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Hussein, la solitude d'un monarque

Publié le 17/01/2022

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7 février 1999 Son plus douloureux secret aura certainement été une double perte : la perte de La Mecque, en 1925, par son arrière grand-père, Hussein Ben Ali, le chérif du Hedjaz - défait par Abdel Aziz Ibn Saoud - et la perte de Jérusalem, en 1967, par sa propre armée, évincée par les troupes israéliennes. Autant dire que tout au long de sa vie, Hussein de Jordanie, descendant de la dynastie hachémite, de la lignée du prophète, aura le sentiment d'avoir hérité d'une malédiction du destin. "J'appartiens, semble-t-il, à une famille qui selon la volonté de Dieu doit souffrir et consentir des sacrifices sans fin pour sa nation", déclara-t-il après la défaite de 1967. Rêvait-il vraiment de restaurer la dynastie hachémite lorsque, en 1990, méprisé par l'Arabie saoudite, qui l'accusait d'avoir pris fait et cause pour l'Irak après l'invasion du Koweït, il revendiqua à nouveau le titre de chérif ? Ou encore lorsque, en 1995, il proclama qu'il était disposé à jouer un rôle en Irak - dont son cousin, Fayçal II, fut l'éphémère souverain jusqu'en 1958 ? Il s'en est toujours défendu. La longévité de son règne - quarante-six ans - n'est pas synonyme de sérénité. Le "petit roi" - surnom qui lui a été conféré lors de son accession au trône du fait de son jeune âge et qui perdura à cause de sa petite taille - aura survécu à trois guerres israélo-arabes, plusieurs tentatives de coup d'Etat et autant de tentatives de meurtre. Devenu roi dans des circonstances tragiques, Hussein de Jordanie a dû prendre très vite la mesure du règne tumultueux qui l'attendait, de la volatilité des allégeances et de la précarité des alliances - dont il saura néanmoins tirer profit au gré des circonstances. Mais, s'il a réussi à sauver son régime et son royaume en jouant d'un allié sur l'autre, en changeant de camp selon la conjoncture, il n'en a pas moins fini par se faire de nombreux ennemis. Apprécié et parfois admiré en Occident, il a été très contesté - et c'est parfois peu dire - au sein du monde arabe. Il avait seize ans lorsque son grand-père Abdallah, fondateur du royaume, fut assassiné sous ses yeux, le 20 juillet 1951, à l'entrée de la mosquée El Aqsa, à Jérusalem, par un Palestinien qui le soupçonnait de vouloir signer une paix séparée avec Israël. "Tandis que je me précipitais, je vis du coin de l'oeil tous les amis de mon grand-père qui fuyaient de tous côtés... Cette image, plus que le visage de l'assassin, restera gravée à jamais dans ma mémoire", confiait-il dans son livre, Mon métier de roi, paru aux éditions Robert Laffont en 1975. "C'était ma première leçon de solitude." "Toute ma vie j'ai été entouré de beaucoup de gens (...) , mais tout au long de ces années, au plus profond de moi, j'ai été aussi seul qu'un naufragé." La suite devait bousculer de fond en comble la vie insouciante mais modeste, que le futur monarque menait alors à Amman. Après l'assassinat d'Abdallah, son fils Talal, le père d'Hussein, interné pour schizophrénie dans un hôpital psychiatrique en Suisse, rentre en Jordanie où il est couronné roi le 6 septembre. Sa santé mentale ne lui permettant pas de gouverner, le Parlement jordanien le force à abdiquer et proclame Hussein roi. Un conseil de régence est désigné jusqu'à la maturité du jeune prince, qui, au terme d'une formation accélérée de six mois à l'académie militaire de Sandhurst, est intronisé le 2 mai 1953. Il héritait d'un petit royaume (les deux rives du Jourdain) d'un million et demi d'habitants, fait des restes d'une promesse britannique non tenue : pour encourager son arrière-grand- père, le chérif Hussein, à brandir l'étendard de la grande révolte arabe contre les Turcs, durant la première guerre mondiale, Londres lui avait promis de l'aider à créer un royaume arabe indépendant, incluant ce qui est aujourd'hui la Jordanie, Israël, la Syrie, l'Irak et une partie du Liban. Mais la Grande-Bretagne s'était déjà engagée, en 1916, à l'insu du chérif de La Mecque, et en vertu des accords Sykes- Picot, à partager avec la France des zones d'influence au Moyen-Orient. En novembre 1917, elle allait de surcroît promettre aux juifs, par la déclaration Balfour, un