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Les effets de la mondialisation économique sur le marché de l'emploi.

Publié le 06/10/2012

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mondialisation

-1- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 Copie notée : 12,5/20 « La mondialisation n’est pas coupable «, affirme l’économiste P. Krugman. En effet ce phénomène d’intensification des échanges internationaux de biens et de services a été voulu et encouragé par la plupart des Etats Le GATT (general agreement on tariffs and trade) puis l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont fixé des règles propres à lever les obstacles aux échanges. Ils ont donc pu augmenter à un rythme beaucoup plus rapide que le PIB, entre pays développés et en voie de développement mais également, et surtout, au sein des pays industrialisés. Ce développement des échanges s’est accompagné d’une liberté de circulation accrue pour les capitaux. La théorie économique considère elle aussi que le développement du commerce international est bénéfique à la croissance de chaque pays : selon la théorie des avantages comparatifs de Ricardo, même les pays qui ne disposent d’aucun avantage absolu ont intérêt à se spécialiser dans les domaines où ils sont le moins désavantagés et à s’insérer dans les échanges internationaux. Cependant, ce phénomène considéré comme bénéfique par la théorie économique
et favorisé par les Etats suscite beaucoup de méfiance, comme le sous-entend le titre du livre de P. Krugman, tout particulièrement à cause de son impact complexe sur le marché de l’emploi. En effet la mondialisation économique permet à certaines entreprises de fermer leurs établissements dans les pays industrialisés et de s’établir dans des pays où le coût du travail est inférieur. Outre ces délocalisations, en fait assez marginales, la mondialisation facilite les importations des pays à bas coût de main-d’œuvre vers les pays industrialisés, où la concurrence est donc accrue. A court terme, il y a donc des licenciements dans les pays industrialisés. Du surcroît, les pertes d’emploi sont concentrées dans certains secteurs, ce qui les rend encore plus sensibles, et touchent plus particulièrement certaines catégories, comme l’emploi industriel peu qualifié. Si elle est favorable à la croissance, la mondialisation de l’économie semble donc avoir un impact ambigüe sur le marché de l’emploi des pays industrialisés (I). La politique économique doit donc parvenir à diminuer les effets négatifs et renforcer les effets positifs de la mondialisation sur le marché de l’emploi, en ayant un positionnement efficace dans les échanges et en favorisant le développement du capital humain (II). I – La mondialisation économique, reconnue par presque tous les pays comme un facteur de croissance, est dans le même temps accusée de déstabiliser le marché de l’emploi. A) La mondialisation, même si elle comporte
des contraintes, a des effets positifs sur la croissance Au niveau de la théorie économique, la théorie des avantages absolus de Smith et surtout la théorie des avantages comparatifs de Ricardo légitiment le développement des échanges. Si certains pensent que le protectionnisme est nécessaire dans un premier temps pour permettre aux industries nationales de se développer (List en Allemagne au 19ème s, ou encore la théorie japonaise du « développement en vol d’oies sauvages «), ce n’est que pour mieux s’insérer par la suite dans les échanges internationaux. L’ouverture internationale comporte certes un certain nombre de contraintes. Ainsi une politique budgétaire expansionniste a moins d’effet en économie ouverte car le surcroît de demande se dirige aussi vers les importations et contribue donc moins à la relance de l’économie nationale, tout en provoquant une détérioration de la balance commerciale (par exemple la France en 1981-82). -2- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 Cependant l’inefficacité d’un protectionnisme défensif – comme celui qui a suivi la crise de 1929 – a été reconnue et le GATT, puis l’OMC, ont peu à peu diminué les obstacles aux échanges, même s’il en existe encore : réglementations trop précises, négociations difficiles sur l’agriculture ou les services. L’effet positif de la mondialisation est notamment dû à la possibilité d’importer des biens à un coût moins élevé que s’ils étaient produits sur place : le consommateur
a donc un pouvoir d’achat qui augmente. L’intensification des échanges commerciaux entraîne par ailleurs une concurrence accrue, ce qui incite les entreprises nationales à être plus compétitives. D’autre part, les innovations se diffusent plus rapidement, ce qui favorise la croissance à long terme. Enfin, la mondialisation permet aussi aux entreprises nationales d’avoir plus de débouchés pour leurs produits. Cependant, des conséquences positives sur la croissance implique-t-elles une action bénéfique sur le marché de l’emploi ? B) L’effet sur l’emploi, ambiguë à court terme, semble positif à plus long terme. La France et une partie de l’Europe subissent le chômage de masse depuis le second choc pétrolier, même si la situation s’est sensiblement améliorée récemment. Même lorsque la situation de l’emploi s’améliore, une partie des demandeurs d’emploi ne trouvent pas d’offres d’emplois à leur profil. Faut-il en accuser la mondialisation ? La mondialisation de l’économie favorise la recherche de compétitivité et la diffusion du progrès technique, ce qui se traduit souvent par une substitution du capital au travail et par des licenciements : lorsque le coût du travail est peu flexible, la diminution de la masse salariale signifie une diminution du nombre d’emplois. Cependant, progrès technique et compétitivité accrue permettent, à plus long terme, la croissance de la production, donc des revenus et de la demande, donc de l’emploi. Quant à l’impact des délocalisations, ou encore des installations
