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ENCYCLOPEDIE: Sarkozy, Nicolas

Publié le 22/02/2012

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(Nicolas Sarkösy de Nagy-Bocsa, né en 1955) Homme politique français, membre de l'UMP. Sa famille fuit la Hongrie après la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement à des études de sciences politiques il s'engage en politique et adhère dès 1974 à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP). En 1976, il devient responsable des jeunes du RPR et entre au comité central du RPR en 1979. En 1988, il obtient le poste de secrétaire national chargé de la jeunesse et de la formation du mouvement. A la mort d'Achille Peretti (1911-1983) , il devient maire de Neuilly-sur-Seine (réélu en 1989, 1995 et 2001). Il est élu conseiller général des Hauts-de-Seine en 1985, puis conseiller régional d'Ile-de-France en 1986. Député en 1988 (réélu en 1993 et 1997, puis en 2005), il abandonne les deux précédents mandats. Nicolas Sarkozy devient secrétaire général adjoint du RPR en 1990. Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement d'Edouard Balladur de 1993 à 1995, il est ministre de la Communication de 1994 à 1995. Mis en difficulté par la cinglante défaite de la droite aux élections législatives de 1997, il est tout de même nommé secrétaire général du mouvement par Philippe Séguin. Après la démission de ce dernier (1999), il obtient la présidence par intérim du RPR et conduit la liste RPR-DL aux élections européennes de juin 1999, avec des résultats très décevants. Il démissionne peu après. Après sa "trahison" au profit d'Edouard Balladur en 1995, il soutient Jacques Chirac à l'élection présidentielle de 2002. Il est nommé en mai 2002 ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, et en mars 2004 ministre d'Etat, de l'Economie, des Finances et de l'Industrie dans le nouveau gouvernement consécutif à l'échec de la droite aux élections régionales. En novembre 2004, il quitte le gouvernement pour prendre la présidence de l'UMP, mais revient dans le gouvernement De Villepin en juin 2005 en tant que ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, jusqu'en mars 2007, où il quitte le ministère pour se consacrer à la campagne présidentielle. Il est élu président de la République en mai 2007 avec 53% des voix.

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