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Dossier sur l'utopie

Publié le 09/11/2012

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Dans la tradition gréco-latine, L'Âge d'or est un état primordial où les hommes vivent sans vieillir ni souffrir dans la proximité des Dieux.Beaucoup d'utopistes inversent le sens du temps, plaçant L'Âge d'or non plus au commencement mais au terme de l'histoire.Le paradis est atteint au terme d'une quête, d'un périple qui conduit à la découverte souvent imprévue d'un ailleurs idéal. Les fondateurs du genre utopique, Thomas More au XVIe siècle, Bacon ou Campanella au XVIIe siècle se réclament tous de l'idée gréco-romaine de cité idéale à l'image du cosmos, où règne un ordre inspiré de la volonté divine. Le Manifeste de Marinetti, le 20 février 1909, est fondateur et révélateur de l'avant-gardisme du siècle. Haine du passé qu'il faut abolir, exaltation de la machine et de la vitesse, appel à la violence salvatrice contre tout passéisme : le mouvement futuriste exalte l'utopie technique. Dans les Temps Modernes, la vie mécanique présente son autre face, inquiétante. Dans Métropolis, Fritz Lang révèle la puissance maléfique de machines mangeuses d'hommes. Pour nombre d'hommes du XXe siècle, l'union soviétique a représenté l'exemple d'une utopie en train de se réaliser à l'échelle d'un pays. Le nazisme mettra en évidence l'envers de l'utopie. 2- CITATION " Dans le monde contemporain où nous sommes davantage des nomades que des sédentaires, il y a un grand besoin d’utopie.
Le nomade a besoin d’utopies au sens où il a besoin de savoir où il va, de savoir ce qui le fait marcher et donc de savoir ce qui lui fait supporter la marche. Peut-il voir au loin un oasis, ou est-ce seulement un mirage ? Quelle est la destination du nomade : c’est cela la définition d’utopie. " Jacques Attali dans le numéro 387 (mai 2000) du Magazine littéraire consacré à la renaissance de l’utopie j'ai choisi cette citation car elle définit bien l'image que l'on a de l'utopie : un oasis, un havre de paix, un endroit si ârfait qu'il aide a supporter le trajet qui y méne.. l'image d'un nomade est trés interreddante car il est déja libre par nature, dans cette citation, l'utopie est définit comme ce qui guide le nomade, ce qui lui permet d'avancer meme via l'imaginaire " un oasis, ou est-ce seulement un mirage" j'ai choisi cette affiche car elle est trés marquante, elle crée un véritable décalage et l'on réalise l'ampleur de mai 68 . le fait de définir le pavé comme un bulletin de vote signifie qu'il n'y as pas d'autre moyenb que de se battre pour se faire entendre, pour défendre ses convictions. C'est a la fois une image néfaste car cela signifie que l'état est dirigée par des personnes qui font des choix sans l'accord de la majorité, mais aussi un beau combat que se battre pour ses convictions, cela neccessite un engagement politique fort . j'ai choisi cette affiche
car elle porte également un message trés fort, en effet, le fait qu'il y est marqué "brisons les vieux engrenages" font tout de suite penser au fait qu'il faut changer la politique, innover, révolutionner la france et avec une vison plus jeune . Les engrenages peuvent etre considérés soit comme des dirigeants politiques importants, soit comme des lois ou des principe dans tout les cas, l'idée de changement régne et est soutenu encore par le "brisons" cela montre une véritable rupture, si celui qui a conçu cet affiche aurrait voulu tempérer ses propos il aurait pu utilisé " changeons les vieux engrenages" ici on voit bien le mécontentement du peuple, la volonté de frapper fort pour changer les choses . Cette affiche porte également un message trés fort, l'idée de changement est présente puiqu'on parle d'un "monde nouveau" ce qui signifie qu'il faut changer les choses pour un nouveau départ . De plus " une place pour chacun" est également un message fort, tous unis, pas de discriminations, c'est le message que porte cette affiche non sans faire penser a l'idéalisme utopien d'un monde ou le bonheur collectif est privilégié, ou chacun a une place ! L’horreur du Bienfaiteur Je descendis et assistai à un délire général. Les soleils de cristal taillé éclairaient un quai bourré de têtes devant un train vide et engourdi.  Je ne la voyais pas, mais je la reconnus à sa voix souple