foyer national juif en Palestine. Pour solde de tout compte, et à titre de dédommagement, Londres finit par ériger l'un des fils du chérif, Abdallah, émir de Transjordanie, avant de l'aider à devenir roi de Jordanie en 1946. Fayçal Ier, son frère, obtiendra le trône irakien. Hussein de Jordanie héritait aussi d'un pays coincé entre la Syrie, au nord, l'Irak, au nord- est, l'Arabie saoudite au sud et Israël à l'ouest. Il lui fallait une bonne dose de baraka, d'équilibrisme, de flair politique et aussi et peut-être surtout le puissant soutien de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, voire, à l'occasion... d'Israël, dans une conjoncture politique régionale très agitée. L'Etat d'Israël avait été créé quelques années auparavant, et son grand-père était suspecté de "collusion avec l'ennemi". En Egypte, les Officiers libres, conduits par Gamal Abdel Nasser, venaient de renverser le roi Farouk. En Syrie, après plusieurs coups d'Etat, une solide dictature était installée, mais un coup d'Etat devait avoir lieu en 1954. L'Irak n'allait pas tarder à entrer lui aussi dans une zone de turbulences, dont le cousin d'Hussein, Fayçal, allait être la victime en 1958. Très tôt, Hussein de Jordanie dut donc naviguer entre les écueils. Pour réhabiliter la Jordanie aux yeux de pays arabes, l'Egypte en particulier, qui la rendaient quasi seule responsable de l'humiliation de 1948, et accusaient le royaume d'être un satellite de la Grande-Bretagne, le souverain décida, en 1956, de se débarrasser du général britannique Glubb, commandant de la Légion arabe (l'armée jordanienne). J'ai voulu "jordaniser" mon armée, expliquera-t-il lui-même. "Nous étions dominés par l'étranger." "J'étais déterminé à mettre sur pied une force armée puissante et bien équilibrée (...) et, tant que Glubb était parmi nous, c'était impossible. (...) Le Caire nous accusait d'être une puissance impérialiste", et le communisme s'infiltrait au Moyen-Orient. "Il n'y avait pas d'autre alternative, Glubb devait partir." Avril 1957 : Hussein de Jordanie déjoue de manière tout à fait singulière un complot tramé par le général Ali Abou Nawar, commandant en chef des forces armées. Les conjurés, soutenus par l'Egypte, se recrutaient parmi ses serviteurs les plus proches. Le souverain se rendit en personne auprès des conjurés, et retourna la situation en sa faveur. Par la suite, les conjurés ont tous été graciés. Car Hussein de Jordanie, c'était aussi cela. Un chef d'Etat qui sait passer l'éponge et tenter de récupérer ses ennemis de l'intérieur. Ce ne fut pas la seule tentative de coup d'Etat ni de meurtre du souverain. A ses propres yeux, la plus dramatique fut la prise en chasse de l'avion qui le conduisait en Suisse, en novembre 1958, par deux Mig syriens. "Ils voulaient me supprimer, comme on avait supprimé mon cousin Fayçal d'Irak afin d'en finir avec les Hachémites", commentera-t- il. Quelques mois plus tôt, le 14 juillet, Fayçal, était en effet assassiné, ainsi que toute sa famille lors d'un coup d'Etat. Pour Hussein, "le président Nasser seul en portait l'entière responsabilité", parce qu'il ne supportait pas l'émergence de l'Union arabe, cette fédération entre l'Irak et la Jordanie que les deux Hachémites avait mise sur pied en février de la même année et qui visait à faire contrepoids à la République arabe unie que l'Egypte et la Syrie avait scellée deux semaines auparavant. Hussein de Jordanie appela à l'aide les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les "marines" américains débarquèrent à Beyrouth, et des parachutistes britanniques arrivèrent en Jordanie, le temps que la tempête s'apaise. S'il est vrai que l'Egypte et la Syrie ne l'ont pas épargné - Nasser le traitait, entre autres noms d'oiseaux, de "nain de la CIA" -, c'est ce que l'on appelait alors la "question palestinienne" qui aura été son véritable chemin de croix. Dès le milieu des années 60, les activités des fedayins à partir du territoire jordanien lui valaient des représailles israéliennes. Son isolement était de plus en plus grand au sein du monde arabe, malgré la sympathie de l'Arabie saoudite, elle aussi clouée au piloris comme étant un valet de l'Occident. Jusqu'à la guerre dite de six jours de juin 1967. Les Israéliens l'avertirent qu'ils n'attaqueraient pas son royaume s'il