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iambique, poésie - Mythologie

Publié le 22/09/2018

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iambique, poésie. La poésie où prévaut le mètre iambique . Le mot grec iambos est de dérivation inconnue mais semble d’origine asiatique. C’est le mètre utilisé pour les parties dialoguées dans la tragédie et la comédie. Aristote pensait qu’il était très proche par le rythme du discours ordinaire et pour cette raison employé dans la poésie satirique et d’invective. Le poète Archiloque fut apparemment le premier à employer le mot, et l’appliqua à ses propres vers satiriques écrits en mètre iambique. Sémonide et Hipponax qui écrivirent aussi des poèmes iambiques étaient, comme Archiloque, des Grecs d’Ionie. Solon l’Athénien a pu les imiter en écrivant en vers iambiques ses poèmes politiques, ce vers convenant bien à la nature polémique et prosaïque de son sujet, bien que ce ne soient pas des poèmes injurieux. Les ïambes (un livres de poèmes iambiques) de Callimaque sont de nature variée; beaucoup sont satiriques. Les iambes n’ont guère été employés en latin pour l’insulte personnelle. Le tri-mètre iambique n’apparaît que dans trois poèmes de Catulle, mais une variante, le scazon, est employé dans huit poèmes. Ce ne sont pas tous des poèmes d’insulte. Quand Catulle parle de ses « iambes » il fait sans doute allusion à la nature satirique de ses poèmes, non à leur mètre. Quand Horace prétend qu’il a été le premier à introduire les « iambes de Paros» (c.-à-d. d’Archiloque) dans la poésie latine, il a sans doute raison, car ses Èpodes, largement iambiques, contiennent tous les éléments de la poésie d’Archiloque — l’insulte, la satire, le moralisme et les thèmes sur l’amitié.

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