coureurs des bois
Publié le 09/02/2013
Extrait du document
coureurs des bois, nom donné aux aventuriers de l’époque de la Nouvelle-France spécialisés dans la traite des fourrures.
Pour conserver leur mainmise sur ce commerce, les administrateurs de la Nouvelle-France n’autorisèrent qu’un nombre restreint d’hommes à commercer dans les régions dominées par les Amérindiens. Attirés par le désir d’explorer de nouveaux territoires tout autant que par le mode de vie des Indiens, de nombreux jeunes hommes quittèrent leurs familles, devinrent voyageurs et commercèrent de façon illicite avec les Amérindiens. Certains d’entre eux épousèrent de jeunes amérindiennes.
Ils firent construire aux endroits stratégiques des postes fortifiés, entourés de palissades (barrières formées de solides pieux pointus en bois attachés les uns aux autres).
Un vrai coureur de bois parlait plusieurs langues amérindiennes, était bien adapté à la vie en forêt, familier tant avec le canot d’écorce qu’avec les raquettes et avait beaucoup d’endurance et d’audace.
De strictes mesures visant à diminuer le nombre de coureurs de bois furent prises, en vain, par les autorités. Les coureurs de bois, déclarés hors-la-loi à certains moments, n’en contribuèrent pas moins au développement de l’Amérique française et à la grandeur de l’Amérique du Nord.
En 1680, on évaluait leur nombre à 800 sur une population totale de moins de 10 000 habitants, ce qui montre leur importance à tous égards.
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