se tenait à l'écart des combats. Mais Hussein estima qu'il n'avait d'autre choix que de se tenir aux côtés des Arabes. A l'humiliation de la défaite militaire, s'ajoutait l'infamie de l'occupation de toute la rive occidentale du Jourdain et de Jérusalem-Est. Un désastre, militaire, politique et économique. Hussein n'était pas au bout de ses peines. La marmite des réfugiés palestiniens bouillait. Actions anti-israéliennes et représailles se succédaient. Les organisations de fedayins firent d'Amman leur bastion. La tension montait inexorablement. Jusqu'à ce fameux septembre 1970. "C'était nous ou eux. Personne ne voulait faire de concessions, personne ne voulait faire marche arrière, l'affrontement était irrémédiable, hélas !", dira-t- il. Et l'affrontement eut lieu. Il fut terrible. En août 1971, l'armée jordanienne avait terminé le grand nettoyage. Ce "septembre noir" pour les Palestiniens devait donner naissance à l'organisation du même nom, responsable de plusieurs attentats, dont le premier fut le meurtre, en novembre 1971 au Caire, du premier ministre jordanien, Wasfi Tall. Hussein avait ainsi restauré la paix à l'intérieur de la Jordanie, mais il y perdait son rôle de représentant des habitants de la rive occidentale du Jourdain. En 1974, un sommet arabe réuni à Rabat reconnut l'OLP comme "le seul et unique représentant du peuple palestinien". Des révélations du Washington Post, en 1977, selon lesquelles Hussein émargeait depuis une vingtaine d'années au budget de la CIA, ternirent davantage encore l'image du roi au sein des pays arabes. Méfiants, informés des contacts discrets qu'il maintenait avec Israël, Anouar El Sadate et Hafez El Assad le tinrent à l'écart des préparatifs secrets de la guerre qu'ils préparaient pour octobre 1973. Il n'apprécia guère et, lors d'une rencontre secrète organisée à sa demande, informa le premier ministre israélien, Golda Meïr, des intentions de ses "frères ennemis". A la grande indignation d'Hussein, elle ne le prit pas au sérieux. La guerre dite du Kipour permit enfin aux Arabes de relever la tête. Pour avoir refusé, en 1978, de se joindre aux accords israélo-égyptiens de Camp David, malgré de pressantes sollicitations américaines, Hussein est "récompensé" par un sommet arabe réuni à Bagdad, qui alloue 1 milliard de dollars d'aide annuelle à la Jordanie. Il demeure en odeur de sainteté tout au long de la guerre qui a opposé l'Irak à l'Iran de 1980 à 1988, parce qu'il se range du "bon côté", c'est- à-dire de l'Irak, considéré alors comme le rempart contre l'islamisme iranien. Hussein n'a pas pour autant renoncé à ses "ambitions" palestiniennes. En avril 1987, lors d'une rencontre secrète à Londres, il conclut avec Shimon Pérès un accord prévoyant la réunion d'une conférence internationale sur le Proche-Orient avec la participation d'une délégation jordano-palestinienne. L'accord est refusé par le premier ministre israélien d'alors, Itzhak Shamir. L'Intifada, le soulèvement de la population palestinienne de Cisjordanie et de Gaza, commence en décembre. Hussein en tire les leçons. En juillet 1988, il annonce la rupture de tout lien administratif et légal du royaume avec la rive occidentale du Jourdain. Dans un Proche-Orient totalement imprévisible, Hussein se retrouve à nouveau du "mauvais côté" en août 1990, lorsqu'il soutient l'Irak au moment de l'invasion du Koweït et il est mis à l'index par ses amis occidentaux et arabes. Il essuie une nouvelle rebuffade palestinienne, lorsque les Palestiniens refusent de participer à une délégation commune jordano-palestinienne après le lancement du processus de paix en octobre 1990. L'accord israélo-palestinien d'Oslo de septembre 1993 le prend totalement de court. Craignant d'être le laissé-pour-compte de la négociation, il accélère les négociations avec l'Etat hébreu et signe un traité de paix avec lui en novembre 1994. Affichant une amitié à la limite de l'inconvenance avec les dirigeants israéliens, il se retrouve à nouveau relativement tenu à distance par ses frères arabes, d'autant que les pourparlers de paix israélo-palestiniens et israélo-syro-libanais battent de l'aile. Il est aussi vivement contesté par les Jordaniens eux-mêmes, qui pour la première fois critiquent une politique à courte vue. MOUNA NAIM Le Monde du 6 février 1999