directes d’entreprises dans les pays à bas coût de main d’œuvre au détriment de pays industrialisés, il est en fait assez faible. En tout cas il n’explique qu’une faible part de la désindustrialisation des pays développés, qui est surtout due à l’externalisation massive ainsi qu’à l’évolution vers une économie de service. Cependant, si l’impact de la mondialisation est globalement relativement faible sur le marché de l’emploi, il se concentre sur les emplois non qualifiés dans certains secteurs, en particulier industriels ; ce qui appelle des réponses adaptées de la politique économique. II – Il faut trouver sa place au sein des échanges internationaux et favoriser le développement du capital humain, de façon à diminuer les effets négatifs et à renforcer les effets positifs de la mondialisation sur le marché de l’emploi. A) Une bonne insertion dans l’économie mondialisée passe par une spécialisation sectorielle et géographique efficace, et par une bonne attractivité du territoire. Les pays industrialisés à coût de main-d’œuvre élevé ne sont pas condamnés à être les victimes des échanges internationaux : si la France avait en 2006 un déficit commercial élevé, l’Allemagne était largement excédentaire. En effet, à côté de la compétitivité-prix, qui défavorise les pays où le coût du travail est élevé, il y a la compétitivité hors-prix, qui comprend la qualité du produit, les services après-vente, ou encore le positionnement marketing. -3- Recueil des meilleures et moyennes
copies des concours d’entrée 2008 Il faut donc se spécialiser dans des secteurs conformes à ses avantages comparatifs : le haut de gamme -industrie du luxe en France-, les secteurs où la main d’œuvre est très qualifiée – industrie aéronautique en France, haute technologie aux Etats-Unis. Cela nécessite des investissements en recherche et développement plus importants en Europe, qui a du retard par rapport aux Etats-Unis malgré la stratégie de Lisbonne. En plus d’une bonne spécialisation sectorielle, la spécialisation géographique joue un rôle important. Le fait d’avoir des partenaires économiques en forte croissance permet d’en profiter, comme le Japon avec la Chine. Ces stratégies, qui permettent de développer l’emploi dans les secteurs les plus prometteurs, doivent s’accompagner d’une politique qui renforce l’attractivité du pays, de façon à attirer capitaux étrangers et investissements directs créateurs d’emplois. Cela passe par la mise en place d’un environnement favorable, qui permet de profiter d’externalités positives. Les pôles de compétitivité en France en sont un exemple. Comme on le voit, la mondialisation de l’économie conduit à se spécialiser dans des domaines où la main d’œuvre est très qualifiée. Le marché de l’emploi s’en trouve donc modifié d’un point de vue qualitatif. B) Adapter l’offre de travail aux nouvelles exigences économiques. La France fait partie des pays qui souffrent d’un chômage de masse depuis bientôt trente ans. Parmi les demandeurs d’emploi, environ
la moitié le sont depuis plus d’un an. Or l’éloignement durable de l’emploi fait perdre en employabilité et rend souvent l’adaptation à un nouveau poste plus difficile. Ainsi, même dans les périodes où la conjoncture s’améliorent, les chômeurs de longue durée ne retrouvent souvent pas d’emploi : c’est le phénomène d’hystérèse. Ainsi, alors que l’économie a besoin de travailleurs de plus en plus qualifiés, une partie de la main d’œuvre disponible perd peu à peu de sa valeur. L’existence du chômage de longue durée s’explique non seulement par une situation économique défavorable, mais surtout par l’existence d’un secteur protégés, où les travailleurs sont en place et ont peu de risque de chômage. Cette dualité du marché du travail a été accentuée par la mondialisation dans la mesure où certains secteur sont touchés de plein fouet par la concurrence de pays à bas coût de production, alors que d’autres ne sont pas concernés. Pour avoir une main d’œuvre efficace et adaptable, il faut donc tout d’abord éviter que des demandeurs d’emploi soient durablement éloignés de l’emploi. Une politique de lutte contre l’effet de la « trappe à inactivité « a été menée en France, de façon à rendre plus intéressant financièrement la reprise d’une activité, même à temps partiel. Il est par exemple possible de cumuler pendant un certain temps minima sociaux et revenus d’activité. Dans certaines conditions, une prime de retour à l’emploi de 1000 euros est versée aux bénéficiaires de minima sociaux qui
