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L'art

Publié le 24/07/2010

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L'art

  Intro : définitions et problématique L'art : production artificielle qui nécessite un art de faire, une technique, une habilité différent de chose naturelle. Suffit-il et faut-il une technique pour être un artiste ? L'artiste n'est-il qu'un technicien ? Différence entre les arts mécaniques (technique dont le but est vital) et les arts libéraux ou Beau Art (technique dont le but est désintéressé). Quelle est la fonction de l'art ? Multiplicité des types d'arts (cinéma, danse, musique) interrogent sur une définition de l'art : une activité esthétique : -étymologie : douer de sensations, une œuvre d'art touche les sens qui m'affectent : créer des émotions -recherche du beau : peut-on définir le beau (trouver un critère de jugement) ou le goût est-il relatif à chacun puisque son point de départ est une expérience personnelle (émotion) ? Le langage des sens (couleur, forme, son) : l'art ne se limite pas à une réflexion sur le beau mais délivre un message. Comment trouver la signification d'une œuvre d'art ? I. L'art et le jugement esthétique Comment émettre un jugement esthétique, c'est à dire juger de l'objectivité du beau (c'est beau) à partir d'une expérience subjective (ça me plait) ? Position rationaliste (Platon) Le beau est une idée définie par la raison résultat d'un calcul mathématique : le beau est une idée vraie et il existe des objets beaux avec une réalisation sensibles de cette idée. La philosophie platonicienne : il existe une idée du Beau. L'artiste doit connaître cette idée et la reproduire donc son imagination n'est pas créatrice. Le spectateur doit connaître le beau pour apprécier l'œuvre d'art, ce qui veut dire qu'une sensibilité pervertie par les préjugés, les croyances sociales sont impossibles d'apprécier le beau. Donc le plaisir ressenti ou l'absence de plaisir ne sont pas les signes incontestables de beau ou du laid. Il faut apprendre à apprécier. Le beau artistique : l'image de l'Idéal, l'émotion ressentie devant le beau : ce qui élève l'âme, édifie l'homme, le rend meilleur comme la philosophie, la dialectique amoureuse. Donc c'est un devoir d'apprendre à apprécier l'œuvre d'art. Position empiriste (hume) De la norme du goût : Idée de Beau : définition universelle du beau par la raison. Différant de la norme du goût : règles pour éduquer le goût. Dans les faits, les goûts ne se discutent pas, ils multiplient l'émotion. Il faut trouver le moyen d'éduquer la sensibilité. D'une sensibilité grossière à une sensibilité fine : les éléments d'une œuvre sont reconnus. Pratiquer régulièrement un art pour pouvoir juger. Fréquentation des œuvres d'art. Examen de ses préjugés : ressemblance ou non du réel (ça ne représente rien), habilité (j'aurais pu le faire). Avoir une connaissance de l'artiste et de l'œuvre. Il faut un éducateur du goût, c'est à dire un sens fort uni à un sentiment délicat amélioré par la pratique rendu parfait par la comparaison et n'avoir plus aucuns préjugés. Tous les jugements ne se valent pas celui qui a éduqué sa sensibilité, critère de jugement. Position critique (critique de la faculté de juger, Kant) Peut-on trouver les conditions de possibilités d'un jugement de goût universel, mais qui ne relève pas d'une définition objective d'un beau mais d'un sentiment ? Jugement de goût universel paradoxe avec subjectif : -sentiment du sujet (ça me plait), émotion -différente définition du beau Comment y parvenir ? Le jugement doit être désintéressé, il ne soir pas avoir entre mon jugement et l'objet à juger un intérêt à satisfaire. La satisfaction, l'émotion, le plaisir ressenti devant une œuvre d'art est différent de la satisfaction de mon intérêt : plaisir de l'imagination des sens, de l'intelligence. Pourquoi chercher un jugement universel ? Pour réaliser un sens commun, une émotion partagée, une sympathie avec l'autre, une rencontre avec autrui. Le jugement esthétique permet « de penser à la place de tout autre «. II. De la nature à l'esprit L'expression d'une œuvre d'art : -copie de la nature, la réalité : valeur de sa reproduction technique, art de faire -sens spirituel qu'exprime une émotion, un sentiment, une valeur L'art et l'illusion L'art fausse notre rapport au réel. « Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on admire pas les origines «. (Pascal). Art de copier : valeur technique Valorisation de l'artiste : valeur de l'artifice Est-ce vain : quel est l'intérêt de recopier ? L'art est comme un « mimétisme « : imitation au 2ème degré, l'art est une image, copie du réel sensible, copie d'une idée donc il y a un risque de déformation du réel ce qui est différent d'une image comme l'enrichissement de l'idée. Sens : qu'est-ce qui est réel ? L'art et la nature : de l'utilisation à l'émancipation Classification des arts en fonction de leur rapport à la nature au réel. La signification d'une œuvre varie : - art symbolique : il faut connaître les symboles - art classique : recherche par la forme du beau - art romantique : expression de l'intériorité de l'âme humaine. Problème posé par l'art contemporain - L'art peut ne pas s'adresser à la sensibilité pour créer une émotion mais à l'intelligence. - L'art ne relève pas forcément d'une technique, le jugement esthétique doit être désintéressé, il faut déjà regarder la couleur, la forme… avant de rechercher la signification, la démarche de l'artiste éduque l'œil du spectateur. - L'art n'est pas seulement dans l'œuvre réalisé mais aussi dans l'acte de créer : esthétique de la performance - L'art est dans l'unicité d'une œuvre originale ou dans l'idée de l'œuvre que les moyens techniques de les reproduirent à l'infinité. - Contre les règles d'utiliser le hasard pour rompre avec ce qui existe et créer le surréalisme. III. La création : le talent et le génie Talent : l'art de faire, la technique qui peut s'acquérir par le travail. Parallèle avec l'artiste, l'artisan, le technicien et les règles de l'art. Génie : capacité à inventer, à créer, différent de reproduire, recopier. Quelle est l'origine de la création puisque la technique ne suffit pas à créer une création ? Création et inspiration L'inspiration : origine du génie qui est extérieur à l'artiste. L'artiste ne maîtrise pas son art, le génie est supérieur au talent. Création et sublimation Les 3 étapes de la sublimation : but d'intégration sociale, normalité. L'artiste utilise l'énergie pulsionnelle comme moyen de création. L'invention de nouvelles valeurs (différent des mœurs sociales) est une évolution de l'art, l'artiste montre son insatisfaction par rapport au réel. Création et vision symbolique de l'absolu (ce dont on n'a pas l'expérience) Symbole : - image : quelque chose de sensible, différent d'une idée. - différence de copier, reproduction du réel, reproduire ce dont on n'a pas l'expérience. Conséquence : l'artiste crée de nouvelles valeurs : rôle moral de l'art. Rôle moral de l'art Identification : l'art représente des valeurs idéales, modèle de notre action. Ces images touchent notre sensibilité, l'homme s'identifie. Il ne faut représenter que le bien, le beau, le bonheur. Catharsis : l'identification n'existe que pour les êtres dirigés par la sensibilité (enfant), l'adulte est capable de juger de la représentation, de prendre du recul face à modèle. Dualité entre l'identification à l'image et le jugement à la valeur de l'œuvre. L'art nous apprend à être spectateur des émotions, passion : rôle de « purification « de l'âme.

