Mali. Mopti. Poteries sur le marché.
Publié le 22/02/2012
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Dans la partie la plus "étranglée" du Mali, à égale distance du Burkina Faso et de la Mauritanie, les pêcheurs Bozo ont fait naître une ville : Mopti. Ils l'ont bâtie entre marécages et canaux, au confluent du Niger, ce "fleuve des fleuves", et du Bani. Cette base militaire de l'ex-Soudan français est devenue un port fluvial ; le Niger est toujours assez haut pour permettre la navigation toute l'année. Des pirogues, de lourdes pinasses, transportent les marchandises de l'artisanat local. Ces pots ocre et rouille, aux couvercles demi-sphériques, attendent sur le grand marché du jeudi. Là, se retrouvent des Peuls, Dogons, Maures et Songhaïs qui vendent et achètent du sel, des colliers d'ambre, des pagnes et des sandales, d'autres pots rouges et noirs, ou encore des bokolans, ces tissus aux couleurs naturelles venant de feuilles infusées et de raisins sauvages.
Non loin du marché sont les rues habitées par des corporations, les quatre principales étant les maroquiniers, les orfèvres, les tisserands et... les potiers.
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