Définition: Absurde (lat. absurdus, du préf. ab et surdus, sourd : qui sonne faux, discordant; qui choque la raison, incohérent, inconséquent).
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1. Log. Qui viole les normes de la logique, contradictoire ; dist. le faux, qui peut ne pas être contradictoire ; ex. l'existence du mouvement perpétuel. Réduction à l'absurde : raisonnement qui rejette une assertion en montrant qu'elle aboutit à une conséquence connue comme fausse ou contraire à l'hypothèse de départ; démonstration par l'absurde : celle qui démontre une proposition en prouvant que sa contradictoire conduit à une conséquence évidemment fausse ; or de deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est fausse, si l'une est fausse, l'autre est vraie. Ex. pour démontrer que la perpendiculaire est plus courte que toute oblique, on démontre qu'il est absurde de supposer une oblique plus courte que la perpendiculaire. Ce type de démonstration n'est pratiquement employé qu'à défaut d'une démonstration proprement mathématique ; elle est tout à fait rigoureuse, mais « elle contraint sans éclairer» (Leibniz); y. Opposition des propositions.
2. Exist. S'applique, chez les existentialistes, à l'impossibilité de justifier rationnellement l'existence des choses ou de l'homme et de leur donner un sens.
Liens utiles
- Définition: Adaptation (du lat. adaptare, ajuster, adapter, préf. ad. et aptare, attacher).
- Dissertation : « L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites.
- Ignorer la raison et ses exigences, est-ce nécessairement produire du non-sens ? L'irrationnel est-il toujours absurde ?
- Le Mythe de Sisyphe (1942) Albert Camus Extrait : définition de l'absurde Pour tous les jours d'une vie sans éclat, le temps nous porte.
- Schopenhauer, extrait de l'Art d'avoir toujours raison. « La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l'adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s'efforcer de n'exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d'abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s'accompagne d'un besoin de bavard