments de pierre. A côté des édifices publics comme le Palais des Gouverneurs, ou le Pont Saint-Joseph, on construisit des édifices religieux en grand nombre, chaque confrérie souhaitant construire sa propre église. Cinq chapelles et douze églises s'élèvent aujourd'hui dans le ciel d'Ouro Preto ; Notre-Dame-du-Rosaire est de celles-là et sa façade blanche est bien caractéristique de cet art colonial qui fleurit dans la seconde partie du XVIIIe siècle au Brésil. Encore une fois dans l'histoire, un peuple tout entier bâtissait des sanctuaires : on l'a appelé "la dernière génération des cathédrales".
Liens utiles
- Brésil. Ouro Preto, l'église St-François-d'Assise.
- Ouro Preto.
- C. E. 29 janv. 1954, INSTITUTION NOTRE-DAME DU KREISKER, Rec. 64
- T. C. 27 mars 1952, Dame DE LA MURETTE, Rec. 626
- C.E. 17 févr. 1950, MINISTRE DE L'AGRICULTURE c. Dame LAMOTTE, Rec. 110