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Commentaire linéaire sur la scène finale de la pièce "Le mariage de Figaro"

Publié le 14/03/2011

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mariage

Quelques années avant la révolution, les oeuvres de Beaumarchais sont une satire hardie de la société, c'est la naissance d'un nouveau théâtre mêlant le comique et le sérieux et qui surtout fait des personnages de la pièce de véritables personnes en leur donnant une réelle épaisseur psychologique. Homme à bonnes fortunes, plaideur enragé, brasseur d'affaires, Beaumarchais est aussi un théoricien dramatique avant de devenir l'auteur comique le plus brillant du XVIIIème siècle. Il revendiquera, par égard au public et au nom des droits du génie, la liberté d'innover au théâtre. Doté d'une souplesse d'invention extraordinaire et faisant preuve d'originalité composite dans ses comédies, Beaumarchais fera partie avec Diderot des auteurs qui ont permis au théâtre de faire peau neuve en proposant une nouvelle esthétique théâtrale qui bouleverse les habitudes. Beaumarchais a marqué son époque notamment avec sa trilogie théâtrale où ; fait très rare à l'époque ; des personnages réapparaissent dans les trois pièces. « La folle journée ou le mariage de Figaro « seconde pièce de la trilogie, fut composée en 1778 et jouée pour la première fois en 1784. Il s'agit d'une pièce audacieuse qui pousse le théâtre classique dans ses derniers retranchements. C'est l'oeuvre d'un « oseur « aux dires de Beaumarchais lui-même. Redoutable dramaturge, toujours audacieux, il se servira souvent de Figaro pour ridiculiser les injustices, les abus et les excès de la noblesse et du roi. Sous la folle gaieté de la comédie qui envahit un siècle des lumières exalté et révolté où Art, littérature et théâtre connaissent de grandes rénovations, "Le mariage de Figaro" s'impose d'emblée comme une comédie où les élans du coeur et les caprices du désir (traits d'une noblesse injustement profiteuse et abusive) sont mis en vedette pour n'être perçus que comme les catalyseurs à l'origine du désordre, bouleversant ainsi les conventions théâtrales et sociales de l'époque. En effet, lorsque le Comte Almaviva pousse à son paroxysme sa folie des grandeurs, ce n'est que parce qu'il désire Suzanne, première camériste de la comtesse et future femme de son valet; Figaro. Voulant à tout prix ruiner l'union de la jeune demoiselle avec Figaro, en faisant de Suzanne sa maîtresse, le Comte remet également en cause ses engagements passés par le fait de vouloir rétablir pour sa servante un droit de cuissage qu'il avait aboli à l'occasion de son mariage. Mais manquant de discrétion à ce sujet, le comte va exaspérer la colère da la comtesse; sa femme, déjà bien trop longtemps délaissée par son mari qui est toujours à l'affût du moindre jupon et le compte va se heurter ainsi à de vives représailles. La comtesse, Suzanne et Figaro réunissent leurs efforts afin de faire échouer le Comte, ce maître absolu, dans son dessein que son rang, sa fortune, sa prodigalité rendent tout-puissant pour l'accomplir. Aussi, l'ultime scène de la pièce est une scène de reconnaissance et de réconciliation, qui retrace l'aboutissement du stratagème élaboré par la Comtesse et Suzanne à l'encontre du comte, que l'on retrouve dans un rôle d'arroseur arrosé, et clôt les tribulations du jeune Figaro, qui a non seulement réussi à déjouer les plans du Comte, épouser sa promise mais arrive en plus à accumuler trois dots. Le dernier acte a pour lieu une allée de marronniers avec deux pavillons. Le « troisième lieu « y est exceptionnel, car la nuit aidant, tout endroit est devenu une cachette possible. Il est partout, entre l'obscurité, la forêt et les pavillons. Dans la nuit, Fanchette cherche Chérubin. Apparaît Figaro accompagné d'un groupe de « valets et de travailleurs « qu'il poste aux alentours. Caché, il voit arriver successivement Suzanne et la Comtesse, qui ont échangé leurs vêtements et qu'il prend l'une pour l'autre. Les personnages se perdent alors dans une suite sans fin de quiproquos : Chérubin qui lutine la Comtesse en la prenant pour Suzanne, le Comte qui redécouvre les appas de sa femme en s'imaginant