« en particulier, qui la rendaient quasi seule responsable de l'humiliation de 1948, et accusaient le royaume d'être un satellite de laGrande-Bretagne, le souverain décida, en 1956, de se débarrasser du général britannique Glubb, commandant de la Légionarabe (l'armée jordanienne).

J'ai voulu "jordaniser" mon armée, expliquera-t-il lui-même.

"Nous étions dominés par l'étranger.""J'étais déterminé à mettre sur pied une force armée puissante et bien équilibrée (...) et, tant que Glubb était parmi nous, c'étaitimpossible.

(...) Le Caire nous accusait d'être une puissance impérialiste", et le communisme s'infiltrait au Moyen-Orient.

"Il n'yavait pas d'autre alternative, Glubb devait partir." Avril 1957 : Hussein de Jordanie déjoue de manière tout à fait singulière un complot tramé par le général Ali Abou Nawar,commandant en chef des forces armées.

Les conjurés, soutenus par l'Egypte, se recrutaient parmi ses serviteurs les plus proches.Le souverain se rendit en personne auprès des conjurés, et retourna la situation en sa faveur.

Par la suite, les conjurés ont tous étégraciés.

Car Hussein de Jordanie, c'était aussi cela.

Un chef d'Etat qui sait passer l'éponge et tenter de récupérer ses ennemis del'intérieur. Ce ne fut pas la seule tentative de coup d'Etat ni de meurtre du souverain.

A ses propres yeux, la plus dramatique fut la prise enchasse de l'avion qui le conduisait en Suisse, en novembre 1958, par deux Mig syriens.

"Ils voulaient me supprimer, comme onavait supprimé mon cousin Fayçal d'Irak afin d'en finir avec les Hachémites", commentera-t- il. Quelques mois plus tôt, le 14 juillet, Fayçal, était en effet assassiné, ainsi que toute sa famille lors d'un coup d'Etat.

PourHussein, "le président Nasser seul en portait l'entière responsabilité", parce qu'il ne supportait pas l'émergence de l'Union arabe,cette fédération entre l'Irak et la Jordanie que les deux Hachémites avait mise sur pied en février de la même année et qui visait àfaire contrepoids à la République arabe unie que l'Egypte et la Syrie avait scellée deux semaines auparavant.

