Jeux privés - Mythologie

Jeux privés. Les enfants grecs et romains ont apparemment eu des jeux proches de ceux des enfants d’époques plus récentes : hochets, balles, toupies, cerceaux, balançoires, poupées, animaux miniatures, osselets (voir astragales), dés, jeux avec des pions et de devinette du type «pair impair» ou « combien de doigts ? ».

Les Grecs accordaient beaucoup

d’importance au développement physique, et l’athlétisme* formait une part importante de l’éducation grecque. En dehors des jeux publics, les sports athlétiques organisés — lutte et boxe, course, saut, lancer du javelot et du disque — avaient lieu dans des gymnases et des écoles de lutte (palaestrae) où les jeunes gens allaient s’entraîner et rencontrer leurs amis. D ’ autres jeux, de nature moins organisée, étaient en vogue chez les Grecs et les Romains ; les jeux de balle, pratiqués avec des balles de taille et de poids variés, étaient considérés comme salutaires à tout âge. Le Champ de Mars à Rome, selon Strabon, permettait aux gens non seulement de faire courir des chars et de se livrer à toutes sortes d’activités équestres, mais aussi de s’exercer en jouant à la balle, au cerceau et en luttant. Les Grecs d’époque récente, mais surtout les Romains, avaient des terrains spécialement aménagés pour les jeux de balle. Les textes ne mentionnent pas de battes, mais un célèbre relief en marbre du début du Ve siècle montre des hommes jouant à la balle avec un instrument qui ressemble étonnamment à un bâton de hockey. Rien n’indique que les Anciens aient jamais joué à un genre de football. Les jeunes gens aussi bien que les enfants faisaient rouler des cerceaux. Les Grecs étaient de grands nageurs, mais rien ne permet de croire qu’ils ont pu considérer cela comme un sport, bien qu’ils y aient pris plaisir, ainsi que les Romains, tout comme à la navigation et aux courses de bateaux. Les Anciens aimaient jouer aux dés et à des jeux de pions ressemblant aux dames ou au trictrac; les échecs, probablement inventés en Inde, n’arrivèrent dans les pays méditerranéens qu’après l’époque classique. Les femmes, disait-on, aimaient jouer aux osselets.