lui aussi qu'il fait la cour à Suzanne... Résultantes évidentes du stratagème élaboré tantôt par les deux femmes. De cela, découlera alors une série de règlements de compte entre les protagonistes; scandalisés et furieux les uns contres les autres, ils envisagent tour à tour de se punir mutuellement : Suzanne veut punir Figaro ; le Comte, sa femme pensant l'apercevoir avec Figaro... Si bien, que l'avant dernière scène s'achèvera avec un comte en colère s'apprêtant à punir la personne qu'il prend pour sa femme, et une horde de gens le sommant d'arrêter. La scène finale commence par la sortie de la comtesse du pavillon de droite, seule. Le Comte, comprenant sa bévue, implore le pardon de son épouse. Petit à petit, les éléments du puzzle constituant le piège dont il a été la victime sont rassemblés et les zones d'ombre se dissipent. Figaro et Suzanne récoltent une troisième dot. La pièce aura pour fin Figaro saluant les spectateurs et la ritournelle du vaudeville de clôture est entamée. Une observation au niveau de la scène, permet de distinguer trois grands moments sur lesquels toute sa dynamique prend pied. Le premier est illustré par la scène de reconnaissance de la Comtesse, suivie par l'accord du pardon de la part de cette dernière au Comte pour son désir d'infidélité démasqué. Le second moment, quant à lui, repose sur l'éclaircissement des quiproquos qui se sont développés tout au long de l'acte suite à l'échange des rôles entre Suzanne et la Comtesse. Enfin, le dernier résume l'évolution des affaires de Figaro et l'aboutissement de sa « folle journée «. Dans cette scène, l'instant de reconnaissance de la comtesse lorsqu'elle sort de l'autre pavillon, est joué sur un ton léger qui contraste avec le ton grave et colérique de la scène précédente. Beaumarchais se sert à nouveau ici de Brid'Oison, personnage caricatural de la justice, pour mettre en scène les événements d'une manière comique en utilisant l'effet de prononciation du juge « Eh pardi, c'è-est Madame «. La didascalie, « riant «, démontre qu'il s'agit bien là d'un moment qui se veut spontanément drôle. Le Comte, lui, est dans une position fâcheuse, humiliante à souhait. Ce qui laisse à penser que c'était là le véritable effet recherché par la Comtesse via son remarquable stratagème. Plan dans lequel elle s'engage pour une raison qu'on ne cerne pas réellement, était-ce par fierté, par amour ou par devoir ? Le Comte a lamentablement échoué à l'épreuve de vérité mise en place par sa femme. Il est ainsi tout penaud devant la réalité des choses, lui qui voulait punir la Comtesse pour ce qu'il cru être une infidélité, se retrouve dans le rôle de l'arroseur arrosé. Beaumarchais joue sur les temps verbaux qu'emploie le comte, afin de mettre en évidence le ridicule de la situation dans laquelle il se trouve et surtout le fait qu'il soit dépassé par les événements et encore plongé dans le passé. La comtesse, pour la troisième fois dans la pièce, accorde son pardon sans hésitation à son mari. Elle le fait en riant. Ce rire libère de la tension dramatique qui pesait sur le dénouement, il souligne également la fausseté de la résolution de l'intrigue. L'air de rien, la réplique de la Comtesse sous entend que si les places fussent été inversées, le Comte n'aurait pas eu la même indulgence envers elle. Ceci est une autre manière de faire allusion au deux poids deux mesures existant entre les jugements portés sur les actes des femmes et ceux qui sont faits vis-à-vis de ces mêmes actes lorsqu'ils sont commis par des hommes. Les échanges rapides de « moi aussi « qui suivent l'accord du pardon par la Comtesse sont mis en place pour donner à nouveau un ton léger à toute la scène en jouant sur le comique de répétition. Sous la forme d'une litote humoristique « une petite journée comme celle-ci forme bien un ambassadeur «, Figaro lance une réplique lourde de sens et chargée d'ironie envers le Comte, lui rappelant subtilement ainsi l'échec de son entreprise qui consistait à l'envoyer en tant qu'ambassadeur afin de l'éloigner de Suzanne. La partie du pardon est scellée par le comte qui baise la main de la comtesse, signe indiscutable de réconciliation entre les deux époux. La Comtesse donne à Suzanne