Devoir de Philosophie

L’union sovietique durant la periode stalinienne

Publié le 07/04/2014

Extrait du document

Sommaire 

 

L’histoire contemporaine de la Russie a connut son revirement le plus important pendant la premier guerre mondiale qui vit aboutir la révolution des bolcheviks qui éclata en 1905 et se terminera en 1917 avec la chute du Tsar NICOLA II et la création d’un gouvernement des bolcheviks dirigé par VLADMIR ILLITCH OULIANOV dit LENINE. Ce dernier posa les bases d’un régime qu’il definit comme une « dictature du proletariat « qu’on qualifie à la suite Marxiste-Lenniste, car il s’était appuyé sur les idées de Marx pour orienter sa politique. 

Après sa mort en 1922, et quelques luttes internes au sein du parti, JOSEPH VISSARINOVITCH DJOUGATCHVILLI dit STALINE vint au pouvoir et après éliminer son rival devint le maitre absolu de l’URSS. 

 

APRES LENINE, STALINE 

- Avant l’accession au pouvoir 

L’enfance et la vie du futur dictateur est des plus simples. Cependant quelques etapes de sa vie nous pousse a mieux comprendre ses actes futurs ou tout au moins sa personalite future. 

« Né à Gori, en Géorgie le 18 décembre 1878 d'une mère couturière et d'un père cordonnier, son caractère difficile serait, selon certains, la conséquence du tempérament oppressif de son père Vissarion Djougachvili, créant en lui un désir de rébellion, encore absent à l'époque de l'enfance. Sa mère, Ekaterina Gavrilovna Gueladzé, fervente orthodoxe, le pousse vers la prêtrise, et tente par tous les moyens de financer ses études qu'il poursuit jusqu'en 1898 avec succès. Après la réussite de ses examens, Iossif (Joseph) Vissarionovich entre au séminaire de Tbilissi (Tiflis) et y reste jusqu'à vingt ans. 

 

Au séminaire, il suit divers cours, dont lectures des textes saints, religion, droit, etc. Iossif (Joseph) Vissarionovich n'entre pas encore en contact avec le marxisme. Ce n'est qu'en 1899 qu'il commence à se montrer rebelle à l'autorité du séminaire. Mais son attitude ne peut encore être qualifiée de révolutionnaire. Après avoir reçu plusieurs corrections pour lecture de livres interdits (en particulier Les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo) et malgré les faveurs que lui accorde le recteur du séminaire, il est expulsé en 1899 pour absence à l'examen de lectures bibliques ; l'expérience au séminaire marqua le futur dirigeant soviétique jusqu'à la fin de sa vie « 

 

A partir de cette période, il met ses talents d’orateur hérités du séminaire au service du Parti socialiste. Il milite à travers le Caucase et notamment à Bakou jusqu’à sa première arrestation en 1902. Condamné à l’exil en Sibérie, il s’échappe et reprend ses activités. Telle sera la vie du jeune Djougachvili jusqu’en 1917 : une suite d’actions militantes et d’emprisonnements. Au sein de la mouvance bolchevique du Parti social-démocrate, il prend le surnom de Koba. Après avoir participé à la révolution de 1905, il rencontre Lénine en 1906. Koba prend alors un rôle important dans des hold-up destinés à remplir les caisses de la révolution, avec l’accord de Lénine. 

 

Alors que sa femme meurt en 1907, Koba est à nouveau arrêté l’année suivante. La période courant de 1908 à 1912 est marquée par une succession d’arrestations et d’évasions ainsi que par l’ascension de Koba, devenu Staline, « l’homme d’acier «. En 1912, Lénine l’appelle au Comité central du parti bolchevique et lui confie le journal révolutionnaire la Pravda. Parallèlement, grâce à son ouvrage « Le Marxisme et la question nationale «, il se pose comme le spécialiste des nationalités au sein du Parti. Mais Staline est à nouveau arrêté en février 1913 pour être cette fois déporté à Touroukhansk, dans une région reculée de la Sibérie. A défaut de réussir une évasion, il devra alors attendre la révolution de 1917 pour retrouver sa liberté. 

