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George III

Publié le 10/02/2013

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George III (1738-1820), roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (1760-1820), électeur de Hanovre (1760-1815), puis par décision du congrès de Vienne, roi de Hanovre (1815-1820), sous le règne duquel les colonies américaines accédèrent à l'indépendance, en 1783.

Né à Londres le 4 juin 1738, il est le fils aîné du prince de Galles Frédéric-Louis et le petit-fils de George II. Premier membre de la dynastie des Hanovres à avoir reçu une éducation véritablement britannique, il eut pour premier souci ses prérogatives royales en Grande-Bretagne, tandis que ses deux prédécesseurs, George Ier et George II, avaient laissé gouverner les whigs, s'intéressant surtout à Hanovre. George III s'allia aux tories pour défendre son pouvoir personnel, et usa de la corruption électorale pour gagner à ses partisans des sièges aux Communes.

En 1764, le roi fit arrêter le polémiste Wilkes, membre des Communes, ce qui suscita la colère de l'opinion publique. L'expulsion de Wilkes, immédiatement après sa réélection en 1768, relança la campagne d'opposition. Parmi les pamphlets dirigés contre le roi, les fameuses Lettres de Junius (1769-1772) étaient une réaction virulente aux menaces sur la liberté de la presse et l'inviolabilité parlementaire.

Frederick North fut Premier ministre de 1770 à 1782. North dut autoriser la publication de comptes rendus des débats parlementaires, mais parvint à faire élire une assemblée favorable au roi aux élections de 1774 et 1780. Il fut cependant maladroit dans sa politique américaine, ce qui entraîna la guerre de l'Indépendance. North dut se retirer en 1782, et l'indépendance des États-Unis fut reconnue en 1783. Ceci marquait la fin du gouvernement personnel de George III.

La suite du règne fut marquée par le gouvernement de William Pitt (qui n'avait que vingt-quatre ans en 1783), Premier ministre de 1783 à 1801 et de 1804 à 1806. Georges III soutint les guerres contre la France révolutionnaire (1793-1815).

En 1788, sa folie (il était atteint de troubles mentaux depuis 1765) devint telle que l'on envisagea d'instaurer une régence ; le roi recouvra cependant ses esprits l'année suivante. On pense aujourd'hui qu'il était atteint de porphyrie, insuffisance du métabolisme provoquant des troubles mentaux. George III succomba à sa maladie le 29 janvier 1820 à Windsor. Son fils aîné, le futur George IV, lui succéda.

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