Le 17 Novembre dans l'histoire
Publié le 22/02/2012
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1796: Bataille d'Arcole.
Récit de Bonaparte : "L'ennemi avait envoyé quelques régiments dans le village d'Arcole, au milieu des marais et des canaux. Ce village arrêta l'avant-garde pendant toute la journée… Augereau, empoignant un drapeau, le porte jusqu'à l'extrémité du pont : "Lâches, cria-t-il à ses troupes, craignez-vous donc tant la mort ?" Cependant il fallait passer ce pont : je m'y portais moi-même, je demandai aux soldats s'ils étaient encore les vainqueurs de Lodi. Ma présence produisit sur les troupes un mouvement qui me décida encore à tenter le passage… A la petite pointe du jour le combat s'engagea avec la plus grande vivacité. Masséna sur la gauche mit en déroute l'ennemi, et le poursuivit jusqu'aux portes d'Arcole. Le fruit de la bataille d'Arcole est 4 000 à 5 000 prisonniers, quatre drapeaux, dix-huit pièces de canon." Ce n'est pas la dernière fois que Bonaparte donne la mesure de son audace et de son génie tactique.
1869: Inauguration du canal de Suez.
Le premier coup de pioche a été donné il y a dix ans. Il a fallu à Ferdinand de Lesseps un acharnement de chaque jour pour ouvrir cette voie d'accès vers l'Extrême-Orient qui épargne d'avoir à contourner l'Afrique. Aujourd'hui, ce canal long de 161 kilomètres, qui traverse le désert de Port-Saïd à Suez, est inauguré à Port-Saïd en présence du khédive et de nombreuses têtes couronnées, dont l'impératrice Eugénie. Après les célébrations conjointes d'un service religieux musulman et d'une messe catholique, le yacht impérial L'Aigle suivi des autres yachts royaux s'engage dans le canal. La foule sur les rives manifeste son enthousiasme. A chaque étape, banquets et fêtes se succèdent. Parmi elles, un opéra qui a été commandé pour la circonstance au compositeur italien Giuseppe Verdi, Aïda, est créé. Enfin, le 20 novembre, la flotte atteint la mer Rouge.
1917: Ministère Clemenceau.
La crise politique et militaire que traverse la France emporte les ministères les uns après les autres en quelques semaines. Au ministère Ribot a succédé le ministère Painlevé, qui n'a pas tenu deux mois et qui a été renversé le 13. Clemenceau apparaît comme le seul recours possible d'un pays qui vit dans le doute et l'angoisse. Le président de la République Poincaré appelle à la présidence du Conseil l'implacable Clemenceau, auquel sa rigueur et sa détermination vaudront quelques mois plus tard ces surnoms, "le Tigre", le " Père la Victoire". A la tribune de l'Assemblée, il déclare en ce jour : "Nous voulons vaincre pour être juste !"
1936: Suicide de Salengro.
Maire de Lille, député socialiste, Roger Salengro est ministre de l'Intérieur. Lors des grandes grèves qui ont marqué le Front populaire, il a refusé le recours à la force pour faire évacuer les usines occupées. Son refus fait de lui pour l'extrême droite l'homme à abattre. Tous les coups sont permis. Quoiqu'il ait été blanchi par une commission militaire présidée par le général Gamelin alors qu'il avait été accusé de désertion, le journal Gringoire, hebdomadaire nationaliste, ressort le dossier. Dénigrement, accusations, attaques, coups bas ne cessent pas pendant des semaines. Salengro succombe aux calomnies. En ce jour il pose sa tête dans un four à gaz… Lors des obsèques du ministre à Lille, le président de la République, celui de l'Assemblée nationale, le président du Conseil Léon Blum, le ministre de la Guerre Daladier seront présents. Cet hommage de l'Etat n'empêche pas un journaliste d'écrire dans L'Echo de Paris : " On ne va pas chercher des ministres sur les bancs des conseils de guerre."
1986: Assassinat de Georges Besse.
Le PDG de la régie Renault s'écroule en pleine rue, devant chez lui, vers 20 heures, touché à la tête de plusieurs coups de feu tirés par deux femmes. La police pense qu'il s'agit d'un meurtre perpétré par un commando d'Action directe. Des affiches portant les photos de deux dirigeantes du mouvement terroriste, Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron sont placardées dans toute la France. Elles seront arrêtées le 21 février 1987.
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