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Citations avec de peu, adverbe

Publié le 12/01/2015

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Ils ne jouiront encore de leur vie commune que trois ans, Catherine Jeanson devançant de peu Ignace-François dans la tombe. Bernard Andrès, l’Énigme de Sales Laterrière, Québec Amérique Touchez pas à ça! ordonne Michael aux compères, qui retirent vite leurs doigts, certains d’échapper de peu à une cuisante piqûre ou à des démangeaisons intolérables. Roger Cantin, la Forteresse suspendue, Québec Amérique Et il manquait peu de chose pour que l’événement se produise. Ce concurrent a échappé de peu à l’élimination. Un concurrent qui rate le podium de peu.

« reux lorsqu'il s'agissait d'élé­ ments négatifs.

Comment, dans un cadre religieux, rela­ ter des événements néfastes sans risquer de les amener à se reproduire ? Les mythes égyptiens sont en effet rem­ plis d'hi stoires de combats entre dieux.

On sait, par exemple, qu'il y a bien long­ temps les hommes s'étaient révoltés contre Rê, que tel dieu eut la langue coupée, qu'Isis elle-même eut la tête tranchée, sans compter Osiris, le dieu des morts, qui fut car­ r é ment assassiné par son frère Seth ! Ces anecdotes faisant partie intégrante de la reli­ gion et de la culture égyp­ tiennes, on ne pouvait en fai­ re abstraction, malgré le dan­ ger que re présentait leur sim­ ple évocation.

Comment dès lor s les textes religieux abor­ daient -ils ces é vén e ments? La plupart du temp s, les Égyp- tiens se contentaient de brè­ ves allusions.

Dans le célèbre Conte de Sinouhé, le régicide qui ouvre l'intrigue se com­ prend aisément mais n'est évoqué qu'à mots couverts, et seuls des passages laconiques nous apprennent que Thot, dieu de l'écriture, eut maille à partir avec un certain Baba.

A l'égyptologue aujourd'hui de prendre son mal en patience et, par de méticul e uses com­ para isons des versions, de dé­ m êler l'intrigue du mythe.

Un stratagème ingénieux A côté de cette prudente réserve des textes, les prêtres inventèrent un strata ­ gème pour parler sans détour et sans risque d'événement s néfastes ayant concerné une personne divine : à partir du Nouvel Empire, les rédacteurs choisirent parfois d'insérer entre la description de l'acte et le nom de la divinité qui en fut la victime le terme khef­ tyou, qui désigne l'adversaire, l'ennemi.

Par exemple, dans un décret édictant les sanc­ tions appliquées aux êtres sa­ crilèges apparaît l'expression « comme on doit le faire à l'encontre de quelqu'un qui a agi contre les adversaires du dieu ».

Le texte ne se com­ prend que si on fait abstrac­ tion du terme « adver saires» et qu'on lit « comme on doit le faire à l'encontre de quel­ qu'un qui a agi contre le dieu ».

La preuve en est donnée par un extrait du Livre de la vache du ciel, inscrit dans les sépul­ tures de certains rois du Nou­ vel Empire depuis Toutânkha ­ mon.

Ce texte relate la révol­ te des homme s contre Rê .

La version figurant la tombe de Toutânkhamon dit « les hom ­ mes complotèrent contre les adversaires de Rê » , mais une variante en rend le sen s origi­ nel : « Les hommes complotè­ rent contre Rê », preuve que le terme « adversaires » ne doit pas être pris en compte mais qu'il sert simplem e nt de rempart pour protéger la divi­ nité de l'acte évoqué.

Ce stratagème ingénieux est employé dans de nombreux textes religieux.

Ains i, dans le calendrier des jours fastes et néfastes , telle journée est par­ ticulièrement redoutable, car c'est ce jour-là que « le cœur de l'adversaire de Rê fut déso -. »

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