et flexible comme une cravache. Ses sourcils relevés vers les tempes devaient être quelque part…  - Laissez-moi passer. Il me faut…  Des pinces me saisirent aux bras et aux épaules, je fus immobilisé :  - Non, remontez. On vous guérira, on vous remplira de bonheur jusqu’aux bords. Quand vous serez rassasié vous rêvasserez tranquillement, en mesure, et vous ronflerez. Vous n’entendez pas ce grand ronflement symphonique ? Vous êtes difficile : on veut vous débarrasser de ces points d’interrogation qui se tordent en vous comme des vers et vous torturent ! Courez subir la Grande Opération !  - Qu’est-ce que cela peut vous faire si je ne consens pas à ce que d’autres veulent à ma place, si je veux vouloir moi-même, si je veux l’impossible…  Une voix lourde et lente lui répondit :  - Ah, ah ! L’impossible ! C’est à dire rêver à des chimères idiotes pour qu’elles s’agitent devant votre nez comme un appât. Non, nous coupons cet appât et… - Et vous le mangez, et vous en aurez besoin d’un autre. Il paraît que les anciens avaient un animal appelé "âne". Pour le faire avancer, on lui attachait une carotte devant le nez de façon qu’il ne pût l’attraper. S’il l’attrapait, il la mangeait. Eugène Zamiatine, Nous autres, 1920. Ce texte illustre bien la vision effrayante que l'on peut avoir de l'utopie, en effet, grace au discours entre les deux personnages on trouve deux point de vue
: celui des adeptes de l'utopie, et celui de l'homme qui souhaite jouir d'une liberté individuelle . Cet homme essaye de quitter un lieu, mais on l'en empeche "des pinces me saisirent aux bras et aux épaules, je fus immobilisé", et on essaye de le convaincre de ne pas partir "Non, remontez. On vous guérira, on vous remplira de bonheur jusqu’aux bords" pretextant que le vie est pleine de défaut avec l'utilisation de "débarrasser " comme si le fait de rester était le bon choix, comme si il était voué a l'échec si il quittait ce lieu .Mais cet homme est décidé a partir, il souhaite etre libre de ses actes " si je ne consens pas à ce que d’autres veulent à ma place, si je veux vouloir moi-même", son interlocuteur rétorque que réver d'etre libre est une idiotie ,"C’est à dire rêver à des chimères idiotes pour qu’elles s’agitent devant votre nez comme un appât", mais l'homme s'énerve et lui coupe la parole, il rétorque qu'ils ne veux pas etre tel un ane stupide, a suivre aveuglement une voie par absence de bon sens "Et vous le mangez, et vous en aurez besoin d’un autre. Il paraît que les anciens avaient un animal appelé "âne". Pour le faire avancer, on lui attachait une carotte devant le nez de façon qu’il ne pût l’attraper. S’il l’attrapait, il la mangeait." . j'ai choisi cette vignette car elle est trés étonnante, il s'agit d'une représentation de l'an 2000 par des hommes du passé,
on y voit des jeunes gens, a l'école, avec chacun sur leur tete une sorte de casque qui leur enseigne les matieres abituellement enseignées par le professeur , qui broie les livres dans une machine étrange qui pôurrait etre relié au éleves .Ce qui est interressant est de voir que les homme de l'époque pensait qu'il était possible de ne plus apprendre par volonté, une image d'homme machine en quelque sorte . Cette vignette est étonnante, le peintre présente le cheval comme si il était inconnu des spectateurs, comme si il s'agissait d'uine chose inouie, que en 2000 on auras oublié le cheval pour d'autres moyens de transport Définition de la contre utopie Les contre-utopies ne sont pas le contraire des utopies, mais des utopies en sens contraire. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “ perfection ”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises. La contre-utopie apparaît
d’abord au début du XVIIIe siècle, par opposition à un discours utopique qui tend à se répandre et à se banaliser. On en découvre un premier exemple saisissant dans Les Voyages de Gulliver de Swift (1726), qui comportent au moins deux contre-utopies. Sur l’île de Laputa, la raison et la géométrie règnent en maîtresses despotiques. Tout y est subordonné à l’obsession du progrès, mais tout va de travers : maisons en ruines, champs désertés, population misérable. Contre-utopie “ primaire ” qui, sur un mode bouffon, rappelle que la raison pure, lorsqu’elle se mêle de régenter le monde, touche à la folie et au ridicule. Celle qui figure dans le quatrième et dernier voyage est plus subtile. Abordant une île inconnue, Gulliver découvre une nation de chevaux intelligents, organisés en une république parfaite et régnant sur des humains dégénérés, aussi abrutis que vicieux. D’où une double conclusion, conforme au pessimisme de Swift : d’une part, les hommes, définitivement mauvais, sont encore moins capables que les bêtes d’accéder à la perfection ; d’autre part, l’idéal lui-même n’est pas dépourvu d’ambiguïté : raisonnables et vertueux, les chevaux utopiques sont aussi dépourvus de charité et de sentiments, sans faiblesse mais sans bonté.

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