En février 1917, la Russie est à nouveau en pleine ébullition politique. La révolution se traduit pour Staline par une libération et le retour parmi les cadres de la mouvance bolchevique. Reprenant les rênes de la Pravda dès mars, il est élu le mois suivant au Comité central. En accord avec Lénine sur la rupture nécessaire avec les mencheviks, il participe à la Révolution d’octobre. Membre du Politburo, commissaire du peuple aux Nationalités et très actif dans la guerre civile, Staline cumule déjà de nombreuses fonctions. Sur la question des nationalités, il suit dans un premier temps le point de vue de Lénine en faveur de l’autodétermination et l’égalité entre les peuples. 

 

Pendant la guerre civile, il est remarqué pour ses actions radicales et ses capacités à gérer les situations difficiles avec sang froid et sans états d’âme. Ainsi, il est chargé de récupérer des récoltes dans la région de Tsaritsyne (future Stalingrad, désormais Volgograd) pour sauver Moscou, mission qu’il accomplit avec succès mais au prix d’actions musclées. C’est d’ailleurs à cette époque que commence son différend avec Trotsky. Son action pour maintenir l’ordre à Saint-Pétersbourg est également une réussite. Il échoue en revanche en Pologne où son refus d’envoyer des renforts à Varsovie mène à une défaite et est très critiqué.

 

Après sa nomination au secrétariat général du Comité central en avril 1922, vient le premier accroc sérieux avec Lénine, à propos des nationalités. Comme l’avenir le montrera, Staline fait peu de cas des identités nationales. Indirectement, il prône la domination russe dans son projet d’Etat fédératif commandé par Lénine. Toujours favorable à l’égalité entre les peuples, celui-ci n’apprécie guère cette perspective. Il se méfie de plus en plus de celui qu’il nommait auparavant « le merveilleux Géorgien «. D’ailleurs, en 1922, Lénine rédige une note souvent qualifiée de « testament politique « et dans laquelle il invite le Parti à se méfier d’un Staline « trop brutal «, qui cumule trop de pouvoir et risque de s’en servir à mauvais escient. 

 

- L’accession au pouvoir 

Lénine a en effet perçu le rôle stratégique que prend le poste a priori formel de « secrétaire général du Comité central « quand la bureaucratie se renforce. Cela n’échappe pas non plus à Staline. Après la mort, en janvier 1924, du dirigeant historique de la révolution bolchevique, c’est un atout fondamental dans la course à la succession. D’autant plus que les dirigeants, trop soucieux d’évincer Trotsky, ne prennent pas garde aux avertissements de Lénine concernant Staline. 

 

Staline se positionne tour à tour « à droite « puis à gauche. Ainsi, il élimine ses adversaires les uns après les autres, s’alliant avec les ennemis d’hier pour faire tomber un allié de la veille : Trotsky, Zinoniev ou encore Boukharine et Rykov chutent successivement, laissant le champ libre. Staline les éliminera définitivement quelques années plus tard dans les procès de Moscou. 

 

Parallèlement, Staline use d’un discours simplificateur qui lui donne l’agrément des nouveaux arrivants du Parti, souvent moins cultivés et d’origine plus modeste que les dirigeants historiques de la révolution. Il se clame véritable successeur orthodoxe de la pensée de Lénine, et s’emploie à faire oublier les désaccords des dernières années. Par ailleurs, il s’appuie fortement sur la bureaucratie – qui inquiétait Lénine – qu’il peut en partie contrôler. 

 

En 1929, Staline occupe tous les postes stratégiques et a évincé ses ennemis. Il les remplace par des proches, des collaborateurs fidèles et dociles. Mais Staline ne s’est pas simplement imposé dans les cercles de pouvoir, il devient le « vojd « (le guide) du peuple et amorce le culte de la personnalité. L’URSS est mûre pour accueillir le stalinisme. 

