Du seul point de vue touristique, il est déjà possible de prendre connaissance d'une rivière de façon qualitative, par simple impression visuelle
Publié le 22/02/2012
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L'écosystème des eaux courantes offre une prodigieuse diversité d'aspects. La connaissance objective des eaux lotiques est un monde en soi, que de méthodes proposées pour une classification, que ce soit selon un critère d'ordre physique ou chimique. On voudrait tenir compte de toutes les variations possibles. La rivière ou le fleuve seraient considérés comme une entité.
Une rivière traverse beaucoup de régions, ses variations sont donc à établir en partant de la source et en regard de la distance parcourue. La rivière que l'on voit, du lieu où nous sommes, n'est pas celle, tout en portant le même nom, qui sera quelque 50 km plus loin. Le substrat se sera modifié, les conditions abiotiques seront modifiées et la compétition entre les espèces sera également autre. D'où, parfois, un système de zonation biologique longitudinale: l'habitat se modifie et la faune aussi. Le pêcheur sait cela et agira en conséquence, il a fait un pas vers la connaissance objective, il utilise au mieux une biocénose lotique.
Que retenir, en priorité, en examinant une rivière? La vitesse du courant, la nature du fond, la température, l'oxygénation, et, si possible, la composition chimique des eaux. Les interactions sont nombreuses, une rivière offre donc sur l'étendue de son parcours un grand nombre de biotopes. Le torrent peut s'étudier pour lui seul, les pierres reçoivent déjà une couverture biologique, des micro-organismes fixés par divers modes d'adhérences.
L'oxygénation des eaux courantes, même en l'absence de plantes vertes, est toujours excellente à la suite du brassage perpétuel et de l'extension de la surface par rapport au volume. C'est le renouvellement constant plus que la teneur effective de l'oxygène de l'eau qui assure les meilleures conditions respiratoires pour les organismes. La composition chimique dépend de la nature des roches traversées au début; puis, ensuite de l'apport des matières minérales et organiques dissoutes que la rivière recevra tout au long de son parcours.
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