reprennent une activité. Un impôt négatif, la prime pour l’emploi, a également été mise en place. Ces mesures, dans un contexte où le taux de chômage diminue, doivent permettre de limiter le chômage de longue durée et la dégradation du capital humain qu’il implique. Pour s’adapter aux changements du marché de l’emploi provoqués par la mondialisation, il faut également rediriger la main-d’œuvre vers certains secteurs. Il ne s’agit pas seulement de domaines qui nécessitent une main d’œuvre très qualifiée : ainsi les services à la personne sont, par leur nature, à l’abri de la concurrence mondiale. Une politique a été menée de façon à structurer ce secteur (délivrance d’agréments) et à solvabiliser la demande (par exemple avec le chèque emploi-service universel – CESU). Les travailleurs qualifiés sont cependant beaucoup moins touchés que les travailleurs non qualifiés, de nombreux emplois qualifiés peinent même à être pourvus. -4- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 Il faut donc accentuer les efforts au niveau de la formation initiale – par exemple en renforçant les liens avec les entreprises – comme au niveau de la formation continue. La mondialisation de l’économie a donc un effet positif sur la croissance et par conséquent, à plus long terme, sur l’emploi. Cependant elle provoque des changements importants du marché de l’emploi des pays industrialisés en privilégiant l’emploi qualifié ou très qualifié et les secteurs plus difficilement soumis
à la concurrence. Il faut donc adapter l’offre de travail à cette évolution de la demande et limiter la perte en capital humain. -5- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 Copie notée : 11,5/20 Au début des années 1990, la plupart des pays développés à économie de marché enregistraient des taux de chômage à deux chiffres. La fin de cette décennie a marqué une rupture entre les pays anglo-saxon proches du plein emploi (4 à 5%) et le groupe France, Italie, Espagne, Allemagne qui peinent à s’éloigner fortement et durablement des 10%. La mondialisation économique, ou libéralisation des différents marchés (biens et services, travail, capital), en faisant pleinement jouer la concurrence, est censée garantir une allocation optimale des facteurs de production. Les différences de performances sur les différents marchés de l’emploi révèlent que ceci n’est pas toujours le cas. Dès lors, sur quels critères s’effectue la localisation des activités, quel impact peut-elle exercer sur le marché de l’emploi et comment le redéploiement des politiques économiques, fiscales et sociales tentent-elles d’en limiter les effets déstabilisants et de réguler l’ensemble ? Si la mondialisation économique est souvent associée au phénomène de délocalisations et aux destructions d’emplois qui l’accompagnent, elle n’en est pas moins avantageuse pour tout pays. Toutefois, l’économie mondialisée a, depuis plus d’une vingtaine d’années, connu de nombreux bouleversements : libéralisation
financière, tertiarisation de l’économie et entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance. Le nouveau contexte dans lequel évolue le marché de l’emploi a appelé un renouvellement des politiques publiques. * * * I – L’économie mondialisée implique des stratégies de localisation des facteurs de production aux effets multiples : A) L’ouverture des marchés incite aux délocalisations. L’approche économique classique suppose que la mondialisation est source d’efficience économique puisque le libre jeu de la concurrence permet d’obtenir l’équilibre des marchés. Dans l’optique de maximisation de la rentabilité économique, de nombreuses activités à faible qualification ont été délocalisées ou sous-traitées dans les pays émergents à bas salaires (Chine, Inde, etc…) ou dans les pays d’Europe Centrale et Orientale. C’est le cas des produits manufacturiers dont les coûts salariaux unitaires de production se révèlent être bien moindre que ceux des pays développés à économie de marché (phénomène lié à l’absence de protection sociale, de réglementation protectrice du travail, de vraie puissance syndicale, etc…). Ainsi, les délocalisations vers les pays à main-d’œuvre bon marché ont révélé la volonté de privilégier la compétitivité prix des produits. En outre, sans être pleinement ancrées dans le phénomène de désindustrialisation, les économies post-industrielles, du fait de leur ouverture, ont connu une tertiarisation et un changement de leurs processus productifs. Ainsi en a-t-il
été le cas grâce au bouleversement induit par les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui est à l’origine de ce qui a été décrit comme la « nouvelle économie américaine « (croissance durable, baisse du taux de chômage…). -6- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 Les délocalisations s’inscrivent dans une logique de division internationale des processus productifs (Lassudrie Duchêne), les entreprises préférant se recentrer sur leur cœur de métier afin de monter en gamme, les délocalisations concernant principalement des activités non stratégiques (concept d’entreprises lego développé par Agnès BénassyQuéré). B) La mondialisation économique présente de multiples intérêts économiques, financiers et sociaux pour chaque pays tout en remodelant les politiques de l’emploi : La localisation des activités n’obéît pas uniquement à la compétitivité prix. La compétitivité hors prix joue un rôle primordial dans l’économie mondialisée. Le coût du travail n’est pas le seul déterminant du choix de localisation des activités. Ainsi, l’attractivité du territoire dépend également de l’existence ou non d’infrastructures publiques, de la réglementation fiscale et sociale en vigueur, de la qualité environnementale, etc… En outre, l’ouverture des marchés permet aux pays sous-traitant des activités de bénéficier de produits importés à des prix plus bas, ce qui soutient la consommation, la croissance et l’emploi, de se recentrer sur la montée en