 

-Le pouvoir et la deuxieme guerre mondiale 

 

Il s’appuya sur la guepeon et l’armée rouge. Il assura, en accord avec le praesidium du Soviet – suprême, l’application des plans quinquennaux successifs qui mettent en valeur toutes les ressources nationales. C’est la période de Kolkhozes et de la collectivisation des campagnes. Par une série de purges, il brise toutes les oppositions a son pouvoir personnel : alors sont éliminés, Zinoviev, Kamenev, Toukhatchevski, Yagoda, etc. Pourtant une nouvelle constitution plus libérale que celle de 1924 est promulguée le premier décembre 1936. L’URSS entre dans la société des Nations en 1934. D’autres parte elle profite des difficultés avec le Japon a propos de la frontière Mandchoire et des révolutions chinoises pour étendre son influence sur la Mongolie et la chine du Nord. Après Munich (1938), l’URSS se tourne vers l’Allemagne hitlérienne et signe avec elle le pacte germano-soviétique (23 août 1939). Alliée de l’Allemagne, l’URSS prend part au dépeçage de la Pologne en 1939 et grâce à une guerre avec la Finlande développe et fortifie sa frontière baltique. 

 

Mais le 22 juin 1941, les armées allemandes l’envahissent et puis elles marchent sur la région de pétrole caucasien, mais sont arrêtées devant Stalingrad (1943) ; cette victoire soviétique marque un tournant décisif dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. L’année suivante, la contre offensive russe se produit et en 1945, les armées soviétiques a Berlin. A l’entrevue de Yalta (1945), Staline s’efforça avec Churchill et Roosevelt de fixer l’organisation future du monde. Mais la politique soviétique d’expansion communiste arrêtée officiellement en 1943 par la dissolution du Kominterm, reprend des 1947 avec le Kominform. 

 

Des pactes de non-agression ou d’assistance mutuelle sont conclus avec les états voisins d’occident transformes en républiques populaires : l’URSS y rencontre certaines difficultés qu’elle tente de résoudre par la force (Hongrie) où par une politique de concession (Yougoslavie, Pologne). La diplomatie soviétique se montre particulièrement active en orient et, plus encore dans le proche orient ou elle soutient Nasser et les états arabes contre l’Angleterre, la France et les Etats-Unis. 

 

- La fin du regne 

 

En 1953, la mort de Staline et la déstabilisation ont provoque d’importantes modifications dans le politique intérieure ou extérieur du pays.Le règne de Staline a été l’une des dictatures la plus remarquable de l’histoire du monde contemporain et cela a été caractérisé par des grands événements, ce qui fait de Staline une des figures de proue de l’histoire du vingtième siècle. Il mena une politique de répression féroce et gouvernera le pays en autocrate absolu. 

 

La philosophie communiste, hostile à toute celle qui avait tendance à cloîtrer le peuple dans une tendance extérieure, devait rester comme la seule religion du peuple. Toutes les autres formes de religion libérale étaient fortement réprimées, et le peuple cherchant une protection, un appui spirituel, moral, etc. devait les trouvait dans la personne du chef (Staline). Alors le culte de la personnalité de Staline était officiel. Le bonheur ou le bien lui était attribué et le malheur sous toutes ses formes ou le mal n’avait aucun rapport avec sa personne. 

 

Conclusion

 

STALINE prenant la relève de LENINE travailla à la consolidation du régime, gagna avec ses alliés la seconde guerre mondiale, créa (avec CHURCHILL et ROOSEVELT) l’organisation des nations unies, engagea la guerre froide, lança la Russie à la conquête de l’espace et fit d’elle maître d’une bonne partie du mode à tel point que l’URSS de Staline a été un cauchemar pour l’occident et son héritage, dont la quasi totalité qui est contrôlée par la Russie est capable de faire mal à n’importe quelle partie du monde.

Liens utiles