et Figaro « ce qui leur appartient «. Cette troisième dot providentielle pour les deux domestiques s'inscrit dans le cadre de la récompense traditionnelle que l'on retrouve à la fin des comédies classiques. L'objet scénique le plus utilisé au cours de la pièce fait sa réapparition, il s'agit du ruban de la Comtesse, « entré en scène « depuis le premier acte, il ne disparaît qu'au dénouement. Tour à tour ruban (acte I), pansement magique pour Chérubin (acte II), souvenir chéri pour la Comtesse (acte II, V), il finit présenté par la Comtesse comme étant la jarretière de Suzanne et jeté à terre devant les garçons de la noce. Il n'y a point de doute que le but de ce geste est de rendre le ruban à Chérubin, utilisant à nouveau cet objet symbolique pour communiquer avec lui à défaut de mots. L'aveu de son amour envers Chérubin s'exprime à travers ce geste. Chérubin se saisit du ruban. Timide au grand jour, il ne l'est plus à la nuit tombée et a ce premier geste d'appropriation envers la Comtesse en se montrant prêt à se battre afin de conserver son ruban « que celui qui le veut, vienne me le disputer «. Toute la scène est jouée sur ton qui se veut léger et joyeux signe d'une ambiance détendue que l'on retrouvé sous de nombreuses formes, par les didascalies « en riant « ou encore avec « avec une colère comique «. La ponctuation par sa forte présence joue également un rôle important donnant des intonations marquant un moment de gaieté. Le quiproquo du soufflet s'ajoute à la liste des éléments drôles. Figaro en l'éclaircissant en profite pour adresser au Comte une critique acerbe à peine voilée en disant « Voilà comment les grands font justice «. Il laisse deviner ainsi tout le mal qu'il pense du Comte et des gens de son rang et sur les profondes injustices qu'ils commettent en abusant de leur pouvoir. Le dénouement de la pièce nous laisse sur la piste d'une morale ambiguë. Le Comte s'il semble vaincu après être tombé dans le piège tendu par sa femme, ne l'est pas tant que ça en réalité. Il n'en a souffert que d'une mauvaise publicité auprès de ses sujets et de l'humiliation de se retrouver à implorer le pardon de sa femme. Il reste néanmoins le maître des choses, il s'en tire par le rire tout en restant celui qui dirige. L'ordre social ne se retrouve pas le moins du monde bouleversé par la mise à nu des intentions infidèles du Comte. Par contre, sa défaite sur le plan amoureux est on ne peut plus évidente. La Comtesse que l'on sentait au départ prête à reconquérir l'amour de son mari semble se désintéresser complètement du Comte et lui être indifférente. Car même si son sentiment du devoir l'emporte, tout laisse penser que son attachement à Chérubin est bien réel. La didascalie « absorbée, revient à elle « montre qu'elle est plongée dans ses pensées, dans ce monde du rêve qui caractérise son personnage. Sa réponse au Comte est chargée de sens « Ah ! Oui cher Comte, pour la vie, et sans distraction, je vous le jure «. Sous la vertu apparente, se cache une résignation de la Comtesse face à son devoir tout en faisant penser à une « distraction « qui semble se rapporter au fait qu'elle se rend compte à présent de la nature des sentiments amoureux qu'elle nourri à l'égard de Chérubin. Figaro quant à lui est au point de vue de l'action, notre grand vainqueur. Il fait à la fin de scène le bilan de son évolution durant cette folle journée utilisant l'asyndète pour résumer les étapes par lesquelles il sera passé « J'étais pauvre, on me méprisait. J'ai montré quelque esprit, haine est accourue «. Figaro s'en tire à bon compte, mariage réussi et dots en main. µ En revanche, cela n'empêche pas à la morale de ce dénouement de rester bien complexe. Car si Figaro semble être celui qui triomphe, on ne manque pas de remarquer que les bien nantis sont restés bien impunis par rapport à leurs injustices et fourberies. Beaumarchais reste fidèle à lui-même en mettant un terme à la pièce(ne reste plus que le vaudeville final), sur Figaro qui salue les spectateurs, se jouant ainsi une énième fois des codes du théâtre Tout en jouant sur l'illusion, il s'autorise à la briser totalement et à assumer le fait que nous sommes au théâtre sans illusion de vraisemblance. 

