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Hegel et l’esprit du monde

Publié le 17/01/2022

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Deux principaux penseurs (Hegel et Marx). Hegel est le premier philosophe de l’histoire (1770-1831). Né à Stuttgart en 1970, milieu modeste (petite bourgeoisie). Il fait des études pour devenir pasteur. Mais il est très intéressé par la Révolution française et par les Lumières. Il est libéral, donc pour un nouveau régime, un état de droit et moderne qui assume des fonctions importantes, au niveau de l’éducation. Il ne sera pas pasteur. Il fera une carrière universitaire tardive puis il deviendra pasteur (pas très enviable), professeur,… puis il obtient une chaire universitaire, là sa carrière démarre à Berlin (Prusse) donc dans un régime dictature. C’est un philosophe suspect pour ses idées trop libérale, il est donc surveillé par la police, on fouille sa correspondance. Il meurt du Choléra en 1831. Partisan des « Lumières « ; dans le slides : Tübingen 1789 (je ne sais pas ce que c’est).
Pour nous ses œuvres intéressantes : la Phénoménologie de l’Esprit (1807) ; Principes de philo du droit (1821), c’est un ouvrage de philo politique ; La raison dans l’Histoire (1822_1828) ce sont des cours donnés, des notes de cours. Hegel veut penser l’histoire dont il est le contemporain. Et il essaye de voir s’il y a une raison dans l’histoire. On postule donc que l’histoire est rationnelle et intelligible. Donc si on dit que la raison est dans l’histoire alors l’histoire est rationnelle et la raison est immanente à l’histoire. Avant on considérait que la raison était hors de l’histoire (c’est l’optique de Descartes). La rationalité est dans le devenir lui-même.
« … histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot « (Shakespeare, Macbeth)
La conséquence de tout cela : critique du moralisme. Hegel critique se point de vue car cette pensée se base sur la conscience de l’home qui est finie, déterminée. Donc, quand nous agissons moralement, on est tjrs prisonniers de nos passions. Hegel, sur ce point de vue est d’accord avec le philosophe David Hume qui dit : « la raison est l’esclave des passions « ; Hegel dit que se caractère passionné, aveugle de l’homme est nécessaire pour que l’histoire avance. Car si l’ho était rationnel, lucide, moral au moment d’agir, il n’agirait jamais. Car il se retirerait face aux erreurs du mondes, il aurait peur de faire le mal. Donc pour que des conquêtes soient faites, des découvertes, .. il fait que l’homme fassent des erreurs car ils sont passionnées. Les Ho font de grandes choses sans en avoir conscience. Il dit donc : « Rien de grand (rationnel) ne s’est accompli dans le monde sans passion «.la vraie scène de l’histoire est donc une scène inconsciente. Cette théorie est connue par la théorie de « la ruse de la raison «. La raison avance en mobilisant ses contraires, donc la folie des hommes, leurs égoïsmes. La conséquence : ce n’est pas quand il agit que l’ho peut prendre conscience de la rationalité des choses. Ce n’est qu’après (une fois l’histoire est achevée que l’on peut comprendre et en allant plus loin, c’est une fois une civilisation éteinte, que l’on peut comprendre et voir ce qu’elle nous a apportée. C’est ce moment qui est le moment du philosophe et qui va observer se qui a été fait, et il va dire ce qui est et non se qui doit être. Donc il va comprendre le réel (l’histoire) dans sa dynamique et dans sa globalité, et cela s’appel d’après Hegel, le « savoir absolu «. Ce dernier n’est jamais que la dynamique du réel et sa compréhension, et absolu car il englobe tout.  Compréhension de la rationalité dans l’histoire : à la « fin de l’histoire «
Hegel identifie 4 étapes dans l’histoire de la raison, de l’esprit humain. Ces 4 étapes sont la mondialisation même, comment l’esprit se mondialise.
- Monde oriental, c’est où la raison a sa naissance (Égypte, perse, …). Éveil de l’esprit. Mais qui ne dépasse pas un stade presque enfantin de la raison. Donc si le peuple oriental est un enfant, le pouvoir qui va peser sur lui sera un pouvoir patriarcal, despotique. H reprend la théorie du despotisme oriental. Les ho ne sont pas capable de vivre dans un monde démocratique et ne peuvent avoir que le despotisme (cette idéologie a été prônée par Marx)
