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Le conflit tchadien

Publié le 02/08/2006

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1974 à 1984 - chronologie spécialisée

   
21 avril 1974
Trois Français, dont l'ethnologue Françoise Claustre, sont pris en otages par les rebelles toubous d'Hissène Habré, dans le désert du Tibesti. Françoise Claustre sera libérée par le Frolinat de M. Goukouni Oueddeï, à Tripoli, en janvier 1977, après de multiples tractations (et le versement par la France d'une rançon) au cours desquelles, en avril 1975, le commandant Galopin, négociateur français, est exécuté.

 

Avril 1975
François Tombalbaye est assassiné au cours d'un putsch à l'issue duquel l'armée prend le pouvoir. Le général Malloum devient président de la République.

 

Février 1978
Prise de Faya-Largeau par les rebelles.

 

Avril 1978
Paris envoie au Tchad un corps expéditionnaire de mille deux cents hommes et dix avions Jaguar pour soutenir le général Malloum.

 

31 août 1978
Réconciliation Malloum-Hissène Habré, ce dernier devenant premier ministre.

 

Février 1979
Début du conflit armé entre le général Malloum et M. Habré. Les combats feront plusieurs centaines de morts, notamment à N'Djamena.

 

23 mars 1979
Accord de Kano (Nigeria) : MM. Malloum et Habré démissionnent. Un " Conseil d'Etat provisoire ", présidé par M. Goukouni Oueddeï, est mis en place.

 

21 mars 1980
Début de la guerre civile entre les Forces armées du Nord (FAN) de M. Habré et une coalition formée par les forces armées populaires de M. Oueddeï, les Forces armées tchadiennes du colonel Kamougué et le Front d'action commune de M. Acyl Ahmat.

 

17 mai 1980
Retrait des troupes françaises.

 

6 décembre 1980
Entrée des troupes libyennes à N'Djamena. M. Habré se retire dans le maquis à la frontière soudanaise.

 

2 novembre 1981
Ouverture du sommet franco-africain à Paris. Le 3, les troupes libyennes commencent à évacuer N'Djamena.

 

13 novembre 1981
Les premiers éléments (zaïrois) de la Force interafricaine arrivent à N'Djamena.

 

7 juin 1982
N'Djamena tombe sous le contrôle des Forces armées du Nord de M. Hissène Habré. M. Goukouni Oueddeï se réfugie au Cameroun.

 

8 octobre 1982
Le sommet franco-africain s'ouvre à Kinshasa. A cette occasion, M. Habré s'entretient avec M. Mitterrand.

 

25 novembre 1982
Le sommet de l'OUA, qui devait se tenir à Tripoli, est annulé, en raison d'un désaccord sur la question de la représentation tchadienne.

   En août, le sommet avait déjà été annulé.

 

9 juin 1983
Le dix-neuvième sommet de l'OUA, qui s'ouvre à Addis-Abeba, consacre le gouvernement de M. Hissène Habré.

 

24 juin 1983
Avec l'aide des Forces libyennes, Faya-Largeau est reprise par les forces de M. Goukouni Oueddeï. La France livre des munitions et du carburant au gouvernement de Hissène Habré.

 

1er juillet 1983
L'aide française s'intensifie. Le 3, deux cent cinquante parachutistes zaïrois arrivent à N'Djamena.

 

30 juillet 1983
Les troupes gouvernementales reprennent Faya-Largeau. L'aviation libyenne bombarde la ville.

 

10 août 1983
Les troupes gouvernementales, pilonnées par les avions libyens, ont évacué Faya-Largeau. Trois cent quatorze " instructeurs militaires " français sont envoyés à N'Djamena.

 

15 août 1983
Les parachutistes français se déploient au nord et à l'est de N'Djamena.

 

20 août 1983
Huit avions de combat (Jaguar et Mirage) arrivent à N'Djamena. On estime à près de trois mille hommes les forces engagées dans l' " opération Manta ".

 

3 octobre 1983
Le dixième sommet franco-africain, réuni à Vittel, ne permet pas de dégager un consensus sur le conflit tchadien, sujet essentiel des débats.

 

25 janvier 1984
Un Jaguar français est abattu à Torodoum au nord de la " ligne verte ".

   Paris décide d'étendre d'une centaine de kilomètres vers le nord le " périmètre de sécurité " des forces françaises.

 

17 septembre 1984
Paris et Tripoli annoncent l'évacuation " totale et concomitante " du Tchad des forces françaises et des éléments d'appui libyen au GUNT. Le retrait commence le 25 septembre.

 

4 octobre 1984
Visite à Paris de Hissène Habré. François Mitterrand lui garanti que la France continuera d'assurer la sécurité du Tchad.

 

15 novembre 1984
Rencontre à Elounda en Crète de François Mitterrand et du colonel Kadhafi en raison de la permanence d'une présence libyenne au Tchad.

 

16 décembre 1984
François Mitterrand exprime sa volonté " d'aboutir à la libération du Tchad par une pression constante " mais confirme que Paris ne fera pas la guerre pour chasser les Libyens du nord du pays. 

 

« Cameroun. 8 octobre 1982 Le sommet franco-africain s'ouvre à Kinshasa.

A cette occasion, M.

Habré s'entretient avec M.

Mitterrand. 25 novembre 1982 Le sommet de l'OUA, qui devait se tenir à Tripoli, est annulé, en raison d'un désaccord sur la question de la représentationtchadienne. En août, le sommet avait déjà été annulé. 9 juin 1983 Le dix-neuvième sommet de l'OUA, qui s'ouvre à Addis-Abeba, consacre le gouvernement de M.

Hissène Habré. 24 juin 1983 Avec l'aide des Forces libyennes, Faya-Largeau est reprise par les forces de M.

Goukouni Oueddeï.

La France livre desmunitions et du carburant au gouvernement de Hissène Habré. 1er juillet 1983L'aide française s'intensifie.

Le 3, deux cent cinquante parachutistes zaïrois arrivent à N'Djamena. 30 juillet 1983 Les troupes gouvernementales reprennent Faya-Largeau.

L'aviation libyenne bombarde la ville. 10 août 1983 Les troupes gouvernementales, pilonnées par les avions libyens, ont évacué Faya-Largeau.

Trois cent quatorze" instructeurs militaires " français sont envoyés à N'Djamena. 15 août 1983 Les parachutistes français se déploient au nord et à l'est de N'Djamena. 20 août 1983 Huit avions de combat (Jaguar et Mirage) arrivent à N'Djamena.

On estime à près de trois mille hommes les forcesengagées dans l' " opération Manta ". 3 octobre 1983 Le dixième sommet franco-africain, réuni à Vittel, ne permet pas de dégager un consensus sur le conflit tchadien, sujetessentiel des débats. 25 janvier 1984 Un Jaguar français est abattu à Torodoum au nord de la " ligne verte ". Paris décide d'étendre d'une centaine de kilomètres vers le nord le " périmètre de sécurité " des forces françaises. 17 septembre 1984 Paris et Tripoli annoncent l'évacuation " totale et concomitante " du Tchad des forces françaises et des éléments d'appuilibyen au GUNT.

Le retrait commence le 25 septembre. 4 octobre 1984. »

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