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GILLES CARLE

Publié le 19/10/2013

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

Gilles Carle est né à Maniwaki, le 31 juillet 1929. La crise économique contraint ses parents à gagner l'Abitibi, dans le nord-ouest québecois qu'ils habiteront jusqu'en 1944, date à laquelle le futur cinéaste achèvera ses études secondaires. Il s'inscrit ensuite à l'École des Beaux-Arts de Montréal où il étudie l'art graphique, avec Henry Eveleigh, et la peinture avec Alf Pellan. En parallèle, il suit des cours libres de science sociale et de littérature. Il réalise un premier court-métrage qui indique déjà son intérêt pour le cinéma.

Puis, plus rien jusqu'en 1961, car Gilles Carle, attiré avant tout par la littérature, fonde les Éditions de l'Hexagone avec quelques amis. Il publie deux romans, trois pièces, des essais et quelques nouvelles. Mais, il comprend que là n'est pas sa vocation. Pendant ses études, il exercera de nombreux métiers alimentaires qui influenceront les destins des héros de ses films : aide-camionneur, mineur, « show-boy «...

En 1951, il quitte Montréal pour le Québec. Pendant deux ans, il est caricaturiste et artiste graphique, activité qu'il exercera ensuite à Radio-Canada, de 1955 à 1960. Il réalise ensuite de petits films d'animation dont un court-métrage pour General-Motors, devient journaliste et écrit de nombreux scénarios. L'Office National du film lui commande deux scénarios : LE PRIX DE LA SCIENCE (1959), et TOUT L'OR DU MONDE (1960), à la suite de quoi, Gilles Carle devient cinéaste permanent à l'Office.

En 1965, il réalise son premier long-métrage : LA VIE HEUREUSE DE LEOPOLD Z, mais ce n'est qu'en 1972, à Cannes, que la France découvre celui qui deviendra l'un des plus importants metteur en scène du cinéma canadien, avec LA VRAIE NATURE DE BERNADETTE. L'année suivante, c'est LA MORT D'UN BUCHERON qui sera en compétition et, en 1976, LA TÊTE DE NORMANDE ST-ONGE. En 1980, FANTAS-TICA inaugurera le festival. Le nom de Gilles Carle est lié à celui de Carole Laure son actrice fétiche à propos de laquelle il déclare : « Sa rencontre a été pour moi déterminante. Elle m'a apporté un ensemble de qualités — et de défauts — dont j'avais besoin pour continuer à faire du cinéma. Elle m'a en quelque sorte permis de faire LA MORT D'UN BUCHERON qui sans sa sensualité innocente serait resté lettre morte. « (A Simon Mizrahi).

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