mariage

« effet recherché par la Comtesse via son remarquable stratagème.

Plan dans lequel elle s'engage pour une raisonqu'on ne cerne pas réellement, était-ce par fierté, par amour ou par devoir ? Le Comte a lamentablement échoué àl'épreuve de vérité mise en place par sa femme.

Il est ainsi tout penaud devant la réalité des choses, lui qui voulaitpunir la Comtesse pour ce qu'il cru être une infidélité, se retrouve dans le rôle de l'arroseur arrosé.

Beaumarchaisjoue sur les temps verbaux qu'emploie le comte, afin de mettre en évidence le ridicule de la situation dans laquelle ilse trouve et surtout le fait qu'il soit dépassé par les événements et encore plongé dans le passé.La comtesse, pour la troisième fois dans la pièce, accorde son pardon sans hésitation à son mari.

Elle le fait enriant.

Ce rire libère de la tension dramatique qui pesait sur le dénouement, il souligne également la fausseté de larésolution de l'intrigue.

L'air de rien, la réplique de la Comtesse sous entend que si les places fussent été inversées,le Comte n'aurait pas eu la même indulgence envers elle.

Ceci est une autre manière de faire allusion au deux poidsdeux mesures existant entre les jugements portés sur les actes des femmes et ceux qui sont faits vis-à-vis de cesmêmes actes lorsqu'ils sont commis par des hommes.Les échanges rapides de « moi aussi » qui suivent l'accord du pardon par la Comtesse sont mis en place pour donnerà nouveau un ton léger à toute la scène en jouant sur le comique de répétition.Sous la forme d'une litote humoristique « une petite journée comme celle-ci forme bien un ambassadeur », Figarolance une réplique lourde de sens et chargée d'ironie envers le Comte, lui rappelant subtilement ainsi l'échec de sonentreprise qui consistait à l'envoyer en tant qu'ambassadeur afin de l'éloigner de Suzanne.La partie du pardon est scellée par le comte qui baise la main de la comtesse, signe indiscutable de réconciliationentre les deux époux.

La Comtesse donne à Suzanne et Figaro « ce qui leur appartient ».

Cette troisième dotprovidentielle pour les deux domestiques s'inscrit dans le cadre de la récompense traditionnelle que l'on retrouve à lafin des comédies classiques.L'objet scénique le plus utilisé au cours de la pièce fait sa réapparition, il s'agit du ruban de la Comtesse, « entré enscène » depuis le premier acte, il ne disparaît qu'au dénouement.

Tour à tour ruban (acte I), pansement magiquepour Chérubin (acte II), souvenir chéri pour la Comtesse (acte II, V), il finit présenté par la Comtesse comme étantla jarretière de Suzanne et jeté à terre devant les garçons de la noce.