- Monde grec : civique, autonomie de la raison. Avec la forme politique de la liberté citoyenne. On y trouve les figures de Socrate et d’Œdipe.
- Monde Romain, découvre l’universalité abstraite, juridique, avec l’invention du droit. C’est le moment de la maturité. C’est le régime politique de l’empire.
- Monde chrétien (ou Germanique), moderne. Le monde chrétien découvre la subjectivité. C’est le moment de la prise de conscience de sont intériorité. Il y a un continuum entre la réforme papale et la Révolution française. L’état a affaire à des individus.
Chaque époque est une étape de la raison, une figure dans le développement d’esprit. Chaque étape sera remplacée, niée par une autre. Concrètement : les Grecs ont vaincu les Perses, les Romains ont vaincu les Grec et les Germains ont vaincu les Romains. Dialectique est un schéma en trois temps où l’on a tjrs quelque chose de posée = position (civilisation), une force qui la nie (contradiction). Puis il y a la négation de la négation, qui relève, qui est un dépassement. C’est une dialectique dans l’histoire elle – même. Le moment de contradiction entre A et B, n’est pas après un compromis, mais va donner C.
Plus la raison va vers l’occident, plus elle progresse et devient mature et adulte. L’Europe est l’endroit où la raison se fait crépusculaire. C’est une raison « occidentale «. La raison s’achève et peut mourir. « La grande journée de l’Esprit s’achève «
Il y a une sorte de tension, mais la raison qui meurt ici, est la raison historique. La fin de l’histoire (de la raison) ce serait donc la fin des violences, la fin des guerres donc la reconnaissance entre les hommes, la paix entre les nations. Hegel pense que l’histoire va finir mais elle va continuer. Pourtant il dit que l’Amérique est l’histoire à venir, il le pressent donc mais il précise que lui ne s’occupe pas du futur.
Un autre soleil se lève en Europe qui est le soleil de l’intériorité, de l’intelligence, de l’intériorité, de l’individualité. Donc l’occident c’est où se lève le « soleil intérieur «.
C’est l’eurocentrisme (l’Europe a le bon rôle). Mais si on revient à la mondialisation, il y en a d’autres :
- L’Orient « archaïque «: est une figure réputée enfantine et dépassée. Lieu de l’archaïsme, un lieu figé, quitté par la raison. Il est réduit complètement. Mais ceci a un caractère relatif (cela, H le sais). « Chaque pays est, en même temps, un Orient et un Occident «
- L’Afrique « anhistorique « : la raison ne passe pas par l’Afrique c’est le lieu de la non histoire. L’Afrique est hors histoire. Par rapport à la raison et l’universel, il ne s’y passe rien. Elle est en dehors de l’esprit du monde. Elle est « anhistorique «, c’est un « monde anhistorique, prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve au seuil de l’histoire universelle «. On ne peut rien trouver dans son caractère si se rapporte à lui-même. Si la raison va d’est en ouest, elle ne passe pas par l’Afrique. Mais il faut replacer se point de vue dans le contexte où il n’a pas une vision raciste mais une vision partagée par l’ensemble. C’est un racisme intellectuel de l’occident pour justifier sa domination.
Cette image de l’Afrique de Hegel est reprise par Sarkozy lors d’un discours au Sénégal:
“Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles”
“Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Le problème de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire. Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance”
v° Sarkosy, Discours de Dakar
Obama, lui dans son discours, fait presque l’antithèse du discours de Sarkozy.
Donc le schéma de H persiste.
La grandeur de H, c’est de faire du conflit de la contradiction, de la guerre, l’élément créateur, inventif de l’histoire, il l’appel aussi la « puissance du négatif «. Il montre que l’histoire avance par du négatif qui a néanmoins sa logique. L’ « Esprit universel « a trois stades :
