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Commentaire Composé - L'Albatros de Baudelaire

Publié le 09/05/2011

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baudelaire
    Baudelaire publie les Fleurs du Mal à l'époque du Réalisme qu'il refuse pour mieux se définir : il renouvelle le Romantisme, s'inspire du Parnasse et inaugure le Symbolisme.
 Les Fleurs du Mal sont publiées en 1857, après une série de Salons où Baudelaire s'est imposé comme critique d'art. Ce poème appartient à la première section des Fleurs du mal « Spleen et Idéal «. Il ne figurait pas dans la première édition de 1857, il fut publié deux ans après : Baudelaire avait le souci de placer en tête de son livre un portrait du poète. À l'origine de ce poème, il y a un souvenir de son voyage de 1842 vers les Indes ; le poète serait intervenu contre des marins qui maltraitaient un albatros. C'est pour cela que Baudelaire raconte, dans ce poème, l'anecdote de l'albatros maltraité par les marins pour en faire le symbole de la condition du Poète. Quelle image du poète Baudelaire nous présente-t-il ? Nous étudierons d'abord comment l'anecdote de l'albatros devient un jeu cruel, en interprétant la banalité de l'incident et la cruauté et le sadisme de ce jeu. Ensuite, nous regarderons comment sont présentées les victimes, en réfléchissant aux deux façons qu'elles nous sont présentées ; comme supérieures puis comme humiliées. Enfin, nous nous fixerons su l'interprétation symbolique qui est donnée dans ce poème ; la condition du poète.  1ère partie faite. Transition : En fait, les rôles sont renversés : ce ne sont pas ceux qui agissent qui sont les héros, mais leurs victimes.   Ce reversement des rôles est montré par une description de supériorité de l'oiseau. Effectivement, l'oiseau obtient une image de grandeur par le poète. Cette grandeur est montrée primitivement par un champ lexical de l'ampleur : « vastes oiseaux « (v.2), « rois de l'azur « (v.6), « grandes ailes « (v.7), « prince des nuées « (v.13), « ailes de géants « (v. 16). Nous avons aussi une impression d'audace de l'oiseau, suggérée par plusieurs rimes riches, «(...)mers / (...) amers «, « (...) archer / (...) marcher « (v. 2-6 et 14-16). D'autre part, les oiseaux sont identifiés par deux points de vue différents, formés par un chiasme aux vers 6 et 7 (« que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, / Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches «). Les deux points de vue sont très opposés, celui du poète omniscient qui voit le positif (« rois de l'azur « et « grandes ailes blanches «) et celui des marins, borné et vulgaire, qui ne voit que le négatif (« maladroits et honteux « et « piteusement «), mais c'est le point de vue positif qui borne le négatif pour montrer que c'est le positif qui l'emporte. Ce même point de vue positif du poète omniscient revient aux vers 7 puis 16, où « grandes ailes blanches « et « ailes de géants « forme une gradation de la grandeur de l'oiseau. L'albatros est aussi référé comme « rois de l'azur « ; l'azur symbolise l'idéal qui nous mène vers un monde à part, un monde d'idées et de vérité et qui nous rappelle que l'albatros y fait partie. Un roi est celui qui gouverne, qui a toute la puissance ; cela établie un statut de grandeur a l'oiseau. De plus, on observe, une allitération en « l « au vers 7 qui nous fait penser aux ailes de l'oiseau, à leur légèreté et aussi une assonance en « an « qui confirme leur légèreté grâce au « a « qui est un son ouvert. Il est aussi qualifié par « si beau «, qui est un superlatif absolu ; cela nous montre qu'il n'est pas comparé à quoi que ce soit car il n'en est pas besoin.  Même avec une image de grandeur donnée à l'oiseau, les marins réussissent quand même à l'humilier. En effet, il y a un changement entre la description de l'oiseau quand il est en vol, celle de grandeur, et celle de misère et d'humiliation quand elle est capturée sur le bateau. L'humiliation de l'albatros est montrée avec une série de différents éléments sur sa misère et sa défavorisation. Le premier élément que l'on peut remarquer est une allitération en « p « (« peine « et « planche «) au vers 5, qui mime le bruit de l'oiseau. Aussi, « à peine que « montre la brutalité et la rapidité de sa chute. De plus, l'oiseau est culpabilisé alors qu'il n'y est pour rien, au vers 6, « maladroit et honteux « qui est une double faiblesse de l'albatros et aussi au vers 9, « gauche et veule « avec, ici, une faiblesse à la fois physique et morale. Par ailleurs, l'enjambement « (...) honteux / laissent (...) « accentue le mot « laissent «, ce qui donne une passivité à l'oiseau. Aussi, « piteusement «, du latin piteu (qui inspire de la pitié), donne l'impression d'une lenteur, dévalorisant l'oiseau. Au vers 8, l'oiseau est comparé à un bateau sur un