IAMBES de Simonide.
Publié le 26/08/2015
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Simonide de
Samos, dit d'Amorgos, du nom de l'He d'Amorgos
où il s'établit (à ne pas confondre avec Simonide
de Céos), fut presque contemporain d'Archiloque
(vile siècle av. J.-C.) et, comme Archiloque, il
écrivit des ïambes et des élégies, dont il ne reste
que des fragments. Il est connu surtout pour
sa Satire contre les femmes (fr. 7) une
composition de 118 trimètres ïambiques, où
les différents caractères de femmes sont supposés
dériver d'animaux et d'éléments naturels. Ainsi,
de la truie, Zeus a fait dériver la femme sale ;
du chien, la femme curieuse et potinière ; de
la mer, celle d'humeur changeante, etc. La
seule femme qui procure du bien-être et de la
Iole 'à l'homme est celle qui tire son origine de
l'abeille. Digne de remarque pour son pessimisme
est un morceau (fr. 1), dans lequel le poète
considère la brièveté de la vie, l'aveuglement de
l'esprit humain et l'illusion obstinée qui porte
chacun, malgré toutes les leçons de l'expérience,
à avoir confiance dans un avenir meilleur, tandis
que personne n'est jamais exempt de malheurs.
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