Leipzig, bataille de
Publié le 13/02/2013
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Leipzig, bataille de, combat opposant l’armée napoléonienne aux troupes européennes coalisées, du 16 au 19 octobre 1813.
La bataille de Leipzig ou « bataille des Nations « oppose 190 000 Français à 320 000 coalisés (Autrichiens, Prussiens, Russes et Suédois). Elle fait suite aux premiers revers de l’armée de Napoléon Ier en Allemagne, malgré la victoire de Dresde (août 1813).
Pour Napoléon, l’enjeu de cette bataille est vital : Leipzig se trouve sur une des principales voies de communication qui relient les armées impériales. Pour libérer la ville, l’empereur lance, le 16 octobre 1813, une attaque dont l’issue reste indécise. Le 18 octobre, les coalisés contre-attaquent. Le 19, le front français est enfoncé par l’action conjointe des armées de Bernadotte (futur Charles XIV de Suède et de Norvège), Blücher et Schwarzenberg. Napoléon ordonne la retraite au-delà de l’Elster mais, dans la confusion, le pont enjambant la rivière est détruit, ce qui laisse 30 000 soldats prisonniers de la ville. D’une rare violence, l’affrontement a fait 20 000 morts côté français.
Pour les coalisés, durement touchés mais victorieux, le succès de Leipzig met fin à la domination française. Pour Napoléon Ier, obligé de se replier en deçà du Rhin après la défection de ses alliés allemands (Saxe), c’est la première grande défaite militaire et une inestimable perte d’influence sur l’Allemagne. Avec l’évacuation de la Hollande, l’expulsion d’Espagne, puis la campagne coalisée contre la France (février-avril 1814), Leipzig est une des étapes clefs dans la déchéance napoléonienne.
Voir aussi guerres napoléoniennes.
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