Devoir de Philosophie

Cambronne, Pierre

Publié le 19/02/2013

Extrait du document

Cambronne, Pierre (1770-1842), général français, qui participa à toutes les campagnes de l’Empire ; il aurait prononcé, à la bataille de Waterloo, un « mot «, connu depuis comme le « mot de Cambronne «, qui contribua à faire passer son nom à la postérité.

Né à Saint-Sébastien, près de Nantes, où son père était marchand de bois, Pierre Jacques Cambronne s’engagea comme volontaire dans les grenadiers en 1792, servit sous les ordres de Dumouriez en Belgique, participa à la guerre de Vendée, et fut envoyé en Irlande, dans le corps expéditionnaire commandé par Hoche. En 1799, il était en Suisse, dans l’armée de Masséna, où il se distingua lors de la bataille de Zurich. Nommé colonel à Iéna, il fut, après Essling et Wagram, nommé major commandant du 3e régiment des voltigeurs de la Garde, et reçut de Napoléon le titre de baron. Il servit ensuite en Espagne, puis rejoignit la Grande Armée en février 1813. Il combattit à Bautzen, à Dresde, à Leipzig, et fut promu général de brigade à Hanau où, avec trois bataillons, il avait mis en déroute quatre compagnies bavaroises. Commandant du 1er régiment des chasseurs, il participa à la défense de Paris, puis, ayant obtenu de suivre Napoléon à l’île d’Elbe, il remplit les fonctions de commandant militaire de la place.

Lors des Cent-Jours, il joua un rôle déterminant dans l’organisation du retour de Napoléon à Paris et reçut le titre de comte de l’Empire. Encerclé pendant la bataille de Waterloo malgré une résistance héroïque, il se serait exclamé « la Garde meurt, mais ne se rend pas ! «, faisant précéder ce mot célèbre d’une interjection sonore en direction des Anglais qui le sommaient de se rendre ; sans doute apocryphes, le mot et l’interjection furent popularisés par Victor Hugo, qui les rapporte dans les Misérables. Fait prisonnier par les Anglais, Cambronne obtint de revenir en France pour assister au procès qui lui était intenté pour trahison devant le conseil de guerre. Défendu par l’avocat royaliste Berryer, il fut triomphalement acquitté. Nommé en 1820 commandant de la place de Lille, il reçut de Louis XVIII le titre de vicomte. En 1823, il prit sa retraite et se fixa à Nantes.

Liens utiles