« Pratiquer régulièrement un art pour pouvoir juger. Fréquentation des œuvres d'art. Examen de ses préjugés : ressemblance ou non du réel (ça ne représente rien), habilité (j'aurais pu le faire). Avoir une connaissance de l'artiste et de l'œuvre. Il faut un éducateur du goût, c'est à dire un sens fort uni à un sentiment délicat amélioré par la pratique renduparfait par la comparaison et n'avoir plus aucuns préjugés. Tous les jugements ne se valent pas celui qui a éduqué sa sensibilité, critère de jugement. Position critique (critique de la faculté de juger, Kant) Peut-on trouver les conditions de possibilités d'un jugement de goût universel, mais qui ne relève pas d'unedéfinition objective d'un beau mais d'un sentiment ? Jugement de goût universel paradoxe avec subjectif : -sentiment du sujet (ça me plait), émotion -différente définition du beau Comment y parvenir ? Le jugement doit être désintéressé, il ne soir pas avoir entre mon jugement et l'objet à juger un intérêt à satisfaire.La satisfaction, l'émotion, le plaisir ressenti devant une œuvre d'art est différent de la satisfaction de mon intérêt :plaisir de l'imagination des sens, de l'intelligence. Pourquoi chercher un jugement universel ? Pour réaliser un sens commun, une émotion partagée, une sympathie avec l'autre, une rencontre avec autrui.

Lejugement esthétique permet « de penser à la place de tout autre ». II.

De la nature à l'esprit L'expression d'une œuvre d'art : -copie de la nature, la réalité : valeur de sa reproduction technique, art de faire -sens spirituel qu'exprime une émotion, un sentiment, une valeur L'art et l'illusion L'art fausse notre rapport au réel. « Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on admire pas les origines».

(Pascal). Art de copier : valeur technique Valorisation de l'artiste : valeur de l'artifice Est-ce vain : quel est l'intérêt de recopier ? L'art est comme un « mimétisme » : imitation au 2ème degré, l'art estune image, copie du réel sensible, copie d'une idée donc il y a un risque de déformation du réel ce qui est différentd'une image comme l'enrichissement de l'idée. Sens : qu'est-ce qui est réel ? L'art et la nature : de l'utilisation à l'émancipation Classification des arts en fonction de leur rapport à la nature au réel.

La signification d'une œuvre varie :. »

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