Il n'y a point de doute que le but de ce gesteest de rendre le ruban à Chérubin, utilisant à nouveau cet objet symbolique pour communiquer avec lui à défaut demots.

L'aveu de son amour envers Chérubin s'exprime à travers ce geste.Chérubin se saisit du ruban.

Timide au grand jour, il ne l'est plus à la nuit tombée et a ce premier gested'appropriation envers la Comtesse en se montrant prêt à se battre afin de conserver son ruban « que celui qui leveut, vienne me le disputer ».Toute la scène est jouée sur ton qui se veut léger et joyeux signe d'une ambiance détendue que l'on retrouvé sousde nombreuses formes, par les didascalies « en riant » ou encore avec « avec une colère comique ».

La ponctuationpar sa forte présence joue également un rôle important donnant des intonations marquant un moment de gaieté.

Lequiproquo du soufflet s'ajoute à la liste des éléments drôles.

Figaro en l'éclaircissant en profite pour adresser auComte une critique acerbe à peine voilée en disant « Voilà comment les grands font justice ».

Il laisse deviner ainsitout le mal qu'il pense du Comte et des gens de son rang et sur les profondes injustices qu'ils commettent enabusant de leur pouvoir.Le dénouement de la pièce nous laisse sur la piste d'une morale ambiguë.

Le Comte s'il semble vaincu après êtretombé dans le piège tendu par sa femme, ne l'est pas tant que ça en réalité.

Il n'en a souffert que d'une mauvaisepublicité auprès de ses sujets et de l'humiliation de se retrouver à implorer le pardon de sa femme.

Il restenéanmoins le maître des choses, il s'en tire par le rire tout en restant celui qui dirige.

L'ordre social ne se retrouvepas le moins du monde bouleversé par la mise à nu des intentions infidèles du Comte.Par contre, sa défaite sur le plan amoureux est on ne peut plus évidente.

La Comtesse que l'on sentait au départprête à reconquérir l'amour de son mari semble se désintéresser complètement du Comte et lui être indifférente.

Carmême si son sentiment du devoir l'emporte, tout laisse penser que son attachement à Chérubin est bien réel.

Ladidascalie « absorbée, revient à elle » montre qu'elle est plongée dans ses pensées, dans ce monde du rêve quicaractérise son personnage.

Sa réponse au Comte est chargée de sens « Ah ! Oui cher Comte, pour la vie, et sansdistraction, je vous le jure ».

Sous la vertu apparente, se cache une résignation de la Comtesse face à son devoirtout en faisant penser à une « distraction » qui semble se rapporter au fait qu'elle se rend compte à présent de lanature des sentiments amoureux qu'elle nourri à l'égard de Chérubin.Figaro quant à lui est au point de vue de l'action, notre grand vainqueur.

Il fait à la fin de scène le bilan de sonévolution durant cette folle journée utilisant l'asyndète pour résumer les étapes par lesquelles il sera passé « J'étaispauvre, on me méprisait.

J'ai montré quelque esprit, haine est accourue ».

Figaro s'en tire à bon compte, mariageréussi et dots en main.

µEn revanche, cela n'empêche pas à la morale de ce dénouement de rester bien complexe.

Car si Figaro semble êtrecelui qui triomphe, on ne manque pas de remarquer que les bien nantis sont restés bien impunis par rapport à leursinjustices et fourberies.Beaumarchais reste fidèle à lui-même en mettant un terme à la pièce(ne reste plus que le vaudeville final), surFigaro qui salue les spectateurs, se jouant ainsi une énième fois des codes du théâtre Tout en jouant sur l'illusion, ils'autorise à la briser totalement et à assumer le fait que nous sommes au théâtre sans illusion de vraisemblance. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-albert-camus-etranger-40845.html. »

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