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Grèce. Mistra, l'église Sainte-Sophie.

Publié le 22/02/2012

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A 5 kilomètres l'une de l'autre, deux villes du Péloponnèse répondent à deux descriptions bien différentes : d'abord Sparte, appelée par Thucydide "cité aux cruelles vertus, indifférente à son décor", puis Mistra chantée par Barrés : "Elle s'effrite sans tristesse ; ses couvents, ses églises latines et byzantines gardent un air familier délicieusement jeune." Mistra est née au Moyen Age. C'est une ville fantôme au charme irréel, une cité morte au flanc d'une colline. En 1250, le site était encore désert quand les barons francs élevèrent la forteresse sous laquelle les Byzantins devaient plus tard construire une ville qui compta jusqu'à 40 000 habitants : Mistra la grecque, puis la turque, puis la vénitienne... puis abandonnée au XVIIIe siècle et brûlée peu après par les Albanais. Derrière un premier plan de ruines médiévales et face au château fort de Villehardouin, Sainte-Sophie, l'église du "palais du despote", dresse ses coupoles roses, si bien restaurées ; depuis le XlVe siècle, elle domine la ville haute où s'agrippent les ruelles escaliers.

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