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Du squelette au mode de locomotion.

Publié le 17/01/2022

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Sous le genre Bitis nous avons un groupe d'une dizaine d'espèces de vipères heurtantes parmi lesquelles la vipère du Gabon qui atteint plus d'un mètre de long. Si nous choisissons de montrer son squelette, rappelons que sa robe est belle et qu'elle vit en forêt. Nous avons ici la vue dorsale, quasi complète, d'un squelette de cette vipère. La première chose à retenir, dans l'aspect général, c'est que la colonne vertébrale forme une sorte de chaîne aux éléments bien unis: cela est en rapport avec le mode de locomotion des serpents. Toutes les vertèbres du corps sont dotées de côtes. Elles ne sont pas unies par un sternum, ce qui permet l'écartement. A cet énoncé, on songe immédiatement aux proies parfois volumineuses qu'un serpent est capable d'absorber. Ces côtes se prolongent, vers la région ventrale, par un cartilage entouré lui-même d'aponévroses, le tout sera en relation avec les plaques ventrales et contribuera à la reptation. La colonne vertébrale des serpents est vraiment caractérisée par un nombre élevé de vertèbres. Les chiffres sont de 400 pour les pythons, de 300 pour les Colubridés, de 138 pour les Vipéridés. Nous ne prétendons pas faire présentement un compte exact. Ce qu'il faut aussi remarquer, c'est l'homogénéité morphologique des vertèbres et l'absence de ceintures (les serpents sont dépourvus de membres). On peut remarquer, chez certaines espèces, des os rudimentaires. Le squelette céphalique présente un aspect variable selon les groupes. Il apparaît étrangement allégé. Ce n'est qu'un vaste orifice circonscrit par des éléments osseux en baguettes plus ou moins grêles. Les os sont modifiés en fonction de l'évolution de l'appareil venimeux. Chez les Vipéridés le maxillaire est très mobile et raccourci. Les variations crâniennes se présentent par une réduction ou une disparition de divers os, en une modification de leur forme ou encore de leurs relations. Voire aussi un changement des proportions des diverses portions du crâne d'une espèce à l'autre. En fait, seule la comparaison des têtes osseuses des principales familles pourrait être d'un apport certain à la compréhension. Disons seulement que, chez les Vipéridés, les deux os de la mâchoire supérieure, ceux qui portent les crochets, sont réduits. C'est une articulation particulière qui permet de les faire pivoter (angle de 90°) avec la dent qui est ancrée. Si la vipère ferme sa gueule, les crochets sont dissimulés pointes en arrière. Gueule ouverte, le mécanisme de levier se produit et les crochets (38 mm de long) sont à la verticale et prêts pour la morsure. En chair cette vipère a la grosseur d'une jambe humaine

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