- « Esprits subjectif « : comment l’ho prend conscience de lui-même, de son « identité « personnelle. Pour prendre conscience de lui, l’ho besoin des autres. Donc l’ho est désire, mais ce qu’il désire ce n’est pas un objet, ni le désire de l’autre mais c’est le désire du désire de l’autre. Donc ce que je désire c’est que l’autre me désire. On a besoins de cette reconnaissance (désire de reconnaissance) des autres pour s’estimer lui-même. Comment le faire ? H dit, l’être humain est prêt a tous les sacrifices pour cela (sa fortune, mettre en péril sa vie et celles des autres) il donne un exemple : le duel. Cette lutte va tjrs prendre le dessus (lutte identitaires) sur les autres besoins (manger, …). Comment cette lutte se termine –t- elle ? par un maître et un esclave. C’est la « dialectique du maître et de l’esclave « Le maître est celui qui aura sacrifié d’avantage. Il se sera imposé à l’autre comme ayant plus de courage, il sera donc honorer. L’esclave est celui qui abandonne son désire et qui reconnait le maître sans même être lui – même reconnu. Il à préférer l’esclavage à la mort. Il faut à l’issu du combat, que les deux reste en vie sinon il n’y a pas de dialectique, plus de reconnaissance. Le maître doit accorder sa grâce à l’esclave. Le maître devient oiseux car il donne du travail à l’esclave. Et il devient dépendant de l’esclave. Il n’a plus l’occasion de prouver qu’il est un maître. On peut dire qu’il est l’esclave de l’esclave (double servitude). L’esclave va prendre conscience de son esclavage. Donc la lutte pour la reconnaissance est une impasse, un échec. On a donc une double servitude. Quelle solution ? si l’esclave se révolte, on ne fait que retourner la situation. Cette solution est à éviter. Sur le plan existentiel et historique on n’a pas avancé d’un pouce. Si un des deux meurt, alors cette lutte est terminée donc ce n’est pas
Cours du 6/11
une solution. La reconnaissance mutuelle, fait appel à l’intercommunication, la bonne volonté, qui est ici exclue. L’esclave en travaillant, transforme le réel, il devient le maitre (maître de la nature), il a sa dignité de créer un monde culturel, d’objet d’édifices de routes, et donc par le travail il crée entre lui et le maître une médiation (un monde de médiation). Toute lutte est un échec. On sort de la dialectique de la reconnaissance par le fer, par « l’édification d’un monde commun « (famille : la médiation est l’enfant ; les champs, les outils, les récoltes ; à travers les jeux : la médiation sont les costumes,…). Permet de passer au de-là de la différence. La dialectique de la reconnaissance est sans cesse relancée, le désire de conquête, de pouvoir, même si on a un monde commun. On n’en finira jamais avec la dialectique du maître et de l’esclave. Cette production de monde commun est le moment de la synthèse qui se cristallise au moment des ////14min. il n’y a pas de reconnaissance directe mais les individus vont se reconnaître avec un 3ième terme. C’est le passage de l’esprit Subjectif à l’esprit Objectif, de la conscience à la culture. Tjrs une lutte pour la reconnaissance, tjrs de position dominante et dominé, c’est ce que Hegel voit de la masse. On veut conjurer la différence, à travers des hiérarchies identitaires (civilisé – barbare). Il y a une différence entre lutte identitaire et lutte dans le champ politique et matérielle. Celles-ci sont amorties par la matérialité (on se bat pour quelque chose) donc le conflit est médié. Il y a un troisième terme car lutte pour quelque chose et non pour se reconnaitre. En conclusion, le danger est de se laisser enfermer dans des lute identitaires (dans cette logique) car elle est duelle et n’aboutit jamais qu’à une double servitude ( impasse). Il faut que les hommes fassent es choses en commun (matériellement et historiquement). L’émancipation à l’esclave est possible quand on a reconnu son travail (historicité).
Exemple : guerres 14-18 ; 40-45, l’Europe est sortie de là par la création d’un marché commun car s’était bien une lutte identitaire.
- « Esprit objectif «= « Esprit du monde « (culture, Etat).
Les hommes accèdent à l’humanité à travers un peuple, des organisations, selon Hegel : « vie éthique « (Sittlichkeit) < Sitten = mœurs, coutumes. Cette dernière se déploie en trois moments :
1) La famille : moment de l’affection des parents pour leurs enfants. Solidarité affective.