bateau ; c'est une mise en abyme qui montre que l'oiseau à perdu sa puissance. L'oiseau a aussi une incapacité de s'envoler, montré avec l'allitération en « r « aussi au vers 8 (« avirons « et « traînés «) et une perte d'identité (« d'eux / honteux «) car avant ils étaient surnommés (« rois de l'azur «, « vastes oiseaux des mers «...) et avec l'utilisation de l'imparfait « volait « qui met l'action dans le passé ; maintenant il est sur Terre, il ne vole plus donc il n'est plus grand et puissant. D'autres allitérations illustrent la misère de l'oiseau dans la troisième strophe, en « g « et « q « qui sont des consonnes désagréables, une en « m « qui montre l'instable, le désolent, une en « b « dans les vers 10, 11 et 12 (« beau «, « bec «, « brûle «, « boitant «) qui met en évidence une dégradation du statut de l'oiseau ; puis une assonance en « i « qui rappelle un cri. En outre, le mot « brûle « rappel l'autodafé (brûler les livres que l'on condamnait) ce qui suggère un maltraitement de l'albatros. Aux vers 9 et 10, il y a un chiasme qui opposent les adjectifs physiques et moraux (« gauche et veule «, « comique et laid «) et un parallélisme entre l'oiseau dans le ciel, (« voyageur ailé « et « naguère si beau «) et quand il est sur Terre (« gauche et veule « et « comique et laid «) qui surligne l'opposition de l'image de l'oiseau dans ces deux états. L'humiliation de l'oiseau est surtout montrée avec une référence au théâtre de mauvaise qualité des anciennes années, avec des phrases exclamatives qui donnent un aspect théâtral et qui souligne le péjoratif, avec la synecdoque « les planches « (v.5) pour dire ‘le bateau', qui peut aussi être utilisé comme champ lexical du théâtre. L'oiseau est alors ramené à un théâtre de mauvaise qualité et devient un spectacle.  Ce sont ces deux images contrastées de l'albatros qui pourraient alors suggérer un lien avec le poète lui-même et donner une interprétation symbolique à la description de l'oiseau.  Le poète est donné une valeur symbolique dans le poème dès qu'il est comparé à l'albatros. C'est au vers 13 que le poète nous fait pensé à leur ressemblance. Avec cette comparaison, nous pouvons être suggéré que le poète a une sorte d'exclusion ou solitude dans la société, qu'il est supérieur au reste de la population comme l'oiseau capturé, et qu'il rêve d'un monde à part, comme celui que l'albatros a quand il est en vol, dans le ciel. De plus, l'oiseau est surnommé « roi de l'azur «, qui suggère, d'autant plus que le fait que le roi est celui qui gouverne et que l'azur symbolise l'idéal, l'idée de la conception romantique de Platon ; que le poète est un mage, un guide ; il est supérieur aux Hommes. Nous remarquons aussi un passage du pluriel au singulier quand le poète parle de l'oiseau (« ces rois «, « ce voyageur «) qui pourrait aussi faire penser à la valeur symbolique qui est proposée. C'est surtout dans la quatrième strophe que le poète est comparé a l'oiseau. Le « poète « est écrit avec une majuscule, ce qui montre bien sa grandeur et qui rappelle l'idée de la conception romantique ; il est considéré comme un type (Homme, ou Dieu) supérieur au reste. La conception romantique est aussi ramenée au vers 13, « prince des nuées «. En latin, ‘princeps' signifie ‘le premier', le poète est alors un guide vers le reste et aussi au vers 15, « exilé « ; il est à part par fait de supériorité.  Se considérant supérieur, le poète est quand même en souffrance. Il est exclus de sa société à cause de sa grandeur et supériorité, et rêve de ce monde à part comme celui de l'oiseau dans le ciel. La périphrase « prince des nuées « a un double sens ; il rappelle la grandeur et supériorité du poète, mais fait aussi revenir sa souffrance avec le mot « nuées «, qui donne une représentation des tourments du poète. Il regarde ses problèmes en face et n'a pas peur de leurs en faire face. Cela est montré par le mot « hante « au vers 14, il fréquente la tempête souvent et n'a pas peur. Aussi, « archer « ramène à son procès, et prouve qu'il ne craint pas ses ennuis. Nous pouvons de plus repérer une anacoluthe, « exilé sur le sol au milieu des huées, / ses ailes de géant l'empêchent de marcher «, qui montre un certain déséquilibre dans la vie du poète et le fait que ce sont ses qualité exceptionnelles qui le séparent du reste ; il est rejeté à cause de sa supériorité.  Baudelaire utilise des interprétations symboliques et la conception romantique pour montrer l'état et l'image du poète. C'est un être extraordinaire, et tellement supérieur aux autres qu'il est rejeté et torturé par ses inférieurs. Il utilise l'albatros pour montrer sa place dans la société ; grand et majestueux dans le ciel, mais humilié et ridicule sur terre. Nous pouvons donc conclure que Baudelaire était un des poète non compris par sa société.



