Konstandinos Caramanlis

voir Gheorgios Papandréou. Ce dernier annule un cer­tain nombre de mesures autoritaires prises par son prédécesseur et gouverne dans le calme au cours de l'année 1964, jouissant d'un large appui populaire.

Trois affaires graves sont à la base du coup d'Etat qui donnera le pouvoir aux Colonels: la question de Chypre, l'enquête sur l'assassinat du député Lambra-kis et enfin l'enquête sur le mouvement Aspidha²⁴, groupement d'officiers politiquement orientés à gauche. Les militaires sont à chaque fois mis en cause. A la suite de la démission du cabinet Kanellopoulos des élections sont prévues en mai 1967. Craignant une victoire écrasante de la gauche, les militaires s'emparent du pouvoir dans la nuit du 21 au 22 avril. Le colonel Gheorgios Papadhopoulos (1919- ) est nommé Premier ministre quelque temps plus tard. Le 13 décembre 1967, le roi essaye de reprendre le pou­voir par un contre-coup d'Etat; c'est l'échec. La Grèce sombre alors dans la dictature militaire. Elle durera jusqu'en 1974, année qui consacre le retour définitif des civils au pouvoir en la personne de Caramanlis.