2) Société civile, c’est le moment du négatif, les êtres humains se séparent, et quittent leur famille. Il devient égoïste. C’est donc le marché. Ce n’est pas la main invisible, c’est le lieu où la dialectique du maitre et de l’esclave est relancé et cela, car dans le monde de l’argent et de la consommation, chacun cherche à avoir plus que l’autre. C’est le snobisme. C’est le rapport riche / pauvre. Cette division est faire par cette volonté continuer de se distinguer de la part des riches par rapport aux pauvres. Hegel appel les pauvres « la plèbe «. donc H a bien vu la lutte des classes. La société civile est incapable de se sortir elle-même au problème qu’elle crée. Le dépassement sera l’état.
3) L’état, il permet la recce mutuelle (légalité en droit des individus, la co-citoyenneté) l’état pour H est bcp plus qu’un organe gestionnaire. De plus la bureaucratie au 19s est bien vue. C’était le summum du rationnel. Pour H c’est l’école, la recherche et aussi l’armé. L’état a une fonction spirituelle, qui est de donné sens à la vie des hommes. Au 19s, l’état-nation par excellence est la France, l’Allemagne elle est divisée. H veut que l’Allemagne devienne un grand état nation. H n’était pas pour autant un nationaliste. Car l’ « Esprit d’un peuple « n’est qu’un esprit déterminé à un moment déterminé qu’il faut replacer dans l’esprit du monde.
Esprit objectif « = « Esprit du monde «
Ce qui fait médiation c’est la guerre d’après H. il est en opposition de Kant qui voit la paix par la fédération (projet paix perpétuelle). Comment se fait l’histoire ? Par les grand conquérants avec leurs désires et leurs délires. Involontairement, Napoléon fait progresser l’esprit universel. Il poursuit ses désires mais impose où il passe, le code civil. Il fait donc progresser la raison dans l’histoire. Hegel appel ces gens les « héros «. C’est la ruse de la raison. Aucun empire, ni état ne peut être l’esprit universel. Car ce dernier ne peut jamais se figer car c’est le progrès, la dynamique qui fait passer d’une civilisation à une autre, d’un empire à un autre. Il faut tjrs garder un point de vue universel sur l’histoire que l’on voit. « L’histoire du monde est le tribunal du monde «
L’histoire du monde est le tribunal qui permet de juger le monde, l’histoire et les hommes. Pour H, le philosophe est la voit de ce tribunal, son but est de comprendre le monde. Face à l’histoire, le philosophe ne doit être ni cynique (ne voit que le rapport de force, ne peut capter la dimension spirituelle = l’esprit du monde) ni moralisateur (qui va juger l’histoire de l’extérieur depuis un point de vue transcendant).
« La philosophie, précisément parce qu’elle est la découverte du rationnel, est aussi du même coup la compréhension du présent et du réel et non la construction d’un au-delà qui serait Dieu sait où (…) «.
Le philosophe ne doit pas être en surplomb par rapport aux autres. Il dot juste comprendre l’histoire. Donc il y a impossibilité de se projeter dans l’avenir. On ne peut comprendre le réel, une fois qu’il est fin, réalisé. C’est la même chose pour l’histoire. Une fois finie, la raison prend son sens.
Cela prend son sens par : «La chouette de Minerve ne prend son vol qu’à la tombé de la nuit «. Minerve = Athéna = déesse de la raison. Cela veut dire aussi que la dialectique de Hegel ne peut servir à justifier par avance du négatif et cela au nom du progrès ou au nom du développement.
Par exemple : les USA justifie de façon assez dialectique la Guerre en Irak : c’est un mauvais moment qu’il fait passer et il faut apporter la démocratie. On justifie par une dialectique.
Par exemple : les entreprises qui virent pour avoir un nouveau marché et engager demain.
Pour Hegel, ce n’est pas possible car on n’en sait rien.
- « Esprit Absolu « : celui de l’artiste, du philosophe qui veut comprendre la totalité de l’histoire. C’est celui qui accède au savoir absolu (globalité et dynamique des choses). H n’est pas prétentieux car il se dit avoir le savoir absolu, c’est plutôt de l’humilité car il s’efface derrière le monde, il ne parle en aucun monde et n’essaye de ne rien ajouter à ce qui est. C’est le monde qui est l’acteur. 