baudelaire

« ») qui surligne l'opposition de l'image de l'oiseau dans ces deux états.

L'humiliation de l'oiseau est surtout montréeavec une référence au théâtre de mauvaise qualité des anciennes années, avec des phrases exclamatives quidonnent un aspect théâtral et qui souligne le péjoratif, avec la synecdoque « les planches » (v.5) pour dire‘le bateau', qui peut aussi être utilisé comme champ lexical du théâtre.

L'oiseau est alors ramené à unthéâtre de mauvaise qualité et devient un spectacle. Ce sont ces deux images contrastées de l'albatros qui pourraient alors suggérer un lien avec le poète lui-même etdonner une interprétation symbolique à la description de l'oiseau. Le poète est donné une valeur symbolique dans le poème dès qu'il est comparé à l'albatros.

C'est au vers 13 que lepoète nous fait pensé à leur ressemblance.

Avec cette comparaison, nous pouvons être suggéré que le poète a unesorte d'exclusion ou solitude dans la société, qu'il est supérieur au reste de la population comme l'oiseau capturé, etqu'il rêve d'un monde à part, comme celui que l'albatros a quand il est en vol, dans le ciel.

De plus, l'oiseau estsurnommé « roi de l'azur », qui suggère, d'autant plus que le fait que le roi est celui qui gouverne et que l'azursymbolise l'idéal, l'idée de la conception romantique de Platon ; que le poète est un mage, un guide ; il est supérieuraux Hommes.

Nous remarquons aussi un passage du pluriel au singulier quand le poète parle de l'oiseau (« ces rois »,« ce voyageur ») qui pourrait aussi faire penser à la valeur symbolique qui est proposée.

C'est surtout dans laquatrième strophe que le poète est comparé a l'oiseau.

Le « poète » est écrit avec une majuscule, ce qui montrebien sa grandeur et qui rappelle l'idée de la conception romantique ; il est considéré comme un type (Homme, ouDieu) supérieur au reste.

La conception romantique est aussi ramenée au vers 13, « prince des nuées ».

En latin,‘princeps' signifie ‘le premier', le poète est alors un guide vers le reste et aussi au vers 15, « exilé »; il est à part par fait de supériorité. Se considérant supérieur, le poète est quand même en souffrance.

Il est exclus de sa société à cause de sagrandeur et supériorité, et rêve de ce monde à part comme celui de l'oiseau dans le ciel.

La périphrase « prince desnuées » a un double sens ; il rappelle la grandeur et supériorité du poète, mais fait aussi revenir sa souffrance avecle mot « nuées », qui donne une représentation des tourments du poète.

Il regarde ses problèmes en face et n'a paspeur de leurs en faire face.

Cela est montré par le mot « hante » au vers 14, il fréquente la tempête souvent et n'apas peur.

Aussi, « archer » ramène à son procès, et prouve qu'il ne craint pas ses ennuis.

Nous pouvons de plusrepérer une anacoluthe, « exilé sur le sol au milieu des huées, / ses ailes de géant l'empêchent de marcher », quimontre un certain déséquilibre dans la vie du poète et le fait que ce sont ses qualité exceptionnelles qui le séparentdu reste ; il est rejeté à cause de sa supériorité. Baudelaire utilise des interprétations symboliques et la conception romantique pour montrer l'état et l'image dupoète.

C'est un être extraordinaire, et tellement supérieur aux autres qu'il est rejeté et torturé par ses inférieurs.

Ilutilise l'albatros pour montrer sa place dans la société ; grand et majestueux dans le ciel, mais humilié et ridicule surterre.

Nous pouvons donc conclure que Baudelaire était un des poète non compris par sa société. Sujet désiré en échange : Sujet : Pour exister, un personnage de roman doit-il réussir?. »

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