Hussein de Jordanieappela à l'aide les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Les "marines" américains débarquèrent à Beyrouth, et des parachutistesbritanniques arrivèrent en Jordanie, le temps que la tempête s'apaise. S'il est vrai que l'Egypte et la Syrie ne l'ont pas épargné - Nasser le traitait, entre autres noms d'oiseaux, de "nain de la CIA" -,c'est ce que l'on appelait alors la "question palestinienne" qui aura été son véritable chemin de croix.

Dès le milieu des années 60,les activités des fedayins à partir du territoire jordanien lui valaient des représailles israéliennes.

Son isolement était de plus en plusgrand au sein du monde arabe, malgré la sympathie de l'Arabie saoudite, elle aussi clouée au piloris comme étant un valet del'Occident. Jusqu'à la guerre dite de six jours de juin 1967.

Les Israéliens l'avertirent qu'ils n'attaqueraient pas son royaume s'il se tenait àl'écart des combats.

Mais Hussein estima qu'il n'avait d'autre choix que de se tenir aux côtés des Arabes.

A l'humiliation de ladéfaite militaire, s'ajoutait l'infamie de l'occupation de toute la rive occidentale du Jourdain et de Jérusalem-Est.

Un désastre,militaire, politique et économique. Hussein n'était pas au bout de ses peines.

La marmite des réfugiés palestiniens bouillait.

Actions anti-israéliennes et représaillesse succédaient.

Les organisations de fedayins firent d'Amman leur bastion.

La tension montait inexorablement.

Jusqu'à ce fameuxseptembre 1970.

"C'était nous ou eux.

Personne ne voulait faire de concessions, personne ne voulait faire marche arrière,l'affrontement était irrémédiable, hélas !", dira-t- il.

Et l'affrontement eut lieu.

Il fut terrible.

En août 1971, l'armée jordanienneavait terminé le grand nettoyage.

Ce "septembre noir" pour les Palestiniens devait donner naissance à l'organisation du mêmenom, responsable de plusieurs attentats, dont le premier fut le meurtre, en novembre 1971 au Caire, du premier ministrejordanien, Wasfi Tall. Hussein avait ainsi restauré la paix à l'intérieur de la Jordanie, mais il y perdait son rôle de représentant des habitants de la riveoccidentale du Jourdain.

En 1974, un sommet arabe réuni à Rabat reconnut l'OLP comme "le seul et unique représentant dupeuple palestinien".

Des révélations du Washington Post, en 1977, selon lesquelles Hussein émargeait depuis une vingtained'années au budget de la CIA, ternirent davantage encore l'image du roi au sein des pays arabes. Méfiants, informés des contacts discrets qu'il maintenait avec Israël, Anouar El Sadate et Hafez El Assad le tinrent à l'écart despréparatifs secrets de la guerre qu'ils préparaient pour octobre 1973.

Il n'apprécia guère et, lors d'une rencontre secrèteorganisée à sa demande, informa le premier ministre israélien, Golda Meïr, des intentions de ses "frères ennemis".

A la grandeindignation d'Hussein, elle ne le prit pas au sérieux.

La guerre dite du Kipour permit enfin aux Arabes de relever la tête. Pour avoir refusé, en 1978, de se joindre aux accords israélo-égyptiens de Camp David, malgré de pressantes sollicitationsaméricaines, Hussein est "récompensé" par un sommet arabe réuni à Bagdad, qui alloue 1 milliard de dollars d'aide annuelle à laJordanie.

Il demeure en odeur de sainteté tout au long de la guerre qui a opposé l'Irak à l'Iran de 1980 à 1988, parce qu'il serange du "bon côté", c'est- à-dire de l'Irak, considéré alors comme le rempart contre l'islamisme iranien.. »

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