« s'occupe pas du futur.Un autre soleil se lève en Europe qui est le soleil de l'intériorité, de l'intelligence, de l'intériorité, de l'individualité.

Donc l'occidentc'est où se lève le « soleil intérieur ».C'est l'eurocentrisme (l'Europe a le bon rôle).

Mais si on revient à la mondialisation, il y en a d'autres :- L'Orient « archaïque »: est une figure réputée enfantine et dépassée.

Lieu de l'archaïsme, un lieu figé, quitté par la raison.

Il estréduit complètement.

Mais ceci a un caractère relatif (cela, H le sais).

« Chaque pays est, en même temps, un Orient et unOccident »- L'Afrique « anhistorique » : la raison ne passe pas par l'Afrique c'est le lieu de la non histoire.

L'Afrique est hors histoire.

Parrapport à la raison et l'universel, il ne s'y passe rien.

Elle est en dehors de l'esprit du monde.

Elle est « anhistorique », c'est un «monde anhistorique, prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se trouve au seuil de l'histoire universelle ».

On ne peut rientrouver dans son caractère si se rapporte à lui-même.

Si la raison va d'est en ouest, elle ne passe pas par l'Afrique.

Mais il fautreplacer se point de vue dans le contexte où il n'a pas une vision raciste mais une vision partagée par l'ensemble.

C'est un racismeintellectuel de l'occident pour justifier sa domination.Cette image de l'Afrique de Hegel est reprise par Sarkozy lors d'un discours au Sénégal: “Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire.

Le paysan africain, qui depuis desmillénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencementdu temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles”“Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès.

Leproblème de l'Afrique, c'est d'entrer davantage dans l'histoire.

Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans lanostalgie du paradis perdu de l'enfance”v° Sarkosy, Discours de Dakar Obama, lui dans son discours, fait presque l'antithèse du discours de Sarkozy.Donc le schéma de H persiste.La grandeur de H, c'est de faire du conflit de la contradiction, de la guerre, l'élément créateur, inventif de l'histoire, il l'appel aussila « puissance du négatif ».

Il montre que l'histoire avance par du négatif qui a néanmoins sa logique.

L' « Esprit universel » a troisstades :- « Esprits subjectif » : comment l'ho prend conscience de lui-même, de son « identité » personnelle.

Pour prendre conscience delui, l'ho besoin des autres.

Donc l'ho est désire, mais ce qu'il désire ce n'est pas un objet, ni le désire de l'autre mais c'est le désiredu désire de l'autre.

Donc ce que je désire c'est que l'autre me désire.

On a besoins de cette reconnaissance (désire dereconnaissance) des autres pour s'estimer lui-même.

Comment le faire ? H dit, l'être humain est prêt a tous les sacrifices pour cela(sa fortune, mettre en péril sa vie et celles des autres) il donne un exemple : le duel.

Cette lutte va tjrs prendre le dessus (lutteidentitaires) sur les autres besoins (manger, …).

Comment cette lutte se termine –t- elle ? par un maître et un esclave.

C'est la «dialectique du maître et de l'esclave » Le maître est celui qui aura sacrifié d'avantage.

Il se sera imposé à l'autre comme ayant plusde courage, il sera donc honorer.

L'esclave est celui qui abandonne son désire et qui reconnait le maître sans même être lui –même reconnu.

Il à préférer l'esclavage à la mort.

Il faut à l'issu du combat, que les deux reste en vie sinon il n'y a pas dedialectique, plus de reconnaissance.

Le maître doit accorder sa grâce à l'esclave.

Le maître devient oiseux car il donne du travailà l'esclave.

Et il devient dépendant de l'esclave.

Il n'a plus l'occasion de prouver qu'il est un maître.

On peut dire qu'il est l'esclavede l'esclave (double servitude).

L'esclave va prendre conscience de son esclavage.

Donc la lutte pour la reconnaissance est uneimpasse, un échec.

On a donc une double servitude.

Quelle solution ? si l'esclave se révolte, on ne fait que retourner la situation.Cette solution est à éviter.

Sur le plan existentiel et historique on n'a pas avancé d'un pouce.

Si un des deux meurt, alors cettelutte est terminée donc ce n'est pasCours du 6/11une solution.

La reconnaissance mutuelle, fait appel à l'intercommunication, la bonne volonté, qui est ici exclue.

L'esclave entravaillant, transforme le réel, il devient le maitre (maître de la nature), il a sa dignité de créer un monde culturel, d'objet d'édificesde routes, et donc par le travail il crée entre lui et le maître une médiation (un monde de médiation).

Toute lutte est un échec.

Onsort de la dialectique de la reconnaissance par le fer, par « l'édification d'un monde commun » (famille : la médiation est l'enfant ;les champs, les outils, les récoltes ; à travers les jeux : la médiation sont les costumes,…).

Permet de passer au de-là de ladifférence.

La dialectique de la reconnaissance est sans cesse relancée, le désire de conquête, de pouvoir, même si on a unmonde commun.

On n'en finira jamais avec la dialectique du maître et de l'esclave.

Cette production de monde commun est lemoment de la synthèse qui se cristallise au moment des ////14min.

il n'y a pas de reconnaissance directe mais les individus vont sereconnaître avec un 3ième terme.

C'est le passage de l'esprit Subjectif à l'esprit Objectif, de la conscience à la culture.

Tjrs unelutte pour la reconnaissance, tjrs de position dominante et dominé, c'est ce que Hegel voit de la masse.

On veut conjurer ladifférence, à travers des hiérarchies identitaires (civilisé – barbare).

Il y a une différence entre lutte identitaire et lutte dans le. »

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