gamme et de réorienter la maind’œuvre locale vers des secteurs à plus forte rentabilité économique. Quant aux pays accueillant les activités délocalisées, ils parviennent à trouver des débouchés pour une production plus importante et entrent dans un cercle vertueux de créations d’emplois et de croissance durable (par exemple, la Chine avec plus de 10% depuis plus de 10 années). Afin de faire face aux transformations du marché de l’emploi dans les économies développées, les politiques de l’emploi ont joué tantôt sur l’offre de travail, tantôt sur la demande de travail. Ainsi en a-t-il été de la création de la prime pour l’emploi, des exonérations de cotisations sociales patronales sur les bas salaires (jusqu’à 1,6 SMIC en France), des maisons de l’emploi ou encore de la mise en place des 35 heures en France qui visaient à créer des emplois et/ou agir sur le travail faiblement qualifié. II – L’entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance impose un renouvellement des politiques publiques déjà entamé : A) La libéralisation financière entamée depuis les années 1980 couplée à la tertiarisation de l’économie marquent l’entrée dans l’ère de l’économie de connaissance. la La libéralisation financière a induit une déformation du partage de la valeur ajoutée en faveur des profits et au détriment des salaires. Ainsi, tout comme avec la menace des délocalisations, la libéralisation financière réduit les pouvoirs de revendications salariales et sociales. Les échanges sur les marchés
financiers peuvent être déconnectés des échanges réels et des fondamentaux de l’économie. D’où une grande vulnérabilité du marché de l’emploi liée à celle des marchés financiers. En outre, la tertiarisation de l’économie et la montée en gamme ne sont plus réservées aux pays développés à économie de marché. La Chine et l’Inde connaissent une réelle montée en gamme et une diversification de leurs productions. La mondialisation économique, en favorisant la concurrence, leur a permis de combiner compétitivité-prix et compétitivité hors prix. Enfin, le XXIème siècle marque l’entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance avec un besoin de plus en plus important d’individus hautement qualifiés à côté d’un pan entier du marché du travail formé d’individus faiblement qualifiés (services à la personne). -7- Recueil des meilleures et moyennes copies des concours d’entrée 2008 B) L’entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance a imposé une réforme des politiques publiques : Les clusters ou pôles de compétitivité, en pleine expansion, répondent aux nouveaux enjeux posés par l’économie de la connaissance puisqu’ils allient le travail des entreprises à celui des lieux d’enseignement et de recherche. Dans ce nouveau contexte, les politiques publiques mises en place dans les pays développés tendent de plus en plus vers un même objectif : dynamiser le marché de l’emploi, notamment du côté de la demande émanant des salariés en imposant plus de flexibilité. Si le marché du travail américain
est depuis longtemps marqué par des flux de sortie et d’entrée rapides, l’Europe peine à se définir une voie unique avec une politique monétaire unique et des politiques budgétaires indépendantes les unes des autres et non coordonnées entre elles. Ainsi, les objectifs définis dans le cadre des stratégies européennes pour l’emploi depuis 1999 ont du mal à être réalisés et forment un triangle d’incompatibilité avec les objectifs de Lisbonne et l’absence d’harmonisation fiscale (Agnès Bénassy-Quéné), cette dernière favorisant le dumping fiscal et social à l’intérieur même de la zone. Enfin, dans les trois leçons sur l’Etat-Providence Gosta Esping-Andersen et Bruno Palier préconisent de tourner l’Etat-Providence vers plus d’investissement afin de relever les défis lancés par l’économie de la connaissance. A cette fin, ils recommandent d’investir dans les différents modes de garde afin d’élever le taux d’emploi des femmes, d’accroitre les chances d’obtenir un nombre de plus en plus important d’individus hautement qualifiés par l’investissement préscolaire et d’investir dans les actions de maintien en emploi des personnes âgées de plus de 57 années. * * * L’économie mondialisée malgré les délocalisations qu’elle implique permet en un certain sens une allocation efficace des facteurs de production. Les transformations qu’elle a engendré sur le marché de l’emploi ne cessent de se développer exigeant une adaptation, une régulation par des politiques publiques renouvelées.

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