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Mackenzie, William Lyon

Publié le 17/02/2013

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Mackenzie, William Lyon (1795-1861), journaliste et homme politique canadien qui fut le chef de la rébellion de 1837. Né près de Dundee (Écosse), il s'installa au Canada en 1820. En 1824, il lança un journal, Colonial Advocate, par l'intermédiaire duquel il s'attaqua avec acharnement au gouvernement provincial et à la politique coloniale britanniques. Quatre ans plus tard, il fut élu à l'Assemblée législative du Haut-Canada (aujourd'hui province de l'Ontario) comme représentant de York (ville qui prit le nom de Toronto en 1834). Il fut expulsé de la législature pour avoir publié dans son journal des attaques diffamatoires contre le gouvernement. Il fut, cependant, réélu quatre fois par les fidèles électeurs de sa circonscription. Son siège lui fut refusé à chaque fois. En 1832, il se rendit au Royaume-Uni pour présenter au gouvernement britannique les doléances des réformistes canadiens. Il rentra au Canada en 1834 et fut élu le premier maire de Toronto. La même année, il fut une nouvelle fois élu au Parlement provincial où le parti de la réforme, qui prônait un gouvernement complètement indépendant pour le Haut-Canada, avait dorénavant la majorité. Mackenzie ne parvint pas à se faire réélire en 1836 lorsque les conservateurs battirent les réformistes.

Aigri par la défaite de son parti, Mackenzie devint l'avocat de la rébellion ouverte. En 1836, il lança un second journal, Constitution, dans lequel il demandait un gouvernement républicain pour le Haut-Canada. Un an après, il conduisit un groupe d'insurgés armés à Toronto en vue d'établir un gouvernement provincial indépendant. Battu, il s'enfuit aux États-Unis où il s'installa au quartier général militaire de Navy Island sur la rivière Niagara. Il fut arrêté par le gouvernement américain et condamné à dix-huit mois de prison pour avoir violé les lois de neutralité. Il rentra au Canada en 1849 lorsque le gouvernement accorda une amnistie générale à tous ceux qui avaient pris part à la rébellion. De 1851 à 1858, il occupa un siège à l'Assemblée canadienne.

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