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La race bretonne procure un cheval de trait énergique, aux allures vives

Publié le 17/01/2022

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La race bretonne tire son origine des, races indigènes qui furent tour à tour croisées avec des pur-sang arabes, des ardennais, des boulonnais, des percherons et, au milieu du siècle dernier, avec une race anglaise, le Norfolk. Ce croisement, poursuivi jusqu'en 1914, est à l'origine de la race actuelle, créée tout spécialement pour l'administration des postes: la race bretonne est une race postière, énergique, aux allures vives. Format: race de taille moyenne, les étalons mesurent 1,60 m au garrot, les juments 1,58 m. Les poids des animaux adultes oscillent entre 800 et 850 kg. Morphotype: la tête est à front large, à chanfrein droit. Les nasaux sont ouverts. L'oeil est vif, les oreilles dressées. L'encolure, légèrement rouée, puissante. Le garrot, peu accentué, est fortement musclé. L'avant-bras et les cuisses sont très musculeux. Les robes sont variées, la robe aubère étant la plus répandue. Les autres robes rencontrées fréquemment sont l'alezan, le bai, le rouan, le gris. Aptitudes: les croisements effectués avec le Norfolk ont abouti à la création d'une race vive, énergique, tout spécialement destinée à l'acheminement rapide des fourgons de poste, d'où l'appellation de postier breton qui est donnée fréquemment à la race bretonne. Une partie de la population était cependant utilisée en culture; le breton y était fort apprécié, tout particulièrement pour son courage, sa force et sa rusticité. Aujourd'hui, la race est utilisée pour la production de viande. Cette reconversion s'est d'autant mieux réalisée que le breton était de format moyen à musculature bien répartie et à viande fine. De plus, la race est précoce et donc par conséquent très adaptée à la production du poulain de boucherie, abattu généralement à dix-huit mois. Cette croissance est remarquable: le poulain pèse 60 kg à la naissance, 400 kg à un an, 650 kg à deux ans.

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