Fiche de lecture - Résumé de Salut et liberté

Fiche de lecture I] Résumé de Salut et liberté   A) Salut et liberté : Depuis quelques jours, Vasco est installé sur un banc devant le commissariat. Adamsberg, lui reçoit d’étranges lettres   anonymes. Dans ces lettres, Adamsberg apprend que quelqu’un a tué mais on ne sait pas qui est le meurtrier ni la victime. Vasco toujours assis sur son banc manipule des petits objets, ce qu’il appelle ses fétiches. Peu à peu Adamsberg apprend dans ces lettres anonymes qu’une femme a été tuée dans une gare. Cette femme, c’est Colette Verny. Adamsberg interroge Vasco qui lui avoue que son frère a tué cette femme, en l’a poussant dans les rails du train. Mais en fait après avoir cherché longtemps, on apprend que c’est un homme dont on ne connaît pas l’identité. Pour ce qui est des lettres, c’est Vasco qui les écrivaient pour protéger son frère (alors que ce n’était pas lui l’assassin.) B) La Nuit des Brutes : A Noël, Adamsberg est de surveillance. Le lendemain de la fête il est alerté d’un meurtre. Une femme a été retrouvée sans papier d’identité dans la Seine. Il lui manquait une chaussure. Petit à petit on apprend que cette femme s’appelle Annie Rochelle. Elle a un frère qui dirige une grosse entreprise. Celui-ci lui   a offert un hôtel. Adamsberg

apprend qu’Annie Rochelle a vécu avec Guy Verdillon, réceptionniste de son hôtel. A la fin un homme saoul, que les policiers avaient trouvé au milieu de la rue, aide Adamsberg a trouvé l’assassin qui est Guy de Verdillon. Celui-ci a tué son ex-compagne parce qu’ils se sont disputés pour une raison d’argent et pour du chantage. II] Critique littéraire (Romans de Fred Vargas en général) A) ● Les intrigues policières de Vargas sont attrayantes mais dans certains de ses romans elles sont mal « ficelées «. Pour commencer ces intrigues sont captivantes parce que Vargas les rend originales comme pour Pars vite et reviens tard avec la peste ou encore avec le loup garou dans L’homme à l’envers. Elle choisit des thèmes qui font l’objet de fantasmes et qu’elle connaît grâce à sa formation (elle est historienne et archéozoologue). Il y a aussi plusieurs lieux comme Paris, ou le Québec, ou encore la Bretagne. Grâce à tous ça elle réussie à transporter son lecteur dans un univers original.     ● Mais dans ces romans le dénouement est fréquemment peu crédible c’est-à-dire qu’il repose souvent sur un personnage qui apparaît par hasard et qui était inconnu jusque là du lecteur, ou alors il repose aussi assez souvent sur une vengeance cachée. B)

● Fred Vargas a créée un univers cohérant dans ses personnages : il y a des personnages récurrents comme Jean-Baptiste Adamsberg qui est un enquêteur original avec une absence de méthode d’investigation contrairement aux grands enquêteurs de la littérature comme Sherlock Holmes de Doyle ou Hercule Poirot d’Agatha Christie. Au contraire des enquêteurs traditionnel, Adamsberg se laisse guider par son intuition. IL montre une indifférence totale aux obligations et aux contraintes. Je pense que c’est un personnage irréaliste mais attachant (tout de même). Danglard, lui, est laid, grand et mou c’est le contraire physique et intellectuel d’Adamsberg. Ils sont aussi opposés dans leur vie privée. Pour terminer avec mes personnages récurrents il y a Camille, la fiancée d’Adamsberg, c’est l’idéal féminin.     ● En se qui concerne les personnages secondaires de Fred Vargas, ils sont pour moi fouillés et attachants comme Vasco de Gama, Pi, Soliman ou encore Le Veilleux. Chacun est personnalisé par un détail incongru qui le rend sympathique. Les personnages sont souvent marqués par leur milieu ou leur patrimoine.        ● Dans ces romans, j’ai remarqué que Vargas joue avec la fonction des personnages. Elle ne confie pas le rôle principal

au même personnage tout au long de ses romans, elle peut également s’amuser en changeant de fonction des personnages au cours du roman. Les personnages adjuvants (ceux qui aident) deviennent finalement des personnages opposants (ceux qui empêchent) et vice-versa. Par exemple dans Coule la Seine les personnages Pi et Vasco.      ● Tous les personnages sont des marginaux c’est-à-dire qu’ils sont tous « décalés « par rapport aux normes de comportement social. C) ● Pour terminer je vais vous parler du style de Fred Vargas : elle écrit des romans et des nouvelles policières qui se placent dans le registre réaliste. Les personnages sont décrits avec leurs défauts et sans complaisance.      ● Le style de Vargas est très imagé : elle utilise très souvent des métaphores filées. Quand elle décrit Adamsberg, il a une façon de réfléchir toujours associé aux images de flottaisons et de voyage. Fred Vargas emploie le langage courant, et même volontairement familier ce qui rend ses livres   faciles à lire (pour moi). Pour la focalisation (= point de vue), elle est la plus souvent interne grâce à Adamsberg où à Danglard et même à Camille. Il est de temps en temps externe pour décrire les actions des assassins. Il est plus rarement omniscient.