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Le parc national des Cévennes préside, en fait, à la sauvegarde de tout un coin de pays

Publié le 22/02/2012

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Les Cévennes, une région fortement accidentée, appartenant à la partie du Massif central qui fut, au Tertiaire, la plus violemment relevée. Ce qui veut être fait, avant tout, c'est une protection de ces paysages. La dureté du relief offre une étrange beauté qui peut captiver le vrai touriste, l'ami d'une nature sauvage. Avec la création de ce parc, en 1970, on a visé aussi à la sauvegarde du patrimoine culturel. Qui ne songerait pas aux Camisards et à cette guerre des Cévennes, après la révocation d'un certain Edit? Des restaurations architecturales ont été décidées, et non seulement pour des édifices isolés, mais pour des hameaux entiers. Le parc proprement dit, d'une surface de 84 000 hectares, aura, au mont Lozère, une réserve intégrale; c'est la notion qui nous intéresse particulièrement. Certaines études, dites d'« exploitation», que ce soit de la neige ou de toute autre chose, sont à méditer. La zone périphérique recouvre 237 000 hectares; tous les Cévenols de la région sont concernés; ils ont à développer le tourisme dans le respect de la tradition du pays, voilà une lourde mission. La forêt est à maintenir, elle s'étend, pour le centre du parc, sur 33 000 hectares, ce sont en majorité des pins. Sur l'ensemble des deux zones, on reboise à raison de 2000 hectares par an, reste à savoir de quelle manière. Mais mieux vaut une forêt de résineux qu'un mont pelé par l'érosion. On peut encore visiter les dernières grandes hêtraies et chênaies naturelles, mais elles sont menacées. Des vacances dans les Cévennes vous sont proposées, dans un cadre d'autrefois. Les randonnées pédestres sont un enchantement. Et l'on dit que la «Bête du Gévaudan» est un mythe.

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