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Iéna, bataille d'

Publié le 13/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Iéna, bataille d', victoire militaire de Napoléon Ier sur les Prussiens à Iéna, en Thuringe (Allemagne), le 14 octobre 1806.

2   DE L’EXPANSIONNISME NAPOLÉONIEN À L’ULTIMATUM PRUSSIEN

En 1805-1806, les armées napoléoniennes parcourent l’Europe, démantelant la carte du continent et construisant le « Grand Empire « français (voir guerres napoléoniennes). En juillet 1806, dans le cadre de cette stratégie, Napoléon devient le protecteur de la jeune confédération du Rhin, qui groupe seize États allemands liés à la France par un traité perpétuel.

Inquiet de cet empiètement français sur les territoires germaniques, Frédéric-Guillaume III de Prusse rompt le traité de Bâle, clef de la paix franco-prussienne depuis 1795, et s’allie au tsar Alexandre Ier dans la quatrième coalition contre la France. Le 7 octobre 1806, il envoie un ultimatum à Napoléon réclamant le retrait des troupes françaises en deçà du Rhin.

3   LA RENCONTRE DES DEUX ARMÉES SUR LE PLATEAU D’IÉNA

En réponse à l’ultimatum, la Grande Armée napoléonienne traverse la Saxe à la rencontre de la principale armée prussienne, commandée par le duc de Brunswick. Après une première défaite, le 12 octobre 1806 près de Weimar, le duc de Brunswick ordonne le retrait de ses troupes vers l’Elbe et confie au prince de Hohenlohe-Ingelfingen le soin de couvrir sa retraite en stationnant à Iéna.

Mais alors que le prince s’apprête à rejoindre le duc de Brunswick, la majeure partie des troupes napoléoniennes arrive sur le plateau d’Iéna, dans la nuit du 13 au 14 octobre. Au lever du jour, le combat entre les 44 000 Prussiens et les 90 000 Français s’engage : l’armée de Hohenlohe-Ingelfingen est défaite en quelques heures par l’assaut conjoint des troupes de Napoléon et de la cavalerie du maréchal Murat.

Le même jour, l’avant-garde du maréchal Davout, sans attendre les Russes, affronte le gros des troupes du duc de Brunswick, qu’elle vainc près de Auerstedt.

4   L’ANÉANTISSEMENT DE LA PRUSSE

La défense militaire de la Prusse est anéantie et, en novembre 1806, Napoléon Ier entre en vainqueur à Berlin. Après avoir imposé le Blocus continental et être venu à bout de la résistance du tsar Alexandre Ier à l’issue des sanglantes batailles d’Eylau et de Friedland (février-juin 1807), il impose le traité de Tilsit. Celui-ci morcelle la Prusse en quatre provinces.

Ainsi la principale conséquence d’Iéna est le démantèlement d’un royaume occupé et allégé de la moitié de ses 10 millions d’habitants. Elle conforte également la mainmise napoléonienne sur l’Europe occidentale, acquise à force de succès militaires rapides et répétés.

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